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Censure par les médias

(Les romans de Dan Brown : les sources d'inspiration « historiques » de certains journalistes de grands médias au Québec.)
(Photo de glamismac sur flickr.com, licence Creative Commons)
 
Nos médias ne sont pas censurés au Québec, mais certains pratiquent une censure systématique, que ce soit sur la question de la charte de la laïcité ou sur celle de l’euthanasie, le contrôle de l’information devient carrément malhonnête.
Nous recevons à Campagne Québec-Vie nombre de témoignages de personnes envoyant des commentaires respectueux aux journaux, répondant à d’autres commentaires, mais jamais publiés. Le but manifeste est de faire croire à une grande majorité de partisans de l’euthanasie et à une quasi-inexistence de l’opposition, une opposition marginale de groupes décrits selon l’image proposée par l’auteur de fiction rigolote Dan Brown, celui qui a mis en scène comme personnage important de son récit qu’il qualifiait d’historique, un moine de l’Opus Dei! Cet auteur partage une connaissance approfondie du mouvement, comparable à celle de la journaliste qui s’est attaqué à l’appartenance au groupe de six des centaines de milliers de personnes opposées à l’euthanasie au Québec, connaissance telle qu’il ignore cette donnée pourtant si élémentaire qu’il n’existe pas de moines dans l’Opus Dei et qu’il n’y en a jamais eu…
Que ce soit certains journaux ou certains postes de télévision, on ne parle plus d’informations, mais de pure campagne de propagande, de censure et déformation des positions adverses, de malhonnêteté intellectuelle. Il est extrêmement important de s’en souvenir lorsque vous consulterez ces outils « d’information » qui n’ont plus le souci d’être des lieux d’échanges, mais qui ont des objectifs politiques très clairs.
Les opposants à l’euthanasie sont très nombreux au Québec et majoritaires dans le monde. Ici, il n’est pas possible pour l’instant de déterminer réellement qui est favorable ou pas à l’euthanasie, la ministre Hivon ayant décidé de reformuler la définition de l’euthanasie pour soustraire son injection létale du terme réprobateur que l’humanité y a apposé. C’est la raison pour laquelle 60 % de la population québécoise ne sait pas de quoi elle parle quand elle utilise l’expression doucereuse d’«aide à mourir dans la dignité»…
« Mourir dans la dignité »! Tout comme les tueurs à gages travaillent plutôt à l’« équilibre des populations mafieuses » dans nos sociétés.
Nous ne cesserons pas le combat malgré les insultes gratuites visant à nous faire taire. Le journaliste Jean-Jacques Samson dans le Journal de Montréal peut bien traiter les groupes opposés à l’euthanasie de démagogiques, sans prendre la peine d’expliquer, ou plus vraisemblablement, sans être capable d’expliquer en quoi l’argumentation contre l’euthanasie serait démagogique, nous pouvons, nous, dire pourquoi lorsqu’il affirme que les critères de la ministre Hivon sont « très serrés », pourquoi, comme l’affirmait des médecins belge et américain ayant étudié son projet de loi, ces critères ne protègent personne. Par des termes non définis (« fin de vie » par exemple), la ministre laisse toute grande ouverte la porte à toutes les interprétations.
Avec une apparence de critères, nous aurons bientôt, étape par étape, comme c’est le cas pour l’avortement, une euthanasie sur demande pour toute personne affirmant vivre des souffrances insupportables. Il serait discriminatoire de refuser un « soin » visant à soulager la douleur aux personnes qui ne seraient pas en fin de vie. Qui pourra contester à la personne souffrante le droit de recevoir le « soin » si cher à la ministre Hivon?
Mais toutes ces attaques sont aussi des plus encourageantes. Elles sont le signe d’une conscience de la force des opposants à l’euthanasie, de la force imparable de leur argumentation, appuyée sur les témoignages de médecins et personnels infirmiers venant des pays ayant décriminalisé l’euthanasie.
Et comme cette argumentation ne peut être vaincue (jamais la Ministre Hivon n’a répondu à l’argumentation des médecins en soins palliatifs), il ne reste que l’insulte gratuite… et le détournement de langage pour que le maximum de personnes ne sache pas de quoi l’on veut parler exactement avec « l’aide à mourir dans la dignité »… Surtout, comme c’est le cas actuellement, il faut laisser cette confusion entre acharnement thérapeutique et euthanasie…
Oui, messieurs les journalistes, nous continuons le combat, en route vers la Cour Suprême et l’application du Code criminel. Ce ne sont pas des journalistes qui y siègent, on peut espérer qu’ils ne savourent pas le Code Da Vinci, rêvant de complot des moines de l’Opus Dei… qu’ils ne manipuleront pas les définitions, pour ne pas appeler un crime un crime… qu’ils ne traiteront pas de démagogues les opposants à l’euthanasie, parce qu’ils ne sauraient répondre à leurs arguments.
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