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Selon le journal Le Devoir, le Ministre de la justice Rob Nicholson veut laisser les Québécois s'euthanasier...

Sur le site du journal Le Devoir du 15 janvier 2013, cette nouvelle qui annonce des bouleversements pour le Canada entier :

 

 

À Ottawa, le ministre de la Justice, Rob Nicholson, a fait savoir par l’entremise de son attachée de presse, Julie Di Mambro, qu’il ne s’opposerait pas à une loi québécoise en matière de fin de vie. « Il s’agit d’une question pénible et controversée qui a été débattue de façon exhaustive au Parlement. Nous respectons la décision du Parlement. »

Il nous semble probable que l'interprétation du journaliste du Devoir est inexacte. L'attachée de presse ne parlait probablement pas du Parlement québécois mais du Parlement fédéral. Si Rob Nicholson respecte le débat et la décision du Parlement fédéral, alors cela signifie qu'il devra empêcher la loi Québécoise permettant l'euthanasie, puisque le projet de loi introduit au fédéral en 2010 qui aurait légalisé l'euthanasie a subi une défaite écrasante par une marge de 228 contre 59.

Mais peut-être parlait-il vraiment du Parlement québécois. Alors si le gouvernement fédéral plie devant des actes criminels qui seront perpétrés au Québec avec l'accord du Parti Québécois au pouvoir, c'est qu'il n'a pas une très grande volonté de défendre la dignité des patients et que le sort des personnes en fin de vie à travers tout le Canada est extrêmement précaire... L'euthanasie sera-t-elle décriminalisé au Canada lors d'un prochain gouvernement dirigé par un certain Trudeau?

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L'Église catholique d'Angleterre de nouveau persécuté en raison de son opposition au «mariage» gai?

Sur le blog de Jeanne Smits du 15 janvier 2013:

(Stèle de Thomas More rappelant sa décapitation. Son refus de reconnaître le second « mariage » du  roi  Henry VIII lui valut ce traitement particulier pour soigner sa liberté de conscience...)

 

 

 

Un quart du clergé catholique anglais – 1.054 prêtres et pas moins de treize évêques et responsables de communautés religieuses – ont co-signe une lettre ouverte dans The Daily Telegraph pour mettre en garde contre les conséquences pour les catholiques de la légalisation du « mariage » des couples de même sexe. Le Royaume-Uni, tout comme la France, est dans la dernière ligne droite de l'adoption d'un projet voulu par le Premier ministre conservateur (?) David Cameron et son gouvernement de coalition.
 

Leur liberté d'expression est menacée, affirment-ils, mais aussi la liberté de pratiquer la foi catholique.
 

Voici le texte intégral de la lettre, sous le titre « Effets pénaux de la loi sur le mariage homosexuel » : 

Monsieur – Après des siècles de persécution, les catholiques ont pu, dans des temps plus récents, exercer les professions (NDLR : judiciaires) et participer pleinement à la vie de de ce pays.
 
La légalisation du marriage des couples de même sexe, dût-elle être adoptée, aura de nombreuses conséquences juridiques, en restreignant sévèrement la capacité des catholiques à enseigner la vérité sur le mariage dans leurs écoles, leurs institutions caritatives ou leurs lieux de culte.
 
Cela n'a aucun sens de soutenir que les catholiques et les autres pourront encore enseigner leur doctrine sur le mariage dans les écoles et dans d'autres lieux s'ils sont censés en même temps soutenir le point de vue contraire.
 
La complémentarité naturelle entre un homme et une femme conduit au mariage, vu comme un partenariat pour toute la vie. Cette union aimante – en raison de leur complémentarité physique – est ouverte aux nouvelles vies et à l'éducation des enfants.
 
Voilà ce qu'est le mariage. C'est pourquoi le mariage n'est possible qu'entre un homme et une femme. Le mariage, ainsi que le foyer, les enfants et la vie de famille qu'il engendre, est la fondation et la pierre de construction de base de notre société.
Nous exhortons les membres du Parlement à ne pas avoir peur de rejeter cette législation maintenant que les conséquences en sont plus visibles.
 

(...) 

Pour les prêtres qui ont été à l'origine de la lettre et les nombreux évêques, pères abbés et confrères qui les ont rejoints, c'est la combinaison des lois d'égalité et autres lois contre la discrimination en raison de l'« orientation sexuelle » notamment, et d'une éventuelle loi sur le « mariage » des couples de même sexe qui, mécaniquement, musèleront les catholiques dans leurs lieux de culte et d'action éducative ou caritative, mais qui en outre les exposeront à des persécutions qui pourront aboutir à les exclure de nombre de métiers ou de professions. La liberté de prêcher pourrait aussi en être menacée, notamment pour les aumôniers militaires, des prisons ou des hôpitaux.
 

Le journaliste, John Bingham, cite Mgr Philip Egan, tout nouvel évêque de Portsmouth, pour qui le ton de la lettre est « dramatique », mais en aucun cas « exagéré ». « Cest vraiment Orwellien de vouloir définir le mariage », a-t-il dit, ajoutant que ces mots-là sont durs, mais qu'« une chose comme celle-ci est totalitaire ». Il a ajouté craindre de voir les prêtres arrêtés comme « homophobes » ou « fanatiques ». 

Un théologien d'Oxford de renom, le prêtre catholique Andrew Pinsent, signataire de la lettre, renchérit :
 

« Nous sommes très sensibles à tout cela sur le plan historique car évidemment, la Réforme a commencé en Angleterre à propos du mariage. Henri VIII aurait pu obtenir le pardon pour son adultère mais il n'en a pas voulu, il voulait contrôler le mariage et redéfinir ce qu'était un mariage, et ce qu'il n'était pas. Parce que l'Eglise n'a pas voulu faire de concession sur ce point, trois siècles de grands bouleversements au sein de la société anglaise s'en sont suivis, et du point de vue catholique la vie a été très difficile. Ce que nous craignons maintenant, c'est qu'un maillage de lois est en train d'être mis en place qui violerait notre liberté de conscience. »

Mais cette persécution est déjà commencé en Angleterre. L'Agence de Presse zenit.org du 15 janvier 2013 relate ces condamnations :

L'ECLJ (Centre Européen pour le droit et la justice)est extrêmement préoccupé par la décision rendue aujourd'hui par la quatrième section de la Cour européenne des droits de l'homme et souhaite que ces affaires soient renvoyées devant la Grande Chambre.
 
La CEDH a jugé aujourd'hui que le Royaume-Uni n'a pas violé la Convention européenne des droits de l'homme dans trois des quatre affaires de Nadia Eweida, Shirley Chaplin, Lillian Ladele et Gary McFarlane contre le Royaume-Uni, en ce qui concerne le droit de chrétiens à ne pas être discriminés dans leur travail en raison de leur conscience et religion (affaires nos. 48420/10, 59842/10, 51671/10 et 36516/10).
 
Dans ces quatre cas, les employés chrétiens de différentes confessions ont été sanctionnés par leur employeur, et ont même perdu leur emploi, pour avoir agi selon leur foi et leur conscience : en portant une chaînette avec une petite croix autour du cou (cas de Mmes Eweida et Chaplin), et en refusant d’enregistrer les partenariats civils pour homosexuels (cas de Mme Ladele). Dans le cas de M. McFarlane, conseiller conjugal, ce dernier a été licencié après avoir partagé avec ses supérieurs ses doutes quant à sa capacité personnelle à conseiller les couples de même sexe (résumé des faits des affaires ci-dessous).
(...)
Il convient de rappeler que Shirley Chaplin a porté sa croix autour de son cou pendant des années sur son lieu de travail sans qu’aucun problème ne se pose, et que Gary McFarlane a seulement fait part à ses supérieurs de ses problèmes de conscience quant à sa capacité à conseiller des couples de même sexe en tant que thérapeute de couple. En ce qui concerne Lillian Ladele, elle travaillait à l’état civil de la commune de Islington bien avant que la loi introduisant un partenariat civil pour homosexuel n’entre en application au Royaume-Uni. Par conséquent, elle n'a jamais accepté de prendre cette responsabilité : elle aurait facilement pu être affectée à un autre poste de travail. Elle a été dénoncée par des collègues homosexuels.
 
Le plus inacceptable dans cette décision est que la majorité de la Section a estimé que le licenciement des employés était légitime et surtout proportionné à la volonté d'appliquer « les politiques d'égalité et de diversité » de l'employeur, lesquelles visent à lutter contre les discriminations sexuelles, raciales et religieuses. Comment peut-on considérer comme « proportionné » le licenciement d’un salarié alors qu'il aurait été possible et même aisé pour l'employeur de l’affecter à un autre poste ou une autre tâche ? Le refus par les employeurs d’accueillir les demandes de leurs employés et leur licenciement n’est rien d’autre qu’une sanction idéologique maximale. (...)
 

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Un comité de juristes experts québécois remet son rapport sur l'euthanasie

Sur le site de Radio-Canada du 15 janvier 2013:

(le comité de juristes experts « propose plutôt que le Procureur général du Québec puisse déterminer de ne pas déposer de poursuite contre quiconque aiderait quelqu'un d'autre à mourir en conformité avec les dispositions de la future loi. »)

 

Le comité de juristes experts sur la mise en oeuvre des recommandations du rapport Mourir dans la dignité propose de revoir l'encadrement juridique de la fin de la vie pour permettre aux personnes mourantes de décider du moment et du lieu de leur mort et pour mieux protéger les personnes vulnérables.

Le comité, présidé par l'avocat Jean-Pierre Ménard, a remis mardi son rapport à la ministre responsable du dossier Mourir dans la dignité, Véronique Hivon, qui souhaite présenter un projet de loi sur la question d'ici la fin de l'année.

Dans son rapport, Jean-Pierre Ménard constate que les progrès de la médecine ont forcé l'évolution du droit, qui reconnaît maintenant aux patients « un large pouvoir de décider du temps et de la manière de mourir. » En ce qui concerne la pratique, cependant, ce droit n'est pas toujours pris en compte.

Le comité estime qu'il faut donc mieux encadrer les droits des patients de décider comment terminer leur vie.

Il suggère notamment que le législateur reconnaisse un ensemble de droits aux personnes mourantes, dont le droit à l'information, le droit à l'autonomie décisionnelle, le droit à la confidentialité et le droit à choisir leur lieu de fin de vie.

« On pense qu'au niveau de la loi, on devrait privilégier le plus possible le droit des citoyens d'assurer la dignité de leur fin de vie » — Jean-Pierre Ménard, président du comité

Pour le comité, une préoccupation majeure était d'assurer la protection des personnes vulnérables. C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne recommande pas de modifications au Code criminel, mais propose plutôt que le Procureur général du Québec puisse déterminer de ne pas déposer de poursuite contre quiconque aiderait quelqu'un d'autre à mourir en conformité avec les dispositions de la future loi.

 L'aide médicale à mourir devrait être introduite dans le continuum de soins de fin de vie. Ce type de soins serait réservé aux personnes majeures, aptes à consentir à des soins, atteintes d'une maladie grave et incurable, qui ne présentent aucune perspective d'amélioration et qui éprouvent des souffrances physiques ou psychologiques insupportables.

Source: Rapport du comité de juristes experts

Le comité recommande également au Collège des médecins de modifier son code de déontologie afin de clarifier les droits des patients et les responsabilités des professionnels en accord avec la loi.

« D'aucune façon le comité ne recommande quoi que ce soit qui pourrait faire en sorte qu'une personne puisse se voir imposer de quelque manière que ce soit un processus de fin de vie qu'elle n'aurait pas sollicité ou demandé » — 

Pas d'«imposition», mais beaucoup de pressions morales pour les patients qui encombreront les lits...

« Avez-vous pensé à mourir dans la dignité? »

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La « Grande Noirceur » fut plus lumineuse que la petite « révolution tranquille »...

Le mythe de la « Grande noirceur » répandu par les auto-proclamés enfants-martyrs de cette époque, Jacques Godbout et Jacques Hébert, entre autres, tombe en lambeaux. De plus en plus d'historiens et économistes apportent les preuves que la situation québécoise s'améliorait plus rapidement avant la « révolution tranquille » qui a endetté le Québec et entraîné la déchéance du système de santé, du système d'éducation et de l'entretien des infra-structures d'une ville comme Montréal! Sur le site de Newswire.ca du 15 janvier 2013:

 

 

(Il est reconnu maintenant que Duplessis a fait mieux pour l'économie et l'instruction, entre autres, au Québec, que ses successeurs, à commencer par l'orgueilleux Jean Lesage)

 

  

La plupart des historiens prétendent que le Québec a connu une période sombre durant la « Grande Noirceur ». Pourtant, les données statistiques de l'époque contredisent cette interprétation. Loin de connaître le déclin relatif et le retard croissant suggérés par les livres d'histoire, le Québec a plutôt vécu une période de « Grand rattrapage » économique et social de 1945 à 1960. C'est ce que montre Vincent Geloso, candidat au doctorat en histoire économique à la London School of Economics, dans une publication qu'il signe aujourd'hui avec l'Institut économique de Montréal (IEDM).

Au chapitre de l'éducation supérieure par exemple, pour chaque tranche de 100 Ontariens qui possèdent un diplôme universitaire, seulement 71 Québécois en détiennent un en 1951. Dix ans de « Grande Noirceur » plus tard, cette proportion passe à 85. Durant la « Révolution tranquille », le Québec recommence à perdre du terrain et ce chiffre baisse à 78 en 1981. Les plus récentes données disponibles indiquent que ce ratio est maintenant de 80.

De plus, la croissance économique durant les années d'après-guerre est elle aussi caractérisée par un grand rattrapage. En effet, l'écart entre le revenu personnel disponible par habitant du Québec par rapport à celui du reste du Canada a été réduit de 8,8 points de pourcentage de 1945 à 1960, mais seulement de 3,7 points additionnels de 1960 à 1975.

« L'instauration d'un État plus interventionniste à partir des années 1960 n'aura donc pas accéléré le rattrapage du Québec. Au mieux, on observe que le progrès entamé des années plus tôt par rapport aux autres provinces se poursuit à un rythme un peu plus lent. Au pire, on voit s'effriter des gains comme pour l'éducation supérieure », conclut M. Geloso.

 

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Le Parti Québécois aimerait déposer un projet de loi cet été permettant de tuer les patients au Québec

Sur le site du journal La Presse du 15 janvier 2013:

(Le gouvernement Marois sera-t-il le premier gouvernement québécois permettant aux médecins de tuer leurs patients? Alors Pauline Marois devra répondre de tous ces morts par euthanasie devant l'histoire. Son rêve d'écrire l'histoire sera alors réalisé : elle prendra place aux côtés des Trudeau, Simone Veil, Henry Morgentaler et autres calamités qui n'ont laissé pour plus important souvenir que celui du sang sur leurs mains.)

(Québec) Le gouvernement Marois compte déposer cette année, peut être même avant l'été, son projet de loi pour mettre en oeuvre les conclusions du rapport du printemps 2012 sur le droit de mourir dans la dignité, a indiqué ce matin la ministre déléguée à la Santé, Véronique Hivon.

En rendant public un volumineux rapport sur l'état du droit, mardi, le président du comité mandaté par Québec l'an dernier, Me Jean-Pierre Ménard, a souligné qu'il n'est pas question d'ouvrir la porte au «suicide assisté», permis dans certains pays. «L'ouverture est petite... très petite», a-t-il insisté.

Le projet de loi s'appuiera sur la compétence du Québec en matière de santé. Il n'autorisera donc pas des gestes qui relèveraient du Code criminel. 

 Les patients ne pourront demander l'interruption des soins que «quand la mort est présente», qu'il sont en fin de vie, atteints d'une maladie incurable et en proie à des souffrances psychologiques ou physiques devant lesquelles la médecine est impuissante.

 Dans le cas d'un patient atteint d'alzheimer, un mandataire pourra demander la fin des soins seulement si le patient y a consenti au moment où il était conscient. Ce consentement ne devra pas être antérieur à cinq ans. Aussi, l'imminence du décès devra être évidente, a expliqué Me Ménard. Le Collège de médecins est à réfléchir sur le cadre à établir pour ces pratiques, a ajouté Mme Hivon. (...)
 

-Le patient ne pourra demander l'interruption des soins que « quand la mort est présente »... Si la mort est « présente », alors pourquoi faut-il la provoquer??? 

-En proie à des souffrances psychologiques «devant lesquelles la médecine est impuissante». C'est pour ces raisons que les médecins Belges ont expédié des jumeaux, parce qu'ils craignaient (souffrance psychologique devant laquelle la médecine est impuissante...) souffrir d'une prochaine cécité...

Après l'avortement sur demande, le Parti Québécois veut instaurer progressivement l'euthanasie sur demande. Si cela arrivait, ce serait une tache indélébile dans l'histoire du parti et une honte constante pour ses futurs membres.

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Pourquoi les pro-vie refusent la redéfinition du mariage pour inventer un « mariage » gai?

Plusieurs se sont de nouveau posé la question. Nous avions traduit un article de LifeSitenews qui expliquait notre position. Le voici reproduit ci-bas: 

Texte tiré du site Lifesitenews du 27 Novembre 2012 (Traduction CQV)

Pourquoi les pro-vie refusent la redéfinition du mariage des lobbys gais?

(Alliance Vita marchant contre le "mariage" gai en France)

On se demande souvent pourquoi beaucoup de gens impliqués dans le mouvement pro-vie sont également intéressés aux questions liées à l'homosexualité. Ils se demandent surtout si la défense du mariage traditionnel a vraiment quelque chose à voir avec être pro-vie.  

La réponse à cette question est simple : être pro-vie est bien plus que sauver des bébés. Il s'agit aussi de lutter pour l'épanouissement de la personne humaine à chaque étape du chemin, depuis la conception jusqu'à la naissance, pendant l'enfance, l'âge adulte, jusqu'à la mort naturelle. Il s'agit de promouvoir une « culture de la vie. »

C'est pourquoi de nombreux pro-vie ne sont pas seulement préoccupés par l'avortement : ils abordent également l'euthanasie, le clonage, l'homosexualité et d'autres questions de la vie et de la famille, qui, après un deuxième coup d'œil, se trouvent être tous reliés entre eux. Si vous avez une vision d’ensemble, il est facile de voir que ce sont les éléments chauds à l’échelle internationale, ne laissant aucune nation ou localité indemne.

La raison pour laquelle le mouvement pro-vie met tellement de temps et d'énergie à mettre fin à l'avortement en particulier, est que nier le « droit à la vie » est la plus grave injustice. Le droit à la vie est le fondement de la jouissance de tous les autres droits. Lorsque ce droit est enlevé aux plus vulnérables d'entre nous, alors les droits de quiconque ne sont plus sécurisés. Il n'y a pas de vraie justice, simplement la domination du plus faible par le plus fort, la survie du plus apte. L'avortement est vraiment le genre d’intimidation le plus meurtrier.  

Au petit-déjeuner national de prière, en 1994, à Washington, Mère Teresa a appelé l'avortement le « le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui ». Elle a dit que l'avortement était une « guerre contre l'enfant — une mise à mort directe de l'enfant innocent —. assassiné par la mère elle-même ». Elle fait astucieusement remarquer que « si nous acceptons qu'une mère puisse tuer son propre enfant, comment pouvons-nous dire à d'autres gens de ne pas s'entre-tuer? » 

Oui, nous pro-vie, devons nous battre pour les enfants à naître et pour garantir leur droit à la vie. Mais nous devons aussi lutter pour que les enfants soient nés et élevés dans des conditions qui leur permettront de s'épanouir en tant que personnes humaines.

L'environnement qui est le plus propice à l'épanouissement de la personne humaine — sans exception — est la famille humaine composée d'un homme et d'une femme unis dans une union à vie appelée mariage. Les nombreuses études successives nous ont démontré cela à plusieurs reprises. (Cliquez ici et ici et ici pour voir un compte-rendu de ces études.)

La guerre contre le mariage et la famille

Mais il y a une guerre sans précédent contre la famille aujourd'hui qui semble vouloir éteindre cette unité sociale la plus fondamentale. La guerre a été menée plus intensément au cours des 100 dernières années. 

Les destructeurs de la famille ont commencé par le fractionnement du lien entre maris et femmes. Ils ont fait cela en introduisant la contraception dans l'acte sexuel, sous le couvert de la « liberté sexuelle ». Avec la contraception, les conjoints prennent le trésor intime de la fertilité et le sacrifient sur l'autel de la liberté sexuelle de manière à accroître leur disponibilité sexuelle « sans conséquence ». 

Mais en faisant abstraction de la « personne entière » par l’exclusion de la fertilité, la contraception amène les maris et les femmes à regarder l’autre simplement comme une occasion de stimulations pour atteindre l’orgasme. Leur respect et leur amour pour l'autre a souffert puisque personne n'aime être dévalué et personne n'aime être utilisé comme un outil pour le plaisir de quelqu'un d'autre. Le mouvement pour la contraception a commencé à gagner du terrain dans la première partie du 20e siècle et a atteint son apogée à la fin des années 1960. Le mariage a été affaibli et les retombées destructrices du mouvement de la contraception sont toujours actuelles.  

L'utilisation généralisée de la contraception conduit à la nécessité d'une légalisation de l'avortement comme une solution à l’échec de la contraception. Les couples qui s'étaient fermés au don de la vie exigent un moyen rapide et facile de s’exonérer de responsabilités « indésirables ». Avec le fait que les enfants ne sont plus considérés comme étant le couronnement du mariage, le mariage a été encore affaibli.  

Tôt après le mouvement de la contraception est venu le mouvement du « divorce sans faute » dans le milieu des années 1950. Les couples utilisant les contraceptifs qui avaient goûté le mauvais fruit d'utiliser l'autre pour son plaisir égoïste avaient besoin d'un moyen rapide et facile de sortir de ce qui était censé être une relation permanente, mais qui avait horriblement mal tourné. Avec la fidélité mise hors mariage, le mariage a été encore plus affaibli.  

Brisés, broyés, enfants meurtris

Les « innovations sociales » mentionnées ci-dessus ont toujours donné lieu à la souffrance des enfants innocents. La contraception fait du tort aux enfants en ce qu'elle ferme le cœur et l’esprit d'un adulte au don d’une vie nouvelle. L'avortement blesse les enfants en les tuant par les moyens les plus brutaux et les plus horribles qu'on puisse imaginer. Et bien sûr, le divorce ravage la formation physique, psychologique et morale de l'enfant.  

Ces innovations sociales entraînent la faillite du mariage, en le dépouillant pratiquement de sa fonction naturelle de nourrir une nouvelle vie humaine. 

Puis vint l'innovation sociale la plus extrémiste. Le mariage serait maintenant dépouillé de ses aspects biologiques, des qualificatifs d’« homme et femme ». La logique conduisant à ce remaniement était imparable. Une fois que le mariage n'était plus considéré comme une union pour le plaisir de créer et d'entretenir nouvelle vie humaine, il n'y avait plus de raison de maintenir cette union exclusive entre un homme et une femme. À l'heure actuelle, le cadre culturel du mariage traditionnel est tellement ravagé par la contraception, le divorce, l'avortement qu'il est incapable de résister à l'assaut soigneusement planifié par les militants homosexuels.  

Le cri de guerre des militants homosexuels pour « l'égalité » nous a amenés là où nous sommes aujourd'hui, le Canada ayant changé la définition du mariage en 2005, avec un grand nombre d'États américains qui ont récemment emboîté le pas. Et ils étaient en mesure d’atteindre cet objectif en raison de l'affaiblissement du mariage traditionnel.

Les activistes homosexuels ont réussi à tromper le monde occidental en leur faisant croire que leur absolument stérile activité homosexuelle est aussi bénéfique pour la société que l'acte fructueux entre un mari et sa femme qui produit naturellement des enfants. Avec la poussée sociale pour changer la définition du mariage est venu un état d'esprit correspondant consistant à dire que la masculinité et la féminité, la paternité et la maternité, sont totalement sans importance pour la formation d'un enfant.  

Maintenant, avec le mariage traditionnel pratiquement défini hors de la réalité, les enfants vont souffrir plus que jamais. Ils vont souffrir parce que l'établissement où ils se développent le mieux est devenu socialement une faillite. Les hommes et les femmes, en abandonnant le mariage comme une “base sociale signifiante”, auront encore des enfants ensemble, mais pas dans l'environnement qui favorise le mieux l'épanouissement d’un nouvel être humain. Les enfants vont souffrir encore plus alors que les couples gais et lesbiens, marchant fièrement sous la bannière juridique nouvellement redéfinie du “mariage”, tenteront, et l’ont déjà fait, d’élever et former les enfants.  

Une étude publiée cette année indique cependant que l'expérience sociale du “mariage” homosexuel ne fera rien d'autre que des dommages graves aux enfants. Les enfants élevés par des parents gais et lesbiens ont beaucoup plus de problèmes sociaux et de santé mentale par rapport aux enfants issus d'une famille biologique intacte. La recherche a montré non seulement qu'il y avait une différence majeure entre les enfants des deux groupes, mais a souligné que l'instabilité familiale est une “marque caractéristique” des relations homosexuelles.  

Les erreurs sociales que nous faisons en tant que société, et que nous faisons en ce moment, pèsent lourdement sur les épaules des enfants. Ils sont les victimes innocentes de l'expérimentation sociale et sont devenus moralement et même physiquement écrasés et brisés. Ce sont eux qui sont devenus pulvérisés au nom des soi-disant “liberté, égalité et progrès”. 

Être pro-vie à la base

Ces faits surprenants éclairent pourquoi tant de militants pro-vie soulignent constamment la recherche qui soutient le mariage traditionnel. C'est pourquoi ils prennent tellement au sérieux les questions liées à l'homosexualité, attirant l'attention sur les attaques qui sévissent contre le mariage traditionnel.  

Les dirigeants de la guerre culturelle savent que l'éducation sur cette question est la première étape nécessaire à la construction d'une campagne massive pour protéger les enfants contre le refus délibéré de leur accorder un papa et maman dans un mariage stable. Ils savent que le bien-être des enfants dépend d’un renversement de la tendance culturelle pour favoriser un vrai mariage. Un environnement instable, moralement désordonné n'a pas de place pour enseigner aux enfants comment vivre, comment devenir tout ce qu'il ou elle est censé être, comment apprendre à être un être humain libre et responsable.  

C'est pourquoi les pro-vie doivent se battre pour le mariage traditionnel, sans jamais compromettre la croyance que le mariage doit être librement conclu par un homme et une femme, que les époux doivent se donner d'eux-mêmes totalement, sans rien retenir, que la relation doit être fidèle jusqu'à la mort, et qu'elle doit être féconde en suscitant de nouvelles vies. C'est tout simplement la meilleure situation pour le moral de l'enfant, pour son épanouissement physique et mental.  

Être pro-vie, c’est être de garde contre tout ce qui menace cette institution sociale la plus précieuse, nécessaire à l'épanouissement humain. En luttant pour le vrai mariage, nous nous battons au nom des enfants. Nous nous battons pour eux, pour qu’ils aient une vie pleinement vécue. Dans notre lutte pour eux, nous assurons l'avenir même de l'humanité.

Défendre le mariage authentique a tout à voir avec être pro-vie. C'est d'être pro-vie, jusqu’au coeur. Allons donc maintenant nous retrousser les manches, aller au travail, et faire ce que les pro-vie font de mieux : la lutte en faveur des enfants.

Peter Baklinski détient une maîtrise en théologie avec une spécialisation sur le mariage et la famille (STM). Il poursuit un doctorat à l'Institut Jean-Paul II en Australie.
 

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Bilan final de la manifestation contre le « mariage » gai, 1 300 000 participants! Une très grande réussite... à renouveler!

Sur le blog de Jeanne Smits du 14 janvier 2013:

(L'humoristique Frigide Barjot en présence des responsables d'homovox et d'organismes composés de personnes homosexuelles s'opposant au «mariage» gai)

 

Oui, nous étions bien 1,3 million dimanche dans les rues de Paris, pour une des manifestations les plus spectaculaires que la capitale ait jamais connues, organisée en moins de deux mois, avec des cars qui continuaient d’être loués jusqu’à l’avant-veille de l’événement. Les braves gens et les gens braves qui ont supporté le froid piquant, piétiné des heures avant de pouvoir quitter leur lieu de départ, venant souvent de très loin, avec enfants, poussettes et sandwiches, pour parcourir 4, 5 ou 6 kilomètres en vagues serrées, y ont mis leur temps, leurs moyens souvent modestes, et surtout tout leur cœur.
 
Ils n’étaient… nous n’étions pas là pour revendiquer des droits ni pour chercher un quelconque avantage matériel. Nous étions là pour défendre le bon sens, le droit naturel, le bien commun.
 
Voilà quelque chose de suffisamment incompréhensible pour le pouvoir pour qu’il se soit trouvé désemparé et même qu’il ait paniqué devant le phénomène. La veille au soir – me souffle-t-on – l’afflux de voitures aux portes de Paris conduisait la préfecture à imaginer un chiffre de participation bien plus élevé que ce qu’on avait avancé auparavant : 700 000 à un million et demi de personnes.
 
Le lendemain, même affolement. A 17 heures – il restait encore des flots de personnes sur les trois cortèges de la Manif pour tous et aussi les troupes de la manifestation catholique de Civitas à dénombrer – lorsque le comptage de la préfecture de police à atteint les 700 000. Ordre étant donné de diviser ce chiffre par deux, c’est celui de 340 000 qui a été annoncé.
 
A la grande colère de certains : les chiffres réels, fuités par des officiers, allaient être donnés beaucoup plus tard dans la soirée. Même les organisateurs de la Manif pour tous, rompant avec l’habitude de multiplier les statistiques par deux, n’avaient pas osé y croire, mais oui, nous étions 1 300 000. 50 à 60 000 côté Civitas, ce qui est considérable, vu l’interminable attente place Pinel dans l’attente de voir vidée la place d’Italie où un regrettable « cordon sanitaire » maintenait les cathos à distance.
 
Avec bien des couvertures de manifestations à mon actif, je peux témoigner de l’attitude exceptionnelle des forces de l’ordre. Je n’avais jamais vu cela : des policiers et des CRS avenants, regardant passer les immenses grappes humaines si pacifiques avec une bienveillance quasi paternelle, répondant même aux questions (inouï !) et ponctuant leur propos d’un souriant « Bonne marche ! »
 

Le gouvernement ne veut rien entendre? Les organisateurs appellent déjà à une nouvelle manifestation...

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Deux chercheurs Turinois réclament de nouveau le droit à l'avortement post-natal des bébés nouveaux nés

Sur le blog de Jeanne Smits du 12 janvier 2013:

 

 

(Alberto Giubilini, l'un des deux « chercheurs » italiens)

 

Francesca Minerva et Alberto Giubilini, deux chercheurs italiens en Australie, plaidaient début 2012 pour qu'on puisse tuer les bébés après leur naissance pour les mêmes motifs qui autorisent leur élimination avant leur naissance.

Vendredi, à l'université de Turin, ils ont remis ça, rapporte Lucia Bellaspiga dans l'Avvenire. En une phrase on ne peut plus claire :
 

« Si nous pensons que l'avortement est moralement permis parce que les fœtus n'ont pas encore les caractéristiques qui confèrent le droit à la vie, vu que ces caractéristiques font aussi défaut aussi bien aux nouveau-nés, l'avortement post-natal devrait lui aussi être autorisé. »
 

Cela dépasse, note avec justesse la journaliste, le cas des enfants à naître souffrant d'une malformation : puisque la détresse économique « justifie » des avortements au motif que le fœtus n'a pas le statut de personne, pourquoi ne pas permettre cet « avortement post-natal » en ce cas.
 

Les deux chercheurs de l'université de Melbourne, d'origine italienne, ont indiqué qu'il s'agissait de la première fois où ils ont été invités à parler en Italie et que c'est pour eux une occasion très importante.
 

Ils ont signalé que leur pensée n'est pas novatrice, puisque dès les années 1970 Peter Singer en exprimait de semblables : ce qui change chez Giubilini et Minerva, c'est leur « volonté de rendre explicites certaines conséquences normatives et tenir compte des implications socio-économiques : si celles-ci sont importantes pour autoriser l'avortement, alors elles le sont aussi si l'enfant est déjà né. »
 

Singer, l'utilitariste, lui, parlait d'enfants trisomiques ou souffrant d'autres imperfections qui rendraient leur vie indigne d'être vécue. « Nous acceptons que la trisomie 21 et les autres maladies sont une bonne raison pour avorter, afin de protéger ainsi les intérêts de ceux qui auront la charge d'élever cette personne, mais la cohérence veut que cela vaille aussi pour tuer un nouveau-né après la naissance. »
 

Pour accéder au statut de personne, il ne suffirait pas de ressentir la douleur ou le plaisir mais « un développement neurologique supérieur » et pouvoir prévoir par rapport aux attentes futures qu'il existe « un intérêt pour la vie : un nouveau-né ne l'a pas ».
 

La prétention de se croire supérieur à un autre être humain, est le signe souvent irrémédiable d'une grande bêtise.  

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Euthanasie de deux frères jumeaux en Belgique par crainte de souffrances causées par la surdité et la perte de la vue

Sur le site de lavenir.net du 12 janvier 2013 :

(Les freres jumeaux Guy et Marc, euthanasié parce qu'ils craignaient de souffrir de leur prochaine cécité)

 

ANVERS - Pour la première fois au monde, de «vrais jumeaux» ont fait usage du droit à l’euthanasie. Les deux hommes de 45 ans, habitant en région anversoise, étaient nés sourds et avaient peur de devenir aveugles.
(...)
La loi belge autorise l’euthanasie si le demandeur en exprime lui-même le souhait et si les médecins constatent une souffrance insupportable. Les deux frères ne souffraient pas d’une maladie en phase terminale et ne présentaient pas de douleurs physiques, mais les médecins de l’hôpital UZ Brussel ont toutefois accédé à leur demande.

Les deux hommes ont été euthanasiés le 14 décembre dernier.
 

Mais ne vous inquiétez pas, les membres de la Commission Mourir dans la Dignité qui ont enquêté en Belgique nous ont assuré qu'ils n'ont constaté aucune pente glissante ni en Belgique, ni en Hollande. Et parions qu'ils peuvent également nous assurer qu'ils n'en verront jamais...

RTL.BE nous apporte cette information:

La Belgique a été le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à légaliser l'euthanasie, le 28 mai 2002. Celle-ci est reconnue comme "un droit pour chaque malade à poser ses choix en termes de vie et de mort pour autant qu'il se trouve dans les conditions édictées par la loi". En l'occurrence, le patient doit être, au moment de sa demande, majeur (ou mineur anticipé), capable et conscient. La demande doit être formulée de manière volontaire, réfléchie et répétée, et ne faire l'objet d'aucune pression extérieure. Le patient doit se trouver dans une situation médicale sans issue, avec une souffrance physique et/ou psychique constante, insupportable et inapaisable. Enfin, l'état du patient doit résulter d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable.

Une version élargie de la loi en 2002

De son côté, le médecin n'est pas obligé de pratiquer l'euthanasie. Il revient donc au patient de trouver un médecin qui accède à sa demande. Dans le cas de deux frères, les médecins de l'UZ Brussel ont accepté leur demande de les laisser mourir le 14 décembre, en dépit du fait que ni l'un ni l'autre ne souffrait de maladie en phase terminale. Quelques jours après leur décès, le PS a présenté une modification de la loi de 2002 pour l'étendre aux mineurs et aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer
 

Et après les mineurs et les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, quelle sera la suite de cet état stable et permanent sans danger de pente glissante, selon notre humoristique commission Mourir dans la dignité?

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Photos de la manifestation contre le « mariage » gai à Paris

À voir, sur le site de TVA nouvelles du 13 janvier 2013.

À voir également, le site enfantsjustice.wordpress.com qui donne photos et témoignages de l'ambiance de la manifestation, ainsi que de nombreux articles (ici et ici) sur les conséquences négatives de «l'homoparentalité ».

 

 

 

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