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Article digne de Dan Brown sur l'Opus Dei dans le journal Le Devoir... ou comment discréditer les opposants à l'euthanasie

(Photo : cforchaos sur flickr.com, licence Creative Commons)

C'est l'auteur de fictions américaines qui serait insulté que l'on compare ses œuvres de fictions rocambolesques à l'article paru dans le Devoir du 31 octobre 2013. Mais comme la journaliste le cite comme référence, nous ne pouvions que l'associer à cet article. Avec toutes nos excuses à M. Dan Brown pour les atteintes à sa crédibilité de romancier qui pourraient s'en suivre. Voici un extrait de cet article :

Ottawa — L’Opus Dei, cette organisation ultracatholique et ultrasecrète rendue sombrement célèbre par le best-seller Da Vinci Code, est derrière au moins six médecins ou individus qui se sont déplacés à Québec pour dire leur désaccord relativement au projet de loi sur l’aide médicale à mourir. Ce groupe religieux, qui ne compte que 210 membres au Québec, est représenté de manière disproportionnée dans les rangs des opposants.  

(...)

L’Opus Dei est une association de laïcs catholiques faisant partie de l’Église. De stricte obédience papiste, le groupe suscite la  méfiance du fait de son caractère secret : les membres sont invités à ne pas révéler leur affiliation. On y encourage les pratiques de mortification, notamment la flagellation et le port du cilice deux heures par jour.

Ah oui, parmi les centaines de milliers d'opposants au projet de loi 52, la journaliste a trouvé six membres de l'Opus Dei... Ce qui l'inquiète énormément... Tout comme le fait que ces catholiques soient des papistes... Incroyable!

L'Opus Dei a tout de même jugé bon de prendre le temps de répondre et Le Devoir a publié cette réplique à son article. Sur le site du Journal Le Devoir du 1er novembre 2013 :

Si on a si peur que les convictions religieuses teintent les prises de position, est-ce à dire que seuls les athées ont droit de s’exprimer?

par Isabelle Saint-Maurice - Porte-parole de l’Opus Dei au Canada 

L'article « Mourir dans la dignité - L’influence discrète de l’Opus Dei » publié le 29 octobre dans Le Devoir reflète un malaise qu’il me semble important de relever et de clarifier. Les idées soulevées dans l’article touchent la sécularité, l’autonomie personnelle, la liberté de conscience et le respect pour la vie privée.
 
L’Opus Dei est une institution laïque de l’Église catholique. Ce sont donc des personnes laïques qui en font partie. Ses membres y reçoivent une éducation sur la foi tant sur le plan intellectuel que spirituel. Chacun pense et réfléchit sa foi. L’institution comme telle n’a pas d’autre raison d’être que de l’outiller pour vivre sa foi dans son individualité et avec sa propre personnalité. On n’accepterait pas de se faire dire quoi penser, comment agir ou ne pas agir. Si c’était le cas, personne n’en voudrait, ce qui n’est pas le cas.
 
L’accent est surtout mis sur la responsabilité personnelle lorsqu’on parle de formation dans l’Opus Dei. Personne ne se fait dire et ne peut dire à qui que ce soit de prendre une couleur politique déterminée ou une ligne d’action sociale ou culturelle particulière. Ceci explique pourquoi aucun membre ne peut s’approprier de représenter l’Opus Dei, car comme institution, elle n’a pas de ligne d’action autre que d’aider les chrétiens à être cohérents avec leur foi en la vivant dans la vie courante. Le seul qui peut parler au nom de l’Opus Dei est le prélat et les vicaires des différentes circonscriptions géographiques où oeuvre l’Opus Dei, directement ou à travers leur porte-parole.
 
Quand on arrive à un sujet qui relève de la loi naturelle et donc du code moral judéo-chrétien, ce n’est pas non plus l’Opus Dei qui dicte aux membres comment penser et quoi faire sinon l’enseignement de l’Église catholique clairement exposé dans le Catéchisme de l’Église catholique (révisé et publié en 1992 par le pape Jean-Paul II). Les membres de l’Opus Dei, comme beaucoup de catholiques, y adhèrent en pleine connaissance de cause et en toute liberté et responsabilité personnelle.
 
Pas de motif caché
 
On reproche à l’Opus Dei de ne pas divulguer la liste de ses membres et de là, bien souvent lui vient l’étiquette d’association secrète. Les membres individuellement sont totalement libres de dire leur appartenance à l’Opus Dei à qui que ce soit. La non-divulgation de la liste de ses membres relève du respect de la vie privée de chaque individu. Il ne devrait pas être difficile de comprendre cette manière d’agir puisqu’elle est pratique courante dans nombre d’associations culturelles et professionnelles. Aucun médecin ne donnerait la liste de ses patients au journaliste ou à quiconque appellerait à son bureau pour obtenir cette information. Cela relève du sens commun.
  
(...)

Et pourquoi alors faudrait-il qu’un catholique mentionne qu’il fait partie de l’Opus Dei ? Pour pousser plus loin l’exemple, est-ce qu’un athée devrait dire qu’il est athée avant de parler en commission parlementaire sur sa position sur l’euthanasie ?

Peur des convictions
 
Au coeur de toute cette question est la peur que les convictions religieuses teintent les prises de position. À ce prix, seulement les athées auraient pleinement droit au débat sur la place publique. Ils apportent pourtant eux aussi leurs couleurs particulières et leur conception de l’être humain. La neutralité est une construction idéologique et une illusion. Il est évident que chaque personne arrive avec son bagage d’éducation, de valeurs, de lectures, etc.
  
(...) 

 

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Réflexion sur l'apport des croyants au débat sur l'euthanasie

Sur le site de Ouest-France.fr du 1er novembre 2013 :

 

(Martin Luther King en 1964)

(Photo Library of Congress, sans copyright)

 

 

(...)

L'habitant de la société de consommation, à force de s'employer à fabriquer de lui-même une image valorisante, oublie d'apprivoiser sa fragilité. Lorsque survient la maladie ou les épreuves de la vie, alors ses repères factices s'effondrent : il ne peut plus « paraître », il est exclu du jeu, il n'est plus « utile». Devant son miroir brisé, démuni, il devient extrêmement vulnérable.Dans de telles circonstances, la possibilité de l'euthanasie et, dans certains pays, du suicide assisté pose un grave problème. Comment, dans des moments de grande vulnérabilité, résister aux sirènes mensongères ? Celles qui murmurent que lorsqu'un individu n'est plus « utile » ou qu'il « coûte cher » à la société, l'acte ultime de sa liberté serait d'accepter qu'il soit mis fin à ses jours ?

 Relever la visière du quotidien

Ce qui est présenté comme un acte de liberté ou comme un sacrifice nécessaire est, en réalité, une terrible aliénation, une soumission de l'être humain au conditionnement d'une société aveuglée par son matérialisme. Cette aliénation est combattue par les sources des religions monothéistes. En rappelant la Présence divine, elles ouvrent un espace de liberté entre la personne et la pression de la société. Elles invitent « ceux qui croient au ciel comme ceux qui n'y croient pas » à relever la visière du quotidien, à s'interroger, à se tourner vers l'infini, à refuser les jougs qui la réduiraient à n'être qu'un pion au milieu d'une masse manipulable, à reconnaître que la vie déborde de toute part les constructions humaines. Les racines des religions démasquent l'imposture des systèmes qui prétendent s'ériger en guide des consciences. Il est donc important que les grandes religions puissent prendre part au débat public. En France, le Comité national d'éthique se prononce sur ces questions. En septembre, une grande partie de ses membres a été renouvelée. Le Monde a qualifié « d'évolution marquante », le fait que « plus aucun religieux ne fera partie du Comité. » (1) Que signifie leur éviction ? Les critiques se sont concentrées sur deux points : certains y voient une manoeuvre en vue des prochains débats sur la fin de vie, la PMA etc. ; d'autres, le retour d'une laïcité sectaire empêchant les grandes religions de prendre part au débat public. Les mois à venir apporteront les réponses à ces questions. Cependant, les discussions éthiques sont l'affaire de tous car elles dessinent la société de demain ainsi que la ligne de démarcation entre la pression publique et la liberté de la personne fragile. Il serait dangereux de se priver du questionnement de ceux qui considèrent que l'être humain est sacré et qui refusent que sa mort puisse être déterminée en fonction des modes du moment, des contingences économiques ou des pressions sociales. (1) Le Monde, 21 septembre 2013.

Jeanne Emmanuelle Hutin

 

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Censure par les médias

(Les romans de Dan Brown : les sources d'inspiration « historiques » de certains journalistes de grands médias au Québec.)
 
Nos médias ne sont pas censurés au Québec, mais certains pratiquent une censure systématique, que ce soit sur la question de la charte de la laïcité ou sur celle de l’euthanasie, le contrôle de l’information devient carrément malhonnête.
Nous recevons à Campagne Québec-Vie nombre de témoignages de personnes envoyant des commentaires respectueux aux journaux, répondant à d’autres commentaires, mais jamais publiés. Le but manifeste est de faire croire à une grande majorité de partisans de l’euthanasie et à une quasi-inexistence de l’opposition, une opposition marginale de groupes décrits selon l’image proposée par l’auteur de fiction rigolote Dan Brown, celui qui a mis en scène comme personnage important de son récit qu’il qualifiait d’historique, un moine de l’Opus Dei! Cet auteur partage une connaissance approfondie du mouvement, comparable à celle de la journaliste qui s’est attaqué à l’appartenance au groupe de six des centaines de milliers de personnes opposées à l’euthanasie au Québec, connaissance telle qu’il ignore cette donnée pourtant si élémentaire qu’il n’existe pas de moines dans l’Opus Dei et qu’il n’y en a jamais eu…
Que ce soit certains journaux ou certains postes de télévision, on ne parle plus d’informations, mais de pure campagne de propagande, de censure et déformation des positions adverses, de malhonnêteté intellectuelle. Il est extrêmement important de s’en souvenir lorsque vous consulterez ces outils « d’information » qui n’ont plus le souci d’être des lieux d’échanges, mais qui ont des objectifs politiques très clairs.
Les opposants à l’euthanasie sont très nombreux au Québec et majoritaires dans le monde. Ici, il n’est pas possible pour l’instant de déterminer réellement qui est favorable ou pas à l’euthanasie, la ministre Hivon ayant décidé de reformuler la définition de l’euthanasie pour soustraire son injection létale du terme réprobateur que l’humanité y a apposé. C’est la raison pour laquelle 60 % de la population québécoise ne sait pas de quoi elle parle quand elle utilise l’expression doucereuse d’«aide à mourir dans la dignité»…
« Mourir dans la dignité »! Tout comme les tueurs à gages travaillent plutôt à l’« équilibre des populations mafieuses » dans nos sociétés.
Nous ne cesserons pas le combat malgré les insultes gratuites visant à nous faire taire. Le journaliste Jean-Jacques Samson dans le Journal de Montréal peut bien traiter les groupes opposés à l’euthanasie de démagogiques, sans prendre la peine d’expliquer, ou plus vraisemblablement, sans être capable d’expliquer en quoi l’argumentation contre l’euthanasie serait démagogique, nous pouvons, nous, dire pourquoi lorsqu’il affirme que les critères de la ministre Hivon sont « très serrés », pourquoi, comme l’affirmait des médecins belge et américain ayant étudié son projet de loi, ces critères ne protègent personne. Par des termes non définis (« fin de vie » par exemple), la ministre laisse toute grande ouverte la porte à toutes les interprétations.
Avec une apparence de critères, nous aurons bientôt, étape par étape, comme c’est le cas pour l’avortement, une euthanasie sur demande pour toute personne affirmant vivre des souffrances insupportables. Il serait discriminatoire de refuser un « soin » visant à soulager la douleur aux personnes qui ne seraient pas en fin de vie. Qui pourra contester à la personne souffrante le droit de recevoir le « soin » si cher à la ministre Hivon?
Mais toutes ces attaques sont aussi des plus encourageantes. Elles sont le signe d’une conscience de la force des opposants à l’euthanasie, de la force imparable de leur argumentation, appuyée sur les témoignages de médecins et personnels infirmiers venant des pays ayant décriminalisé l’euthanasie.
Et comme cette argumentation ne peut être vaincue (jamais la Ministre Hivon n’a répondu à l’argumentation des médecins en soins palliatifs), il ne reste que l’insulte gratuite… et le détournement de langage pour que le maximum de personnes ne sache pas de quoi l’on veut parler exactement avec « l’aide à mourir dans la dignité »… Surtout, comme c’est le cas actuellement, il faut laisser cette confusion entre acharnement thérapeutique et euthanasie…
Oui, messieurs les journalistes, nous continuons le combat, en route vers la Cour Suprême et l’application du Code criminel. Ce ne sont pas des journalistes qui y siègent, on peut espérer qu’ils ne savourent pas le Code Da Vinci, rêvant de complot des moines de l’Opus Dei… qu’ils ne manipuleront pas les définitions, pour ne pas appeler un crime un crime… qu’ils ne traiteront pas de démagogues les opposants à l’euthanasie, parce qu’ils ne sauraient répondre à leurs arguments.
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Colloque sur l'éducation catholique

(Photo : Mgr Christian Lépine par Peter Potrowl  sur wikimedia, licence Creative Commons)

Vous êtes invités à un colloque sur l'éducation catholique, samedi le 7 décembre 2013, sous la présidence de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.

Au programme: ressaisir la mission éducative des parents, connaître le droit parental et les choix éducatifs, école et école-maison. Nous aurons aussi l'occasion de réfléchir sur le projet éducatif scolaire catholique, avec monsieur Paul Donovan, directeur du Collège Loyola.

De plus, notre invitée spéciale de France, Anne Coffinier, présidente et co-fondatrice de Créer son école,  partagera avec nous son expérience avec les écoles indépendantes en France, souvent fondées et gérées par des parents.

voir: http://www.creer-son-ecole.com

SVP inscrivez-vous auprès de l'APCQ, dont le courriel et les téléphones sont tout en bas de ce courriel.

et partagez cette invitation.

Au plaisir de vous voir au colloque,

Marie Bourque

vice-présidente, APCQ

PS N'hésitez pas à me téléphoner pour plus d'information.

tél:  514 484-0524

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L’Association des parents catholiques du Québec – APCQ, sous la présidence de Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal, présente

Colloque sur l’éducation catholique – L’éducation, un projet de famille et d’école

Samedi, le 7 décembre 2013 de 9H00 à 17H00

Au Grand séminaire de Montréal

2065, rue Sherbrooke Ouest, Montréal QC  H3H 1G6

·Mgr Christian Lépine – L’éducation de l’enfant : noble mission des parents

·Anne Coffinier, de France, présidente et cofondatrice de l'Association Créer son école – Choix parental et liberté en éducation

·Jean-Yves Côté, avocat – Le droit parental et les choix éducatifs au Québec

·Paul Donovan, directeur de l'École secondaire Loyola – Le projet scolaire catholique

Animation pour enfants et adolescents, messe à 16H00. Dîner servi sur place ; possibilité d’apporter votre lunch.

Inscription : 20 $/adulte ; dîner : 10 $/personne, gratuit pour les 12 ans et moins.

Réservations: [email protected] – Téléphone : 514-276-8068 ou 514-279-0670

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Sondage sur l'euthanasie dans le journal Le Droit du 31 octobre 2013

N'hésitez pas à cliquez ici pour aller voter non à ce sondage sur la légalisation de l'euthanasie. Voici la question :

Selon vous, l'État doit-il favoriser l'aide médicale pour mettre fin à la vie ?

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« Je trouve souvent que l'on exagère ce passé-là, je commence à en avoir ras le bol d'entendre parler de la grande noirceur »

Sur le site du journal Le Soleil du 31 octobre 2013 :

 

 

(Photo : Non à la charte par  Mathias-Garabedian sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

 

(Québec) Mgr Gérald Cyprien Lacroix est profondément inquiet de la tournure que prend le débat sur la charte des valeurs québécoises, qu'il conteste. Avec le «procès public» que subit la religion selon lui, l'archevêque de Québec se demande même si la province n'entre pas dans une grande noirceur.

C'est en évoquant les propos des «Janette» sur le joug de l'Église catholique que le prélat en arrive à cette conclusion sur le texte de loi proposé par le Parti québécois visant notamment à bannir le port de signes religieux dans la fonction publique.

«Je trouve souvent que l'on exagère ce passé-là, je commence à en avoir ras le bol d'entendre parler de la grande noirceur, je me demande des fois si, à certains égards, on n'est pas en train d'entrer actuellement dans une grande noirceur quand on veut faire un procès public des religions», déballe l'archevêque.

«Il me semble que nous ne sommes pas en train de rassembler les Québécois. Ce que je vois depuis que ça circule, c'est de plus en plus de divisions, de peurs, de craintes de l'autre et de l'étranger», expose-t-il.

(...)

«Est-ce que ce serait trop fort de dire que c'est une tempête dans un verre d'eau? Je trouve que ça ne méritait pas une charte», finit par trancher celui qui croit néanmoins que l'on peut penser à certaines balises pour les fonctionnaires en autorité. Il ne voit cependant aucun inconvénient à être soigné par une musulmane avec un voile ou un catholique avec une petite croix dans le cou.

L'archevêque de Québec fait également écho à la Commission des droits de la personne, qui soutient que la charte des valeurs québécoises contrevient à la Charte des droits et libertés. Selon lui, l'idée de restreindre le port de signes religieux s'oppose notamment à la liberté d'expression publique. «Je trouve qu'il y a de quoi pour nous faire réfléchir», conclut-il. 
 

(...)

 

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« On ne me fera jamais accroire(...) qu'une injection létale est un médicament, jamais » - Mgr Lacroix

Sur le site du journal Le Soleil du 31 octobre 2013 :

(Le primat de l'Église catholique du Canada réfute le détournement de langage de la ministre Véronique Hivon)

(photo : Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec de Claude Boucher, sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

(Québec) «On ne me fera jamais accroire que l'euthanasie, c'est un acte médical, qu'une injection létale est un médicament, jamais.» L'archevêque de Québec, Mgr Gérald Cyprien Lacroix, est tranchant lorsqu'il est question du projet de loi sur l'aide médicale à mourir et juge qu'en ouvrant cette porte, la province s'expose à des dérapages.

Premièrement, les mots utilisés ne lui plaisent pas. «Je suis préoccupé quand j'entends ce vocabulaire autour de l'euthanasie. L'acte de mettre fin à une vie n'est pas une aide médicale, je regrette», tient-il à mettre au point. S'il se dit heureux que les Québécois aient pu débattre du sujet sereinement, le religieux croit cependant que la question n'est pas vidée, au contraire.

D'ailleurs, il a sursauté lorsque le ministre de la Santé a présenté le projet de loi et qu'il a dit qu'il y avait «consensus dans la société québécoise». Or, rien n'est plus faux selon l'archevêque, qui cite en exemple le vote de mardi à l'Assemblée nationale où la moitié des libéraux se sont opposés à l'adoption de principe sur le texte.

«Le monde médical a toujours été là pour soigner, accompagner et aider à guérir. Jamais provoquer la mort. Si vraiment ça nous préoccupe de voir des gens souffrir et à l'agonie, les soins palliatifs sont le chemin à prendre», fait-il valoir, ajoutant au passage que la souffrance existe depuis «la création du monde».

(...)
 

Mgr Gérald Cyprien Lacroix n'a, par ailleurs, pas du tout été convaincu des études présentées en provenance d'Europe et devant prouver qu'il n'y aurait pas de dérapage. «Entrouvrir la porte pour moi, c'est très dangereux», affirme-t-il, ajoutant sarcastiquement qu'il serait peut-être intéressant, dans un contexte de population vieillissante où les soins coûtent cher, de se débarrasser des personnes lourdement handicapées pour lesquels nous estimons qu'ils n'ont plus de qualité de vie.

«Je n'ai pas confiance, je trouve que ce n'est pas un bon choix de société pour un Québec qui a toujours aimé la vie et qui s'est toujours battu pour vivre et survivre. (...)
 

Que ce soit en Hollande ou en Belgique, les dérapages sont quotidiens. La Commission « Mourir dans la dignité » et la ministre Véronique Hivon ont perdu toute crédibilité en refusant de voir ce que tout le monde voit, y compris la commission d'enquête française qui deux ans auparavant, ne recommandait surtout pas d'imiter la Belgique et la Hollande...

 

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Des effets de l'alcoolisme sur l'embryon dès le 17e jour de la grossesse

Sur le site de Radio-Canada du 31 octobre 2013 :

(Photo : l'alcool qui rend flou de Mamsel*D sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

Chaque année au Nouveau-Brunswick, environ 70 bébés naissent avec des troubles causés par la consommation d'alcool de la mère pendant la grossesse.

La pédiatre Nicole LeBlanc a travaillé d'arrache-pied pour mettre sur pied le Centre d'excellence sur l'alcoolisation fœtale, le seul du genre à l'est de l'Ontario.

« Plusieurs de ces jeunes-là ont été barouettés d'un système à un autre système à un autre système. Vraiment, il y avait un manque dans la coordination, dans la façon d'adresser ces jeunes-là », explique-t-elle.

Selon Mme LeBlanc, les effets de l'alcool pendant la grossesse sont encore méconnus.

L'embryon est le plus fragile à l'alcool entre la 17e et la 24e journée après la conception alors que beaucoup de femmes ignorent qu'elles sont enceintes.

Selon les statistiques, 60 % des gens atteints d'alcoolisation fœtale auront des problèmes avec la justice s'ils ne reçoivent pas les soins adéquats.

« Ce sont des gens qui ont beaucoup de défis au niveau d'être capable de faire des bons choix, de comprendre les conséquences, de reconnaître le bien du mal. » — Nicole LeBlanc, pédiatre

(...)

« Dans certaines études, on a démontré que ce sont les femmes éduquées, professionnelles dans la trentaine qui commencent à être plus à risque parce que souvent ces gens-là vont prendre des consommations sur une base sociale plus régulière », ajoute Mme LeBlanc.
 

(...)

À 17 jours de la conception, pour beaucoup de personnes désirant vivre dans le déni, l'enfant à naître n'est ni vivant, ni un être humain...

 

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L’abbé Raymond Gravel ouvre la porte au suicide par euthanasie -- s'il était député provincial, il aurait voté pour l'euthanasie

Campagne Québec-Vie a réglé à l’amiable avec l’Abbé Gravel, mais voilà que nous devons de nouveau parler de notre abbé. Dans une entrevue sur les ondes de Radio-Canada du 30 octobre 2013, l’abbé Gravel affirme envisager l’euthanasie comme porte de sortie :
« Dieu ne veut pas qu'on souffre, mais malheureusement, la vie fait mal. Lorsqu'il n'y a plus d'espoir du tout, il n'y a plus de survie. Alors, je crois qu'on ne peut pas imposer à tout le monde la souffrance. Selon moi, elle est négative et je ne veux pas la vivre. Je laisse la porte des possibilités ouverte lorsque le moment sera venu. »
(…)
« Moi j’ai toujours dit que, Mon Dieu auquel je crois ne veut pas que je souffre, mais la vie est faite de façon que l’on n’a pas à s’inventer des souffrances, la vie se charge de nous en donner. Alors qu’est-ce qu’on fait devant la souffrance, on essaie de l’enrayer le plus possible, mais il y a une partie qu’on ne peut pas rien faire donc il faut la subir. Ça, j’ai de la misère. Et là je me dis il faut que je trouve un moyen de l’enrayer cette souffrance-là qui a aucun médicament pour l’enrayer là, faut que je trouve une solution. Et c’est là que je trouve que le projet de loi de Mme Hivon devient intéressant. C’est que lorsqu’il y a plus d’espoir du tout de survie, et conscient de ce qui nous arrive, je pense que c’est là, je peux comprendre des personnes qui demandent à mourir. Et je pense que c’est possible. » (…)
« Je n’ai pas encore fait la demande officielle, dire, je veux en finir avec la vie. Mais je laisse une porte ouverte, parce que c’est possible que ça arrive le jour où le médecin va me dire “Il n’y a plus rien à faire, le cancer des os c’est très souffrant, et la médication est insuffisante. Alors là je vais y penser par deux fois parce que je sais que ce que l’on fait actuellement, ce qui est permis par la loi et par l’Église, c’est que l’on va mettre des gens dans le coma pour ne pas qu’ils souffrent. Mais qu’est-ce qu’on fait quand on fait cela?” (…)
Les gens qui sont en phase terminale, parfois on va augmenter la médication, et ça va les faire mourir plus vite. Donc on ne veut pas voir cette réalité-là, mais cela fait partie de nos programmes de nos pratiques actuelles. Là je me dis, il ne faut pas être hypocrite non plus. Il faut voir.
-Donc vous êtes tout à fait pour ce projet de loi si je vous comprends bien?
-Oui, mais avec des modifications, comme Mme Hivon disait, pour apporter les modifications qu’il faut pour pas que ça devienne dangereux pour les personnes qui ne décident pas par elle-même. »
Malheureusement l’abbé Gravel rapporte ici les préjugés que l’on entend couramment et qui ne correspondent pas à la réalité.
Une dose de morphine savamment utilisée ne donne pas la mort, elle soulage la souffrance et le patient meurt de sa mort naturelle. Et personne ne sait ce que vit une personne dans le coma palliatif. Combien de témoignages existe-t-il de personnes continuant de percevoir tout ce qui se passait dans son entourage?
Nous l’invitons à lire le témoignage de spécialistes en soins palliatifs qui lui enlèveraient plusieurs peurs infondées. Il trouvera dans le livre « Ombres et lumières en fin de Vie » du spécialiste en soins palliatifs Patrick Vinay, plusieurs observations scientifiques qui viendront faire tomber nombre de ces préjugés basés sur l’ignorance de soins que beaucoup prétendent connaître.
Et pour ce qui est de son ouverture à demander l’euthanasie, à ce qu’on le tue, ne sait-il pas que dans sa religion, son Dieu a eu des paroles très claires sur le fait de ne pas tuer? Comment peut-il envisager de demander à ses médecins de lui enlever la vie?
Comment peut-il prétendre représenter une Église dont jour après jour, il conteste l'enseignement? L'abbé Gravel parlait d'hypocrisie dans l'entrevue. Dans l'Église catholique il y a une doctrine partagée par tous les catholiques. L'abbé Gravel est libre de ne pas la partager, mais qu'il ait du moins l'honnêteté intellectuelle de ne plus se dire catholique. Il peut se dire chrétien, inspiré par le Christ, mais qu'il laisse de côté un catholicisme avec lequel il n'a rien à voir... Surtout sur des points aussi grave que le meurtre par « compassion »...
 
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Excellente entrevue avec la députée Christine St-Pierre sur le projet de loi 52 (euthanasie)

Pour écouter l'entrevue sur Radio X (91,9 FM), cliquez ici. Mme St-Pierre mentionne que les députés sont à l'écoute des citoyens. N'hésitez pas à leur écrire, les rencontrer, leur téléphoner.

(photo : Simon Villeuneuve sur  wikimedia.com, licence Creative Commons)

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