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CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

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Nathalie Petrowski questionne sérieusement la place de la mère chez les Joël Legendre et Bombardier

Sur le site du journal La Presse du 30 avril 2014 :

(Photo : Marie-Lan Nguyen sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

(Sur le dos du bébé : Made in Papa + Maman)

 

 

(...)Ils n'ont rien inventé et ne font que recourir à une industrie florissante où le lien privilégié et intime entre une mère et son enfant est rompu et où la mère est compartimentée et découpée en tranches et en fonctions: celle qui fournit l'ovule, celle qui produit l'embryon, celle qui porte et qui expulse. (...)

Quant à la fameuse amie mère porteuse qui a permis à Joël et à Junior de réaliser leur «ardent désir», on sait qu'elle sera considérée comme une matante spéciale, mais surtout pas comme une mère. (...) la dame a signé une lettre d'entente stipulant que si jamais il arrivait quoi que ce soit à Joël ou à Junior, elle ne voulait rien savoir des jumelles. (...)

En d'autres mots, applaudissons chaleureusement cette totale et absolue déresponsabilisation d'une femme qui, même en cas de catastrophe ou de mort, refusera de s'occuper des jumelles qu'elle a portées pendant neuf mois. Avec des exemples d'altruisme comme celui-là, pas de doute: l'humanité a beaucoup d'avenir...

Il est incroyable que l'on doive aujourd'hui défendre l'importance pour un enfant d'avoir une maman!

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Le pro-vie de paille : Réponse à l'article féministe « pro-choix » sur Urbania

Un article paru sur le site du magazine Urbania est très révélateur. Tout en citant des paroles de pro-vie tout à fait approprié sur le manque de cohérence des pro- « choix » qui appelle bébé ou amas de cellules l’enfant à naître, selon le désir de la mère, indépendamment de ce qu’il est, l’auteur affuble sans gêne les pro-vie de différents comportements loufoques et fantasmatiques, tout droit sortis de son imagination fertile.

L’auteure affirme que la conception pro-vie des pro-choix est :

L’avorteuse de paille » est antinaissance. Elle n’aime pas les bébés et n’en veut surtout pas. Elle aime l’avortement. Elle aime qu’on le pratique le plus souvent possible, de façon récréative, ou « de confort ». Il est donc inconcevable que quelqu’un se positionnant pour le libre choix des femmes sur leur corps puisse un jour désirer devenir parent. L’avorteuse de paille est une dérivée de la féministe de paille, l’hystérique du mouvement du même nom : cette féministe de paille déteste les hommes, les tient en haine; elle est castrante, autoritaire, et, surtout, ne milite non pas pour l’égalité entre les sexes mais pour la domination féminine – ou du matriarcat institutionnalisé, comme le racontent les trolls privilégiés sur Internet.

Bravo pour l’imagination, mais ce n’est pas tout…

Il s’agit d’un sophisme, d’un gros épouvantail épeurant qui vise à décrédibiliser le mouvement féministe en brandissant le spectre de la castration. Si l’on ne peut vaincre le féminisme, on peut l’affaiblir en créant de toutes pièces une version fallacieuse de celui-ci. En inventant la misandre castratrice, on invente un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir. C’est un peu la même chose avec l’avorteuse de paille. Afin de décrédibiliser le mouvement pro-choix, on invente un personnage sanguinaire, haïssant tout ce qui a trait à la naissance et à l’enfance, et on l’attribue à l’ensemble de ceux et celles qui militent pour le choix de chacune de disposer librement de son corps. »

On invente un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir.

Merci de l’information. Nous on ne connaît pas ce procédé malhonnête, mais l’explication et l’illustration que vous en donnez est convaincante. Vraiment, votre caricature des pro-vie s'inventant des personnages maléfiques à combattre doit certainement faire peur à toute personne qui n’a jamais rencontré un pro-vie…

L’auteure continue :

Il faudrait rappeler à certains que “pro-choix”, ça veut précisément dire avoir le choix d’avoir un bébé, ou non. Nous ne sommes pas proavortement, nous sommes pro-choix. Les attaques mesquines et malsaines de certains médias et de leurs suiveux lambda ne sont rien d'autre qu'une tentative de contrôler ce choix, le choix d'UNE femme, et, ultimement, le choix DES femmes. »

Il faudrait rappeler à l’auteure que « pro-choix » signifie offrir un choix. Les seuls qui offrent une alternative à l’avortement, ce sont les pro-vie près des cliniques qui sont là pour aider matériellement et psychologiquement la femme qui veut avorter parce qu’elle affirme la plupart du temps « n’avoir pas le choix ». Les pro-vie offrent d’autres alternatives que l’élimination de l’enfant. Ils sont sur place et disponible pour référer les femmes aux centres d’aide aux femmes enceintes en difficultés. Les lobbys « pro-choix » n’ont qu’une action. Parler pour l’accès à l’avortement et aucune aide à offrir pour soutenir la femme qui aimerait pouvoir laisser la vie à son enfant. Voilà pour le « choix »

L’auteure continue :

« Je considère le mouvement anti-avortement comme étant fondamentalement antiféministe, puisque cela vise à empêcher les femmes à disposer de leur corps comme elles l'entendent. C'est un mouvement de contrôle sur les corps et les vies des femmes qui ne doit pas être confondu avec un amour de la vie - c'est un amour de la naissance, tout au plus, et encore là : de nombreux pro-lifers sont également opposés aux soins prénataux gratuits et accessibles.

Lorsque des “pro-vie” (entre guillemets de trois kilomètres) s’attaquent ainsi à la grossesse de Chelsea Clinton – ou de quiconque se déclare pro-choix, ils s’attaquent à leur droit d’avoir un enfant si elles (et ILS, ne l’oubliont pas) le désirent. »

Il faudrait que l’auteur explique encore ici ce qu’elle imagine lorsqu’elle parle de pro-vie opposé aux soins prénataux. Parle-t-elle des test servant à dépister les enfants atteints de trisomie 21 pour les éliminer? Comment pourrait-elle alors parler de « soins prénataux »…? L’auteur a raison de dire que nous nous attaquons au « droit » d’avoir un enfant selon le désir… Pour nous l’enfant est une personne à accueillir, et cette personne a des droits qui surpassent les « désirs » des parents. Le droit à ne pas être tué, par exemple, une fois qu’il est conçu.

Nous pourrions plutôt dire « Nous considérons le mouvement “pro-choix” comme étant fondamentalement anti-scientifique, puisqu’il vise à faire taire les données scientifiques sur l’enfant à naître pour défendre une idéologie féministe poussée à son extrémité. L’individualité de l’enfant à naître est déniée, son humanité refusée, parce qu’il gêne… C’est ainsi que les féministes “pro-choix” ne veulent reconnaître l’humanité de l’enfant que s’il est totalement sorti du sein de sa mère. C’est le type de dépendance à sa mère qui décide s’il est humain ou pas. À l’accouchement, un bébé qui a encore un pied dans le ventre de sa mère n’est toujours pas un humain et n’a aucun droit, alors qu’un prématuré à 21 semaines, parce qu’il dépend maintenant d’un incubateur, est lui considéré comme un humain.»

Pour s’attacher à un tel manque de cohérence, il faut être complètement obnubilé par une idéologie au point d’en perdre le jugement. Et il est effectivement très difficile de faire constater par une féministe pro-choix, les simples faits scientifiques…

L’auteure parle maintenant de CQV :

Et y’a la campagne Québec-Vie fait bon train. Cette organisation – ainsi que d’autres pro-vie – font pression auprès des divers paliers de gouvernement afin de restreindre l’accès à l’avortement, parfois avec succès, parfois non. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Ça n’est pas qu’au sud profond de la Bible Belt qu’on peut connaître le bonheur de se faire agresser verbalement et de se faire intimider physiquement par des lunatiques à prière lorsqu’on désire avoir recours à l’avortement : chaque année, Québec-Vie organise un gros 40 jours de vigile – des prières et des moyens de pressions divers – aux portes de cliniques de planning familial choisies.

Difficile de trouver une aussi belle caricature illustrant le procédé décrit dans l’article :

on invente un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir.

Si l’auteure de l’article avait assisté une seule fois au 40 jours pour la vie, elle aurait constaté que les participants se trouvent de l’autre côté de la rue, séparés par un boulevard St-Joseph très passant, de la clinique, et qu’ils ne peuvent donc pas parler aux personnes qui viennent pour se faire avorter. Il est vrai que nous avons l’occasion d’offrir notre aide verbalement en plus de nos pancartes proposant notre aide, à celles qui traverse la rue pour venir nous demander cette aide… C’est ainsi qu’à chaque 40 jours pour la Vie, des femmes prennent la décision de garder leur enfant, parce qu’elles ont rencontré des gens avec le cœur sur la main, prêts à leur venir en aide concrètement, ce qu’elle n’avait jamais trouvé dans le mouvement idéologique “pro-choix” préoccupé surtout de défendre une idéologie féministe, n’ayant pas le temps de s’occuper de couches…

Enfin l’auteur signe son article :

Je milite pour la justice sociale, l'égalité et le féminisme - des synonymes à mes yeux. Ayant suivi une formation en arts visuels, je poursuis mes démarches en recherche sociologique et j’écris présentement un livre sur l'itinérance qui sera publié prochainement chez VLB.

J’anime le tumblr LES ANTIFÉMINISTES – http://lesantifeministes.tumblr.com/
Pour me suivre : c’est Sarah Labarre sur Facebook et @leKiwiDelamour sur Twitter.

Nous, nous travaillons à offrir l’aide aux femmes enceintes en difficultés, pendant et APRÈS la grossesse, pour qu’elles trouvent le soutien nécessaire pour envisager la grossesse et l’éducation de leur enfant avec sérénité, ou qu’elles le confient ou donnent en adoption à un couple aimant en attente d’un enfant.

Nous, nous ne perdons pas de temps à inventer “un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir.», comme l’illustre l’article de l’auteur…

Nous ne défendons pas une idéologie. Seulement une mère et son enfant.

Nous, nous nous retroussons les manches et nous aidons.

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«Un bébé pour soi, pour répondre à un «besoin», ce n’est pas de l’amour. » Excellent article paru dans le courrier du Devoir

Sur le site du journal Le Devoir du 30 avril 2014, un article à lire en entier de l'auteure et conférencière Ginette Bureau, dont voici un extrait :

(Photo : wikimédia sans copyright)

 

 

 

(...)L’histoire québécoise est remplie de ces enfants adoptés qui, une fois adultes, ont fait des recherches acharnées pour retrouver leur mère biologique et ensuite leur père. On veut connaître d’où on vient. Connaître notre histoire, nos antécédents, mieux comprendre nos tendances, nos goûts préinscrits, nos réactions mystérieuses, bref, nous voulons retourner à nos racines. (...)

Qu’allons-nous raconter au petit bébé né d’une fiole de plastique choisie d’après une description physique et psychologique pour des parents homosexuels qui veulent se reproduire sans avoir recours à un partenaire de l’autre sexe ? (...)

Parce que l'auteur de l'article connaît cette vérité que l'on tente actuellement de passer sous silence, elle déplore la séparation de la mère « porteuse » et de l'enfant :

Un enfant, depuis sa conception, enregistre tout. Si, à la naissance de l’enfant, le père est absent et que la mère souffre de solitude, tout est capté par le corps de l’enfant. Il entend comment il est reçu. La voix a une telle importance, raconte Denis Vasse, qu’un jour, un prématuré qui n’allait pas bien dans son incubateur, et à qui les parents avaient souvent chanté une chanson pendant la grossesse, a réagi quand ceux-ci se sont unis pour lui chanter la même chanson.

Un enfant que l'on avorte défend comme il peut sa vie... La censure médiatique ne permet pas que les images d'échographie d'enfants pendant l'avortement soient télédiffusées.

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Euthanasie sans souffrance? Qui peut être certain qu'une injection létale tue rapidement et sans douleur?

Sur le site du journal Le Devoir du 30 avril 2014. Voici le résultat d'une injection létale sur un condamné à mort, cette semaine aux État-Unis :

(Devra-t-on se poser cette question bientôt : chambre d'hôpital ou chambre d'injection létale?)

(Photo : wikimedia.org, sans copyright)

(...)À 18h23, dix minutes après avoir reçu une injection létale, Clayton Lockett a été déclaré inconscient (...)

(...) trois minutes plus tard, sa respiration s'est agitée, ses muscles se sont contractés et il a serré les dents, en tentant de relever sa tête de l'oreiller.

Le directeur de la prison d'État a alors ordonné la fin de la procédure et la fermeture des stores de la salle d'exécution afin que les témoins assis dans une salle voisine ne puissent plus voir l'agonie.  (...)

Le patient est mort 43 minutes après, d'une crise cardiaque, et son avocat affirme que son agonie fut horrible à voir... Heureusement qu'on l'avait déclaré inconscient!

 

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Nouvelles dénonciations de Lise Ravary et Denise Bombardier des Québécois s'achetant des bébés fabriqués en Inde...

Sur le site du Journal de Montréal du 30 avril 2014, l'article de Denise Bombardier « Bébés québécois fabriqués en Inde » dont voici un extrait :

(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

 ils placent des embryons dans l’utérus de deux ou trois mères porteuses, des couveuses à vrai dire, qui vivent toute leur grossesse dans des centres réservés à cette fin. (...)

Il arrive que toutes les femmes qui ont reçu ces embryons tombent enceintes, auquel cas l’on en avortera une ou deux selon le désir des « clients » d’avoir un ou deux enfants.

De l'esclavage « patenté » au Québec.

Et l'article de Lise Ravary « Qui se tait consent » dont voici un extrait :

Coût de l’opération? Environ 70 000 $ US. La mère porteuse reçoit 4000 $. L’histoire ne dit pas combien sont payées celles qui doivent avorter.

En janvier 2013, le gouvernement indien a interdit le recours aux mères porteuses pour les couples homosexuels, mais la loi, dit-on, est facilement contournée.

(...)

Comme le soulignait le propriétaire d’une agence de Boston qui organise ces voyages au magazine français Le Nouvel Observateur : «Avec 250 millions de pauvres, l’Inde offre un vivier illimité de femmes.» Sans compter toutes celles qui se font bourrer d’hormones pour produire les ovules utilisés par ces cliniques. 

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Quelle est votre décision? Deux anecdotes sous forme de questions...

Deux anecdotes sur le site cai.org

(Ethel Waters)

(Photo : wikimedia sans copyright)

 

 

 

- Le père a la goutte, la mère la tuberculose. Ils ont quatre enfants. Le premier est aveugle, le deuxième est mort, le troisième est sourd et le quatrième a la tuberculose. Elle découvre qu'elle est enceinte à nouveau. Compte tenu de la situation extrême, pourriez-vous envisager de recommander l'avortement ?

- Un homme blanc a violé une fillette noire de treize ans et elle est tombée enceinte. Si vous étiez ses parents, pourriez-vous envisager de recommander l'avortement ?

Les personnes qui ont répondu oui à ces questions ont fait disaparaître Beethoven et la chanteuse de Gospel Ethel Waters qui fait partie du Grammy Hall of Fame Award (1998).

Tout enfant est unique au monde et a autant de valeur que tout autre, mais pour faire comprendre à certains que ces enfants avortés apportaient quelque chose que personne ne pourra remplacer, il est important de raconter ces anecdotes.

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Elle renonce à avorter grâce aux coups de pied ressentis dans son ventre

Sur le site de media-presse.info du 28 avril 2014 :

(Photo : The Daring Librarian sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

Josie Cunningham, la vedette de téléréalité britannique qui allait avorter pour participer à une série d’émissions télévisées, a changé d’avis après avoir ressenti les coups de pied de son enfant dans son ventre. 

« Je pensais vraiment que j’en serais capable, mais je n’ai pas pu. J’ai senti le bébé bouger pour la première fois 24 heures avant et je ne pouvais plus m’ôter cette sensation de la tête  » (...)

«J’étais dans le taxi sur le chemin de la clinique et je me sentais physiquement malade», a déclaré Josie Cunningham. « Lorsque le chauffeur m’a dit que nous étions à environ une minute du centre d’avortement, j’ai commencé à pleurer. Je voulais me jeter hors de la voiture. J’ai mis mes mains sur mon ventre et je me suis senti plus forte, je ne pouvais pas permettre à quiconque de porter atteinte à mon bébé « . (...)

Des photos envoyées à Josie Cunnigham lui ont fait prendre conscience également de la réalité de l'enfant à naître.

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Pays-Bas : des pharmaciens refusent de collaborer avec les médecins euthanasistes.

Sur le site de genethique.org du 28 avril 2014 :

(Photo : flightlog sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Certains pharmaciens s'y refusent parce qu'ils ne connaissent pas le médecin qui a approuvé l'euthanasie, d'autres parce qu'ils ne sont pas favorables à une euthanasie pour démence ou dépression. Le porte-parole de l'Association des pharmaciens précise: "Une pharmacie n'est pas une boutique qui ne fait que délivrer des doses mortelles". 

Tous devront refuser de participer à l'euthanasie des patients si un jour le gouvernement du Québec la permet.

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Quelques réflexions de la chroniqueuse Lysiane Gagnon sur les mères porteuses

Sur le site du Journal La Presse du 29 avril 2014 :

(L'adoption à la naissance est un choix intelligent qu'on semble trouver partout, sauf au Québec.)

(Photo :  hbimedialibrary sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

Le «droit à l'enfant» est une fiction. Ce qui n'en est pas une, c'est le droit de l'enfant de connaître ses origines, (...)

Il y a d'autres façons de combler ses désirs de parentalité que le recours à la fertilisation in vitro. La plus sensée passe par l'adoption - il y a des milliers d'enfants, à travers le monde, qui n'attendent qu'une famille. (...)

Et si l'on cessait les avortements au Québec?

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Excellents textes de Lise Ravary, Mathieu Bock-Côté et autres chroniqueurs aujourd'hui sur les mères porteuses

Sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014, un texte de Lise Ravary, « Et les droits des enfants, bordel ? », à lire en entier. En voici un extrait :

(Photo : Louperivois sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

 

(...)

Une blessure irréparable

Il faut peut-être savoir, d’expérience, à quel point les êtres coupés de leurs origines souffrent de ne pas savoir qui les a conçus, qui sur la planète a les mêmes yeux, la même morphologie, le même tempérament qu’eux, pour savoir que le droit de l’enfant à ses origines passe avant le prétendu droit à l’enfant.

L’identité d’un être humain commence dans les gènes de ses ancêtres. Pour les orphelins génétiques, c’est ainsi qu’on nous appelle, le passé n’est qu’un grand trou noir au fond duquel, trop souvent, ils échouent.

Autrefois, seuls les adoptés cherchaient, souvent avec la force du désespoir, leurs parents biologiques. Mais les adoptés savent que leur vide identitaire résulte d’un accident de la vie dont ils ont été rescapés, dans leur intérêt supérieur. Mais est-il dans l’intérêt supérieur de l’enfant de naître sans héritage biologique et génétique pour satisfaire le désir d’enfant chez l’adulte?

Les êtres humains ne surgissent pas d’une fiole livrée par Fedex et d’un ventre emprunté pour l’occasion.

La société a des devoirs face à ces enfants du «progrès». Il faudra plus qu’une nouvelle Claire Lamarche pour les aider à répondre à la question qui tue en dedans quand la réponse ne vient pas: «Qui suis-je?»

(...)

Sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014, l'article « Comment fait-on les bébés ? » de Mathieu Bock-Côté :

 Mais qu’en est-il de l’enfant, ici? Doit-on le considérer comme un produit de consommation?

On nous dira aussi: si une femme décide d’être mère porteuse, de quel droit l’en empêcherait-on? En quoi la société pourrait-elle bloquer ses choix? Derrière cela, on retrouve la figure d’un individualisme si radical qu’il en est devenu pathologique. La société doit accommoder ses caprices, quels qu’ils soient. Et ces caprices, on les présentera comme des droits fondamentaux.

Sur les coût exorbitants de la fécondation in vitro, un article d'Esther Bégin, « In vitro : nos impôts servent à « ça » ? », sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014 :

La fécondation in vitro devait coûter à l’origine aux Trésors publics 63 millions de dollars de 2010 à 2015. Mais ses coûts ont vite explosé. En 2012, trois hôpitaux montréalais réclamaient pour eux seuls 123 millions pour implanter le service.

(...)

On apprenait la semaine dernière que le déficit du Québec pour l’année 2014-2015 sera bien pire que le 1,75 milliard prévu. Pour reprendre le contrôle des dépenses, il faut faire des compressions de 3,7 milliards, maintenant, là, là…

(...)

Alors, bien sûr, vous me voyez venir… Dans un tel contexte budgétaire, avons-nous les moyens de payer pour toute personne ou tout couple –homosexuel ou non- en mal d’enfants à tout prix ? Chaque bébé-éprouvette coûte environ 43 000 dollars à l’État québécois.

Est-ce que nos impôts doivent servir à « ça » ?

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