M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

L’abbé Raymond Gravel ouvre la porte au suicide par euthanasie -- s'il était député provincial, il aurait voté pour l'euthanasie

(Photo : Louperivois sur wikimedia.comLicence Creative Commons
Campagne Québec-Vie a réglé à l’amiable avec l’Abbé Gravel, mais voilà que nous devons de nouveau parler de notre abbé. Dans une entrevue sur les ondes de Radio-Canada du 30 octobre 2013, l’abbé Gravel affirme envisager l’euthanasie comme porte de sortie :
« Dieu ne veut pas qu'on souffre, mais malheureusement, la vie fait mal. Lorsqu'il n'y a plus d'espoir du tout, il n'y a plus de survie. Alors, je crois qu'on ne peut pas imposer à tout le monde la souffrance. Selon moi, elle est négative et je ne veux pas la vivre. Je laisse la porte des possibilités ouverte lorsque le moment sera venu. »
(…)
« Moi j’ai toujours dit que, Mon Dieu auquel je crois ne veut pas que je souffre, mais la vie est faite de façon que l’on n’a pas à s’inventer des souffrances, la vie se charge de nous en donner. Alors qu’est-ce qu’on fait devant la souffrance, on essaie de l’enrayer le plus possible, mais il y a une partie qu’on ne peut pas rien faire donc il faut la subir. Ça, j’ai de la misère. Et là je me dis il faut que je trouve un moyen de l’enrayer cette souffrance-là qui a aucun médicament pour l’enrayer là, faut que je trouve une solution. Et c’est là que je trouve que le projet de loi de Mme Hivon devient intéressant. C’est que lorsqu’il y a plus d’espoir du tout de survie, et conscient de ce qui nous arrive, je pense que c’est là, je peux comprendre des personnes qui demandent à mourir. Et je pense que c’est possible. » (…)
« Je n’ai pas encore fait la demande officielle, dire, je veux en finir avec la vie. Mais je laisse une porte ouverte, parce que c’est possible que ça arrive le jour où le médecin va me dire “Il n’y a plus rien à faire, le cancer des os c’est très souffrant, et la médication est insuffisante. Alors là je vais y penser par deux fois parce que je sais que ce que l’on fait actuellement, ce qui est permis par la loi et par l’Église, c’est que l’on va mettre des gens dans le coma pour ne pas qu’ils souffrent. Mais qu’est-ce qu’on fait quand on fait cela?” (…)
Les gens qui sont en phase terminale, parfois on va augmenter la médication, et ça va les faire mourir plus vite. Donc on ne veut pas voir cette réalité-là, mais cela fait partie de nos programmes de nos pratiques actuelles. Là je me dis, il ne faut pas être hypocrite non plus. Il faut voir.
-Donc vous êtes tout à fait pour ce projet de loi si je vous comprends bien?
-Oui, mais avec des modifications, comme Mme Hivon disait, pour apporter les modifications qu’il faut pour pas que ça devienne dangereux pour les personnes qui ne décident pas par elle-même. »
Malheureusement l’abbé Gravel rapporte ici les préjugés que l’on entend couramment et qui ne correspondent pas à la réalité.
Une dose de morphine savamment utilisée ne donne pas la mort, elle soulage la souffrance et le patient meurt de sa mort naturelle. Et personne ne sait ce que vit une personne dans le coma palliatif. Combien de témoignages existe-t-il de personnes continuant de percevoir tout ce qui se passait dans son entourage?
Nous l’invitons à lire le témoignage de spécialistes en soins palliatifs qui lui enlèveraient plusieurs peurs infondées. Il trouvera dans le livre « Ombres et lumières en fin de Vie » du spécialiste en soins palliatifs Patrick Vinay, plusieurs observations scientifiques qui viendront faire tomber nombre de ces préjugés basés sur l’ignorance de soins que beaucoup prétendent connaître.
Et pour ce qui est de son ouverture à demander l’euthanasie, à ce qu’on le tue, ne sait-il pas que dans sa religion, son Dieu a eu des paroles très claires sur le fait de ne pas tuer? Comment peut-il envisager de demander à ses médecins de lui enlever la vie?
Comment peut-il prétendre représenter une Église dont jour après jour, il conteste l'enseignement? L'abbé Gravel parlait d'hypocrisie dans l'entrevue. Dans l'Église catholique il y a une doctrine partagée par tous les catholiques. L'abbé Gravel est libre de ne pas la partager, mais qu'il ait du moins l'honnêteté intellectuelle de ne plus se dire catholique. Il peut se dire chrétien, inspiré par le Christ, mais qu'il laisse de côté un catholicisme avec lequel il n'a rien à voir... Surtout sur des points aussi grave que le meurtre par « compassion »...
 
Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire