M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Les manifestations de 2016 contre l’interdiction de l’avortement financées depuis l’étranger (notamment par Soros)

Par Olivier Bault (Reinformation.tv)

Les « marches noires » qui ont rassemblé quelque cent mille manifestants dans toute la Pologne le 3 octobre 2016 et ont poussé la majorité parlementaire du PiS à rejeter le projet de loi citoyen visant à interdire l’avortement en cas de malformation ou maladie incurable de l’enfant conçu ou en cas de grossesse issue d’un viol étaient-elles spontanées ? Pas vraiment, à en croire le rapport de l’organisation de juristes pro-vie Ordo Iuris qui a étudié les données publiées sur les sites Internet de différentes ONG pro-avortement. Ces manifestations, somme toute pas très massives mais se faisant remarquer par leur caractère extrêmement agressif et vulgaire, ont bénéficié de financements étrangers pour au moins 1 million de zlotys (230.000 euros). C’est sans surprise que l’on apprend que les ONG financées par le spéculateur américain George Soros n’ont pas été en reste. Bien entendu, avec la nouvelle initiative citoyenne visant à interdire les avortements eugéniques et pour laquelle la collecte des signatures est en cours, ces financements continuent.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Les fondations de George Soros à la source de plusieurs financements en faveur des manifestations de 2016 pour l’avortement

C’est ainsi que, selon les données publiquement accessibles recueillies par Ordo Iuris, le Global Fund for Women (GFW), partenaire subventionné des Open Society Foundations de George Soros, a transmis en 2016 à la Federacja na rzecz Kobiet i Planowania Rodziny (Fédération pour les Femmes et le Planning familial), aussi appelée Federa, 12.000 dollars dans le but, ainsi qu’on peut le lire sur le site de GFW, « de stopper l’adoption d’une loi proposée par le gouvernement [en fait une initiative citoyenne, NDLR] qui aurait limité l’accès à l’avortement et restreint encore plus les droits reproductifs des femmes ». Outre cette subvention directe, GFW a transféré des fonds dans le même but par l’intermédiaire d’autres organisations, comme l’ONG canadienne International Network of Women’s Funds (INWF) et son partenaire néerlandais Mama Cash. Mama Cash soutient activement l’organisation LGBT polonaise Ponton (110.000 € de dons en 2011-2015), spécialisée dans l’éducation sexuelle (!) et également engagée dans les « marches noires » d’octobre 2016. Pour les manifestations contre l’interdiction de l’avortement, Ponton a reçu 30.000 euros de Mama Cash.

Une autre tranche de 16.325 euros a été versée à l’organisation néerlandaise Women on Waves (qui procède à des avortements sur des bateaux au large des côtes des pays interdisant l’infanticide en phase prénatale) pour une campagne de lutte contre « le droit restrictif sur l’avortement » en Pologne. GFW affirme aussi dans sa déclaration fiscale pour 2016 avoir veillé à faire parler de cette question dans les médias internationaux, dont le magazine Newsweek.

On notera à cette occasion que parmi les médias qui soutenaient les manifestations pro-avortement de 2016 (et celles, moins nombreuses, du 3 octobre 2017), il y a ceux du groupe médiatique Agora dont les fondations de George Soros étaient devenues indirectement actionnaires au printemps 2016.

Plusieurs organisations étrangères se vantent d’avoir empêché l’adoption du projet de loi citoyen contre l’avortement en Pologne

Autre source de financements en faveur des « marches noires » coorganisées par le planning familial polonais Federa, l’International Women’s Health Coalition (IWHC) financée par l’Open Society Institute de George Soros, dans le cadre d’un « Programme pour la santé et les droits reproductifs » dont le partenaire polonais est l’organisation ASTRA qui fait partie de Federa. L’IWHC se vante sur son site en affirmant que c’est grâce à son soutien (d’environ 40.000 dollars) que la loi polonaise sur l’avortement n’a finalement pas été modifiée.

Federa et les organisations qui en dépendent ont encore bénéficié de fonds d’autres organisations internationales promouvant l’avortement, tel le Sigrid Rausing Trust de Londres qui a remis à ASTRA le 1er mars 2016 la somme de 90.000 livres sterling, alors que venait d’être annoncée la collecte des signatures en faveur de l’initiative citoyenne « Stop à l’avortement ».

L’aide européenne versée par la Norvège a aussi pu être utilisée pour organiser les manifestations pro-avortement, puisque Federa a reçu 181.024,51 zlotys (environ 42.000 euros au cours actuel) entre 2014 et 2016 sur les fameux fonds norvégiens distribués par la Fondation Batory créée et financée par… George Soros. Ces fonds ont servi à financer deux projets dont l’un concernait « le droit à l’interruption de grossesse » et l’autre, réalisé par l’organisation LGBT Ponton, l’éducation sexuelle. Il n’est pas étonnant dans ces conditions que le gouvernement de Beata Szydło, comme celui de Viktor Orban avant lui, veuille changer le mode de gestion de ces fonds norvégiens !

Cette liste n’est pas exhaustive et l’ONG Ordo Iuris promet pour les semaines à venir un rapport complet sur les transferts financiers réalisés en 2016 vers la Pologne par les organisations internationales militant pour l’avortement. Les partisans de la transparence ne pourront que s’en féliciter.



Laissez un commentaire