M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le tribunal des droits de la personne oblige les gites touristiques à loger les partenaires de même sexe qui en font la demande

Un bel exemple d'intolérance et de déni de l'objection de conscience: le tribunal ordonne d'accueillir chez eux des partenaires de même sexe. Sur le site de Radio-Canada du 19 juillet 2012:

 

 

 

 

Dans un jugement rendu mardi, le Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique a estimé que les propriétaires d'un gîte touristique de Grand Forks, dans le sud-est de la province, avaient enfreint la loi contre la discrimination en refusant de louer une chambre à un couple d'homosexuels.

Brian Thomas et Shaun Eadie ont souffert « d'indignité et d'humiliation » lorsque les propriétaires du Riverbend B&B ont refusé de les héberger, il y a trois ans, en raison de leur orientation sexuelle.

Susan et Les Molnar ont été condamnés à verser 4400 $ au couple en dédommagement et en couverture des dépenses.

L'automne dernier, lors d'une audience du tribunal, le couple Molnar avait justifié son refus de louer une chambre au couple par ses croyances religieuses chrétiennes. (...)

Laissez un commentaire

Justin Bieber: "Vraiment, je ne suis pas favorable à l'avortement"

Sur le site Nouvelles de France du 19 juillet 2012:

 

 

 

 

Calibri;mso-fareast-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;
mso-ansi-language:FR-CA;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:AR-SA">Interrogé par le bimensuel américain Rolling Stone (progressiste), Justin Bieber confirme cet été ses propos tenus dans les colonnes du même bimensuel en février 2011 : « Vraiment, je ne suis pas favorable à l’avortement. Je pense [qu'un embryon] est un humain. Avorter, c’est tuer un bébé. » (...)

Laissez un commentaire

Le nombre des avortements clandestins

On sait qu'en France, Simone Veil prétendait qu'il y avait 400 000 avortements par année, alors que la réalité était 10 fois moindre. De même pour le Québec, Lise Payette affirmait au début du combat pour la légalisation de l'avortement qu'il y avait 100 000 avortements clandestins par année au Canada, ce qui est le nombre d'avortements aujourd'hui alors qu'il est légalisé et que des médecins ont été formés pour investir tout le territoire canadien. Aujourd'hui, ce sont les chiffres pour le Mexique et la Colombie qui sont revus à la baisse. Un article paru sur le blogue de Jeanne Smits du 18 juillet 2012:

 

Et revoilà Elard Koch, universitaire, spécialiste d’épidémiologie moléculaire, master en sciences, directeur de recherches du département de Santé familiale de la faculté de médecine de l’Universidad de Chile. Lors de sa série d’interventions devant des universités mexicaines, après avoir explosé à celle d’Anahuac, de Cancun, quelques mythes sur l’avortement légalisé et la baisse de la mortalité maternelle, a avancé des données scientifiques pour montrer que les statistiques de l’avortement clandestin ont été délibérément surestimées pour peser en faveur de la légalisation à la fois auprès de l’opinion publique et des gouvernements. Cette conférence-ci se déroulait à l’université catholique du Valle de Atemajac, à Zapopan, Jalisco.

De telles exagérations ont été constatées en Amérique latine, et notamment au Mexique où l’institut Guttmacher – anciennement institut de recherche sur l’avortement et la contraception dépendant de la Fédération du Planning familial – qui avançait le chiffre de 750.000 à 1 million d’avortements clandestins par an dans ce pays en 2006 pour justifier la légalisation de l’« IVG ». Ces résultats étaient basés sur… des enquêtes d’opinion.

Une méthodologie pour le moins défaillante qui a été démentie récemment par une enquête publiée dans la revue Ginecologia y Obstetricia de Mexico : fondée sur des études épidémiologiques réalisées par le Centre de Médecine embryonnaire, couplées avec des statistiques sur la fécondité. On arrive alors à un total maximal d’environ 53.000 avortements clandestins par an pour l’ensemble du Mexique.

Aujourd’hui l’avortement est légal dans le district fédéral de Mexico.

Elard Koch a rappelé que les chiffres avancés pour la Colombie par l’institut Guttmacher affichaient quelque 400.000 avortements clandestins par an : 18 fois de plus que le maximum de 22.000 auquel aboutit le croisement des études épidémiologiques et des données statistiques sur la fertilité.

 (...)

Laissez un commentaire

La CECC approuve la décision du gouvernement de contester la décision d'un juge de la Colombie-Britannique sur l'euthanasie

Sur le site de la CECC du 16 juillet 2012:

 

 

La Conférence des évêques catholiques du Canada se réjouit de la décision du gouvernement du Canada d’interjeter appel de l’application de tous les aspects de la décision rendue le 15 juin dernier par la Cour suprême de la Colombie-Britannique concernant le suicide assisté. Nous sommes d’accord avec l’honorable Robert Nicholson, ministre de la Justice du Canada, qui déclare que « les lois encadrant l’euthanasie et le suicide assisté existent pour protéger tous les Canadiens, y compris les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes âgées, malades ou handicapées ».

Dans une déclaration émise le 18 juin 2012, Mgr Richard W. Smith, archevêque d’Edmonton et président de la CECC, a souligné l’importance de respecter le don de la vie, à compter de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Il nous a rappelé que « nous sommes les intendants et non les propriétaires de la vie que Dieu nous a confiée. Nous n’en disposons pas. » (cf. Catéchisme de l’Église catholique, no 2280).

La CECC continuera de suivre de près cette question et d’apporter son point de vue au cours de l’évolution du dossier.

Laissez un commentaire

L'importance du père pour les jeunes enfants

Sur le site du journal La Presse du 19 juillet 2012:

 

 

 

Des interactions positives père-bébé dès l'âge de trois mois permettent de réduire les problèmes de comportement du nourrisson à l'âge d'un an, et a fortiori par la suite, selon une étude britannique publiée jeudi.

C'est la première fois qu'un tel impact est démontré chez des enfants aussi jeunes, relève l'étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Oxford et publiée par la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry.

«Nous avons découvert que les enfants dont les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement chez leurs enfants. À l'inverse les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts», explique le Dr Paul Ramchandani qui a dirigé l'étude.(...)

Laissez un commentaire

Encore des irrégularités pour les garderies...

Sur le site du journal La Presse du 19 juillet 2012:

 

 

 

La moitié des projets soumis dans le cadre de l'attribution de 15 000 nouvelles places à 7$ dans les services de garde ont été écartés d'entrée de jeu par le ministère de la Famille, sans être évalués par les comités consultatifs régionaux, a appris La Presse.

Ces comités formés de représentants des services de garde et de personnes issues des milieux communautaires, de l'éducation et de la santé ont le mandat d'évaluer les projets. Ils doivent faire leurs recommandations à la ministre de la Famille, Yolande James, qui s'est engagée à sélectionner les projets qu'ils auront retenus.

Or, entre 40% et 60% des projets, selon les régions, ont été rejetés sans même passer entre les mains de ces comités.

«C'est une décision arbitraire», dénonce le directeur général de l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), Louis Sénécal.

«Le Ministère a choisi d'écarter des projets qu'il jugeait non admissibles alors que dans la loi, rien ne permet au Ministère de les écarter de l'évaluation des comités régionaux», affirme-t-il. Cette décision a soulevé un tollé dans le milieu.

Au ministère de la Famille, on confirme que 1143 projets, soit 51% au total, ont été jugés non admissibles. Devant l'ampleur de la situation, le Ministère a révisé sa position.(...)

Des histoires à n'en plus finir... Encore une fois, ce serait plus simple si l'on abolissait le système de garderie et remettait l'argent dépensé dans ce réseau aux parents. Mais on se méfie des parents...

Laissez un commentaire

Sur le "mariage homosexuel"

Un texte court mais précis, disant beaucoup en peu de mots, de Michel Aupetit. Sur le site de Paris catholique.fr, via le salon beige du 18 juillet 2012:

 

 

Au niveau légal, il s’agit d’un bouleversement de la filiation. Le mariage était conçu d’abord pour le bien de l’enfant. Tout enfant est issu d’un père et d’une mère. En supprimant la mention « père » et « mère » sur l’état civil, on introduit délibérément une fragilisation de l’enfant qui perd ses repères naturels. C’est une remise en cause du code civil. En outre, la convention de New York de l’ONU, en 1991, affirme le droit de l’enfant de connaître ses parents et d’être élevé par eux. Par ailleurs, juridiquement, ce n’est pas la sexualité qui fonde le mariage, c’est la différence des sexes. En effet, le maire ne demande pas aux époux leur orientation sexuelle. Nous avons une identité sexuelle qui nous qualifie juridiquement. Il ne revient pas à l’État de définir juridiquement l’orientation sexuelle. Enfin, une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie ? L’inceste ? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur ? Pourquoi pas, en effet, « puisqu’ils s’aiment », pour reprendre l’argumentation des partisans du “mariage homosexuel” ? Sur le plan social, on sait pourtant, avec les enfants adoptés, nés sous X, le besoin essentiel de connaître de qui l’on vient pour connaître non seulement sa constitution biologique, mais aussi pour se construire sur le plan psychologique. La souffrance qu’entraîne l’ignorance de ses origines est bien connue et exprimée de plus en plus par des enfants qui, devenus grands, revendiquent leur droit. Le recours à une procréation médicalement assistée serait une profonde injustice faite aux enfants. Il y a toujours un père et une mère et l’homoparentalité est une inexactitude. On constate que le consensus du droit des adultes se fait aux dépens du droit des enfants.

Laissez un commentaire

François Hollande veut ouvrir le débat sur l'euthanasie... sans prononcer ce mot qu'il ne saurait voir!

La procédure semble bien établie. On ouvre le débat avec une petite commission pour soi-disant prendre le pouls de la population. Cette population intéressée par la question, composée d'experts et d'organismes spécialisés affirme très majoritairement qu'elles refusent catégoriquement l'euthanasie, solution morbide et sanguinaire, pour développer sur tout le territoire un réseau de soins palliatifs de qualité.
 
Le gouvernement, heureux d'avoir fait sortir des mots de la bouche de ces organismes et experts, pour faire croire à la population que leur expérience et leurs paroles sont entendues, affirme qu'il les a écoutés et qu'il doit maintenant ouvrir la porte au « mourir dans la dignité » dans des circonstances exceptionnelles, peu importe qu'elle ne soit justifiée en aucune façon selon les organismes et experts toujours, mais cela, on ne le dit pas...
 
Après le Québec où l'on a gaspillé le temps et l'argent des contribuables avec la commission « mourir dans la dignité », la France. Voici la réponse très intelligente d'une députée française, Christine Boutin (photo), sur ce débat :
 
« Que les choses soient claires : débattre de la possibilité pour une société d’approuver le fait qu’une personne est bonne à mourir, mais aussi de délivrer un permis de tuer, ne peut en aucun cas être noble et digne », déclare Christine Boutin, Présidente du PCD. « J’en appelle à la cohérence : notre mission est de tenter de faire disparaître la souffrance, pas les personnes souffrantes. Notre mission est aussi d’épargner aux personnes la souffrance morale de voir inscrit dans la loi leur statut de personne « euthanasiable » ou « bonne à tuer ».
 
« Tout cela doit mener à clore le débat. Les dérives seraient terribles. De plus, le politique n’a pas à légiférer sur le droit d’une personne à vivre ou à mourir, poursuit la Présidente.
 
Créer une Commission qui débatte de la possibilité de légaliser l’euthanasie, comme le propose François Hollande, est indigne en soi et antinomique.
 
Indigne, car nous décidons d’inscrire dans la loi un état à partir duquel une vie n’a plus de sens, une personne humaine plus de valeur. De plus, nous décidons de délivrer un permis de tuer à des médecins, dont le rôle est de soigner, d’accompagner la souffrance.
 
Antinomique, car nous ne pouvons défendre à la fois la légalisation de l’euthanasie et le développement des soins palliatifs. Nous ne pouvons demander aux médecins à la fois de se battre pour aider les personnes à vivre dans les meilleures conditions possible, et de les tuer. Nous ne pouvons tenir la nécessité pour une société à la fois d’accueillir les personnes souffrantes et de les éliminer.
 
Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir! »
 
Notre gentillesse québécoise nous entraîne, par faiblesse aussi, à pratiquer la naïveté volontaire. Nous avons voulu croire que la Commission Mourir dans la dignité serait une enquête honnête sur la question. Sur des questions aussi graves, tout comme ce fut le cas par exemple pour la confessionnalité des écoles ou le cours ECR, il nous faudra apprendre la forte prudence qui ne présuppose pas la pureté d'intention de l'adversaire et l'honnêteté de ses tactiques... Notre naïveté volontaire, notre lâcheté, ce sont nos enfants qui en paient le prix et nos personnes âgées, les personnes les plus faibles qui ont besoin de nous pour défendre leurs droits.
Laissez un commentaire

François Hollande veut ouvrir le débat sur l'euthanasie... sans prononcer ce mot qu'il ne saurait voir!

La procédure semble bien établie. On ouvre le débat avec une petite commission pour soi-disant prendre le pouls de la population. Cette population intéressée par la question, composée d'experts et d'organismes spécialisés affirment très majoritairement qu'elles refusent catégoriquement l'euthanasie, solution morbide et sanguinaire, pour développer sur tout le territoire un réseau de soins palliatifs de qualité.

Le gouvernement, heureux d'avoir fait sortir des mots de la bouche de ces organismes et experts, pour faire croire à la population que leur expérience et leurs paroles sont entendues, affirme qu'il les a écoutés et qu'il doit maintenant ouvrir la porte au "mourir dans la dignité" dans des circonstances exceptionnelle, peu importe qu'elle ne soit justifiée en aucune façon selon les organismes et experts toujours, mais cela, on ne le dit pas...

Après le Québec où l'on a gaspillé le temps et l'argent des contribuables avec la commission "mourir dans la dignité", la France. Voici la réponse très intelligente d'une député française sur ce débat.:

« Que les choses soient claires : débattre de la possibilité pour une société d’approuver le fait qu’une personne est bonne à mourir, mais aussi de délivrer un permis de tuer, ne peut en aucun cas être noble et digne« , déclare Christine Boutin, Présidente du PCD. « J’en appelle à la cohérence : notre mission est de tenter de faire disparaitre la souffrance, pas les personnes souffrantes. Notre mission est aussi d’épargner aux personnes la souffrance morale de voir inscrit dans la loi leur statut de personne « euthanasiable » ou « bonne à tuer ».

« Tout cela doit mener à clore le débat. Les dérives seraient terribles. De plus, le politique n’a pas à légiférer sur le droit d’une personne à vivre ou à mourir, poursuit la Présidente.

Créer une Commission qui débatte de la possibilité de légaliser l’euthanasie, comme le propose François Hollande, est indigne en soi et antinomique.

Indigne, car nous décidons d’inscrire dans la loi un état à partir duquel une vie n’a plus de sens, une personne humaine plus de valeur. De plus, nous décidons de délivrer un permis de tuer à des médecins, dont le rôle est de soigner, d’accompagner la souffrance.

Antinomique, car nous ne pouvons défendre à la fois la légalisation de l’euthanasie et le développement des soins palliatifs. Nous ne pouvons demander aux médecins à la fois de se battre pour aider les personnes à vivre dans les meilleures conditions possibles, et de les tuer. Nous ne pouvons tenir la nécessité pour une société à la fois d’accueillir les personnes souffrantes et de les éliminer.

Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir ! »

 

Notre gentillesse québécoise nous entraîne, par faiblesse aussi, à pratiquer la naïveté volontaire. Nous avons voulu croire que la Commission Mourir dans la dignité serait une enquête honnête sur la question. Sur des questions aussi grave, tout comme ce fut le cas par exemple pour la confessionalité des écoles, il nous faudra apprendre la forte prudence qui ne présuppose pas la pureté d'intention de l'adversaire et l'honnêteté de ses tactiques... Notre naïveté volontaire, notre lâcheté, ce sont nos enfants qui en paient le prix et nos personnes âgées, les personnes les plus faibles qui ont besoin de nous pour défendre leurs droits.

Laissez un commentaire

On évite pas les risques de mortalité maternelle par l'avortement légalisé!

C'est pourtant le raisonnement promu par maints scientifiques: pour éviter la mortalité maternelle évitons les grossesses par la contraception. Ce raisonnement risible est attaqué par un scientifique chilien, Elard Koch. Sur le blogue de Jeanne Smits du 17 juillet 2012:

Invité à prononcer une conférence magistrale à l’Université Anahuac de Cancun, au Mexique, le directeur de recherches du département de la Santé de l’Université du Chili, Elard Koch, a démontré à l’aide des données les plus récente que la légalisation de l’avortement n’est pas nécessaire pour améliorer la santé maternelle ou éviter les morts maternelles, notamment celles liées à l’avortement. (...)

Ce qui marche ?
 
« Augmenter le niveau d’éducation des femmes ; établir des programmes d’alimentation complémentaire ; promouvoir l’accès universel aux services de santé maternelle prénatale, périnatale et postnatale ; développer des unités d’urgence obstétrique et de soins spécialisés pour les cas complexes à haut risque (très importants dans la phase lente de réduction) ; encourager le développement sanitaire, comme l’accès à l’eau potable et aux réseaux d’assainissement. »


Parmi ces six facteurs, a-t-il précisé, la promotion de l’éducation des femmes est le plus important.
 
Meilleurs soins, meilleure hygiène, meilleur suivi des grossesses : que cela permette d’éviter les accidents mortels semble tomber sous le sens et les données du réel viennent donc le confirmer. Les promoteurs de l’avortement et de la contraception ont un autre raisonnement : qui dit moins de grossesses, et moins de grossesses menées à terme, réduit mécaniquement le nombre d’accouchements, et par le fait, les situations de risque et le nombre de morts – mais ce faisant n’améliore en rien la sécurité de celles qui accouchent…
 
L’autre argument des pro-avortement est d’éviter les interventions clandestines et les risques qui peuvent y être associés.
 
Elard Koch signale que la législation dissuasive qui fait de l’avortement une pratique « extrême » en cas de grossesse non désirée conduit à réduire sa fréquence : il a précisé, selon El Milenio, que beaucoup de femmes qui seraient prêtes à faire le choix de l’avortement n’y ont pas recours lorsque la loi pénalise l’intervention, et mènent leur grossesse à terme. Au contraire, a-t-il dit, la légalisation de la pratique produit un important changement culturel puisque l’avortement est alors employé comme un moyen de contrôle de la fertilité. Il a invoqué l’exemple des pays développés où l’avortement légalisé s’est accompagné d’une augmentation soutenue de l’avortement, spécialement chez les femmes jeunes qui en font une sorte de méthode contraceptive. (...)
Laissez un commentaire