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Élisabeth May, chef du parti vert se prononce toujours pour l'avortement...

Encore une fois, une déclaration malheureuse de la chef du Parti Vert, lors de la journée mondiale de la population, ce 11 juillet 2012:

 

(Un titre que nous reprenons avec enthousiasme!)

 

« À présent que les conservateurs de Harper ont entrepris de roder un nouveau ministre à l’ACDI, le moment serait bien choisi pour annuler certaines de leurs politiques rétrogrades et cruelles en lien avec le financement pour l’avortement légal », a dit May. « Cela contribuerait certainement à améliorer la réputation internationale du Canada, de plus en plus malmenée, en plus de sauver des vies. »

Harper aura une nouvelle occasion d’élaborer des politiques plus humaines lors du Sommet sur la planification familiale prévu à Londres, Royaume-Uni, le 11 juillet prochain.

« J’invite les conservateurs à profiter de ce sommet pour annoncer l’octroi d’un financement accru pour les droits en matière de santé génésique et reproductive, y compris le droit pour les femmes et les filles d’obtenir de l’information, des services et du matériel de contraception sans coercition ni discrimination », a dit May.

Ah bon, la meilleure façon de "sauver des vies" pour Mme May, c'est d'en éliminer d'autres? Plutôt que d'apporter le soutien médical à la grossesse, la chef du Parti Vert souhaite que l'on élimine les enfants à naître? Difficile de prendre au sérieux un parti qui défend de telles aberrations...

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Des toits pour les itinérants!

Un article de Marie-Andrée Chouinard, paru dans le journal Le Devoir du 17 juillet 2012:

 

 

Un logement d’abord, les problèmes ensuite ! Pour combattre l’itinérance chronique, des chercheurs tentent un renversement de paradigme, un fonctionnement hors sentiers battus, l’audace, quoi ! Les résultats préliminaires du projet Chez soi indiquent que miser sur l’estime de soi contribue au rétablissement des itinérants souffrant de maladie mentale. Mais une épée de Damoclès pend au-dessus du projet, à durée limitée.
 

Les statistiques permettent en un éclair de comprendre si un projet vogue vers la réussite ou frôle l’échec. Ici, 80 % du temps, les itinérants à qui on a offert un logement d’abord, dans l’espoir d’adoucir ensuite le reste, couchent toujours sous un toit plutôt que dans la rue. Pari audacieux, mais les résultats sont encourageants.
 

Derrière un tout petit chiffre se rangent de très grandes histoires, que les statistiques ne traduisent pas. Celle, par exemple, qui trônait dans le dossier de notre collègue Amélie Daoust-Boisvert publié cette fin de semaine à propos du projet Chez soi : l’histoire de « l’homme sous l’arbre », cet adepte de la rue qu’on n’arrivait pas à identifier autrement qu’en nommant son arbre habituel, tant ses périodes de lucidité étaient rares, brèves, même pour capter son nom. Un jour, toutefois, la vaillante équipe de Chez soi a réussi à lui faire décliner son identité et la vérifier pour lui proposer un toit. Il y est toujours. Victoire.(...)

Une très bonne nouvelle!

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Est-il permis de critiquer l’homosexualité en 2012?

Dans la nouvelle définition de l’homophobie, on ajoute à la haine ou la violence envers les personnes homosexuelles, la critique même de l’homosexualité. En fait, si vous n’aimez pas l’homosexualité, vous êtes maintenant homophobe. Voici la définition de Gai Écoute : « Un acte homophobe est toute parole ou tout geste négatif à l'égard d'une personne homosexuelle ou de l'homosexualité en général : violence physique, violence verbale, intimidation, harcèlement, graffiti offensant, abus, moquerie blessante, couverture médiatique inappropriée et discrimination. »
 
Simplement d’en parler, nous sommes déjà dans la situation d’une couverture médiatique inappropriée… Et certains scientifiques américains doivent maintenant se taire ou payer le prix pour des résultats scientifiques non politiquement corrects sur la question. C’est le cas du professeur de sociologie à l’université du Texas, Mark Regnerus (Source Lifesitenews).
 
Son étude met en lumière les problèmes de santé mentale et problèmes sociaux plus nombreux chez les enfants élevés par des partenaires homosexuels.
 
Bien que cette étude est étiquetée de « gold standard » par le sérieux et la qualité des paramètres utilisés, elle a déclenché les cris des lobbys gais, spécialement de Scott Rose, journaliste spécialiste de la question LGBT sur le blogue « The New Civil Rights Movement ».
 
Après la parution d’une lettre ouverte du journaliste adressée à William Powers, président de l’université du Texas, clamant que le sociologue était coupable de « scientific misconduct » parce que son étude tentait de faire mal paraître les personnes homosexuelles, l’auteur de l’étude sociologique est maintenant l'objet d'une enquête par son université, et ce, même si 18 scientifiques reconnus ont répondu publiquement à la critique en certifiant la qualité de l’étude de Regnerus. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que le lobby gai tentera d’imposer ce qui doit être dit sur l’homosexualité, peut importe les faits scientifiques.
 
La première tentative d’intimidation
 
Il est de notoriété publique que l’homosexualité a été retirée du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders). Ce qui ne l’est pas c’est l’intimidation et les pressions exercées pour obtenir ce résultat.
 
Michel Lizote, est le premier journaliste au Québec à avoir mis en lumière la procédure anormale de cette modification. Dans son livre « L’homosexualité : les mythes et les faits », il raconte l’histoire du changement de regard du DSM sur l’homosexualité :
 
« Avant 1973, l’homosexualité était catégorisée par cette association (Association des psychiatres américains) comme une affection mentale sous la section 302 intitulée : “Déviation sexuelle”. La section 302 spécifiait entre autres que les personnes homosexuelles “forment une catégorie d’individus dont l’intérêt sexuel est en priorité dirigé vers des objets différents de la personne de l’autre sexe, vers des relations sexuelles (…) réalisées dans des circonstances bizarres. (…) Même si plusieurs conçoivent leurs propres pratiques comme déplaisantes, elles demeurent néanmoins incapables de les substituer à un comportement sexuel normal.”
 
De 1970 à 1972, l’Association des psychiatres américains avait été victime de représailles récurrentes de la part de groupes de pression militant pour la promotion de l’homosexualité. Lors de ses trois congrès annuels, certains des membres de ces groupes, falsifiant des cartes d’admission, avaient systématiquement causé de l’agitation, allant jusqu’arracher le micro des mains des conférenciers pour s’adresser de force aux congressistes et leur proférer des menaces.
 
En 1972, Frank Kameny, une personne homosexuelle militante associée au Front de Libération Gai (Gay Liberation Front) réussit à obtenir de l’intérieur de l’organisation le support de quelques psychiatres haut placés de tendance homosexuelle. Kent Robinson, un membre de l’APA, l’aida à formuler une requête visant à retirer l’homosexualité du DSM-II. Cette année-là, lors du congrès, des militants homosexuels obtinrent même d’y installer un kiosque intitulé “Gai, fier et sain d’esprit”. On accorda enfin à Kameny de prendre part à un panel de discussion sur l’homosexualité.
 
Peu de temps avant le congrès suivant, celui de 1973, plusieurs psychiatres opposés à la démarche de Kameny s’organisèrent pour lui faire obstacle. Les docteurs Irving Bieber et le psychanalyste Charles Socarides furent de cette initiative. Après d’importantes pressions politiques, un comité de l’APA tint une rencontre à huit clos pour débattre de la requête Kameny. Seulement quinze minutes furent offertes à ses opposants pour qu’ils présentent leurs arguments. Au bout du compte, le comité décida majoritairement de soumettre la requête de Kameny à un vote prochain des 10 000 membres de l’APA.
 
Protéger les sensibilités plutôt que la vérité
 
Pour plusieurs, cette manière d’agir est apparue comme un manque flagrant de méthodologie qui ne peut s’expliquer que par l’intimidation exercée sur la profession par les effets combinés de la révolution sexuelle, du mouvement des droits civils, des droits des minorités et des droits de la femme. Au lieu de consulter ce qu’affirmait la science récente sur le sujet, l’organisation américaine a plutôt choisi de faire fi des études et de tenir un scrutin. Est-il nécessaire de rappeler qu’en consultant ses 10 000 membres, elle ne consultait pas seulement des chercheurs? Loin de là…
 
La National Gay Task Force s’empressa d’acheter la liste des membres de l’APA et de leur faire parvenir individuellement une lettre les enjoignant de voter en faveur du retrait de l’homosexualité de la liste des affections mentales. L’APA n’informa aucun de ses membres que l’envoi postal avait été financé par l’organisation Pro-Gai. Le scrutin se solda par 5816 votes pour normaliser l’homosexualité, et 3817 votes pour la maintenir comme une affectation mentale (367 abstentions). L’homosexualité a dès lors été rayée de la section 302 du DSM-II.
 
Pour la première fois de son histoire – et la seule, du reste —, l’organisation, regroupant pourtant un grand nombre de scientifiques, a donné une réponse politique à ce qui nécessitait une réponse scientifique. À la suite ce de scrutin, l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) et de nombreux autres pays ont, à leur tour, rayé l’homosexualité de la liste des affections mentales.
 
Selon Joseph Berger, membre éminent de l’APA, dès le début de ces procédures inhabituelles, “l’objectif poursuivi était non pas de rendre une décision scientifique définitive sur l’homosexualité, mais de créer un climat propice à réduire l’intolérance et la stigmatisation à l’endroit des personnes homosexuelles. Malheureusement, comme cela arrive souvent, ce qui a été décidé par une génération afin d’améliorer le climat social, a été interprété par la suivante comme une conclusion scientifique solidement étayée.” (p.115-117) »
 
(LIZOTTE, Michel. L'homosexualité, les mythes et les faits, 2007, 261 pages) 
 
De 1972 à aujourd’hui, l’intimidation pour faire taire la science sur le sujet est permanente. Quant aux citoyens qui sont loin d’être enthousiaste à la vue d’une parade gai ou d’une affiche montrant des gais s’embrassant, leur réaction peut maintenant être dénoncée comme homophobe et faire partie d’un registre d’actes hautement répréhensibles…
 
Et Vive la liberté!
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Fort taux d'élimination des "produits" de la fécondation in Vitro

Sur le site7 sur 7 du 16 juillet 2012, cette information sur la fécondation in vitro:

 

(L'eugénisme est grandement facilité par la fécondation in vitro)

 

Selon une récente étude anglaise, 123 foetus conçus par fécondation in vitro sont morts par avortement après que les parents aient appris que leur bébé risquait de souffrir d'un handicap. En moyenne, cela veut dire qu'il y a un avortement de bébés éprouvettes tous les quinze jours.

Ces chiffres ont été dévoilés par des militants anti-avortement qui regrettent que les mères traitent leur bébé "comme des biens de concepteur: elles paient une fortune pour le concevoir mais ensuite, elles avortent quand elles apprennent qu'il ne sera pas parfait."

La trisomie 21 est le plus souvent mis en cause dans ces avortements.(...)

 

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La contraception plutôt que le partage comme "aide" aux pays pauvres...

Sur le site de France Catholique du 16 juillet 2012, cette analyse de l'action de la fondation Gates:

 

(Melinda Gates :Saving lives at birth. Sauver des enfants à la naissance si nous n'avons réussi à les éliminer avant..., ce qui permet de sauver les apparences.)

 

(...)En réalité, ni l’action en faveur de la planification familiale de la Fondation Bill et Melinda Gates, ni leur sommet de Londres ne font l’unanimité. L’ONG américaine Catholic Family And Human Rights Intitute (C-Fam), écartée du sommet à cause de son mode d’organisation en marge du système onusien, conteste le versement des sommes recueillies à de multiples organismes promoteurs d’une «  sordide association entre avortement et planification familiale  ». Par ailleurs, alors que l’industrie pharmaceutique est très impliquée dans ces programmes, C-Fam dénonce l’incitation faite à des femmes qui n’en expriment aucun besoin de se tourner vers les produits contraceptifs. C’est ce type de suspicion qui explique le retrait, en juin 2012, de la mention «  droits reproductifs  » de la déclaration finale du sommet Rio+20, au grand dam des mouvements néomalthusiens. Se montrant soucieuse d’éviter toute polémique autour de l’avortement, Melinda Gates a déclaré que la controverse était déjà responsable de «  trente ans de retard  » en matière de planification familiale. Mais C-Fam relève que Mme Gates a reconnu que l’un des objectifs de sa fondation était bien «  d’augmenter la demande de contraception  ». C-Fam déplore par ailleurs que les sommes allouées à la planification familiale croissent pendant que les dépenses liées à la nutrition voire aux soins primaires, qui sauveraient bien plus sûrement des vies, sont en baisse. Les femmes enceintes n’ont-elles pas besoin des soins médicaux de base que n’apportent pas les programmes de contraception  ?

Les efforts des riches pour limiter les naissances des pauvres ont déjà fait l’objet de révélations fracassantes en 1989 avec la levée du secret sur le National Security Study Memorandum datant de 1974. Ce rapport Kissinger incitait l’Amérique à contenir la population des pays du Sud via la contraception pour préserver sa sécurité. Avec le changement de millénaire se sont éteints la peur de l’explosion démographique et le fantasme malthusien de l’invasion des pays riches vieillissants par des hordes de jeunes pauvres affamés. La population mondiale devrait culminer à 9,3 milliards d’habitants en 2050, puis ce pourrait être l’implosion démographique qui menace déjà les pays du Nord.

Mais ces derniers n’ont pas renoncé à exporter le modèle occidental qui voit dans la contraception — et l’extinction des familles nombreuses — la condition sine qua non du bonheur des femmes. Avec en passant un silence absolu sur les méthodes naturelles de régulation des naissances, pourtant de plus en plus perfectionnées. (...)

Le rapport Kissinger est toujours appliqué. Diminuer les population des pays pauvres pour ne pas que leur seule démographie en fasse des acteurs importants sur la scène internationale, réduisant par le fait même le rôle prédominant des États-Unis. Plutôt que le partage des soins, le choix de la diminution des populations pauvres révèle un égoïsme criminel.

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En Californie, un projet de loi permettant d'avoir plus de deux parents est à l'étude...

Avec une petite modification à ce projet de loi, Hollywood pourrait devenir une grande commune où tous les acteurs pourraient être les parents de tous les enfants qu'ils ont eus entre eux! Sur le site du journalLe Figaro du 16 juillet 2012:

 

Pour simplifier la vie des familles homoparentales mais aussi recomposées, une proposition de loi suggère de permettre à un enfant d'avoir de trois à quatre parents ayant tous les mêmes droits. (...)

Les élus républicains de Californie n'ont pas caché leur opposition à une telle législation, arguant qu'elle ouvrait la porte «à des familles de six, huit ou même douze parents». Les associations familiales conservatrices sont également hostiles, car «cela représente une attaque sur la nature fondamentale de la parentalité: chaque enfant a deux parents, un père et une mère», réagit sur Fox News la Family Research Council.

Certains avocats craignent également les problèmes que créerait une parentalité multiple en cas de séparation. «Nous savons que la moitié des couples se séparent et se disputent souvent pour la garde des enfants. Si un divorce est compliqué pour un enfant qui a deux parents, imaginez s'il en a trois ou quatre?», explique au New York Times la présidente de l'Association of Certified Family Law Specialists.

La proposition de loi de Mark Leno a été adoptée par le Sénat de Californie. Elle devrait être présentée devant l'Assemblée d'ici à quelques semaines.

 

Tiens, c'est Uma Thurman, de nouveau maman, qui va être contente! Sur le site du Figaro du 16 juillet 2012:

L'actrice américaine Uma Thurman est devenue une nouvelle fois maman à l'âge de 42 ans. Il s'agit du premier enfant que la comédienne a avec son compagnon actuel, l'homme d'affaires Arpad Busson. (...)

Uma Thurman a déjà une fille de 13 ans et un garçon de 10 ans, Maya et Levon, fruits d'une union précédente avec l'acteur Ethan Hawke qui a duré de 1998 à 2004. L'actrice nominée aux Oscars pour son rôle dans "Pulp Fiction" était mariée entre 1990 et 1992 à un autre acteur, Gary Oldman.
 
De son côté, Arpad Busson, financier français faisant régulièrement la une des magazines people, a deux garçons, issus de son mariage antérieur avec l'ancienne top-modèle australienne Elle McPherson.

Une bonne question, de quel droit établir une limite de quatre parents alors que certains ont des enfants avec plus de deux partenaires?

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L'Argentine veut éviter l'acharnement thérapeutique

Sur le site de genethique.org du 15 juillet 2012:

 

 

 

(...)En mai 2012, le Sénat argentin a adopté à l’unanimité un projet de loi autorisant "une mort digne" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 14 mai 2012).
Pour Louis Puybasset et Manuel Otero, "une des finalités" de la loi "est de renforcer l’autonomie du patient". Ainsi, "un patient souffrant d’une maladie irréversible ou incurable ou se trouvant en phase terminale a le droit, après avoir été dûment informé, de refuser une intervention chirurgicale, une réanimation ou d’exiger l’arrêt des traitements qui le maintiennent en vie, lorsque ceux-ci sont disproportionnés par rapport aux perspectives d’amélioration ou lorsqu’ils provoquent une souffrance démesurée ». Ils ajoutent que « le patient a un droit aux soins palliatifs dans le cadre de la prise en charge de sa maladie ou de sa douleur". A tout moment, "le patient peut révoquer sa décision d’acceptation ou de refus des traitements".

Selon Louis Puybasset et Manuel Otero, "la rédaction et le vote de cette loi ont été très probablement motivés par des cas d’acharnement thérapeutique révélés par la presse en Argentine". Ainsi, "après l’Espagne, la Suède et l’Allemagne, l’Argentine devient le 5ème pays à se mettre dans les pas du dispositif" adopté en France, avec la loi Leonetti, le 22 avril 2005. "En aucun cas elle ne légalise l’euthanasie, c'est-à-dire l’accès à la demande de mourir exprimée par un patient, et l’injection létale effectuée par un médecin avec l’intention délibérée de donner la mort".

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En Argentine, un cimetière pour les enfants à naître

Sur le blog de Jeanne Smits du 15 juillet 2012:

 

(Walberto Allende)

 

Pour le responsable municipal, Walberto Allende, l'idée de créer cet espace est né de « la douleur que connaissent beaucoup de familles lors de la perte d'un bébé », et, de manière plus brutale, de la découverte des restes d'un fœtus retrouvés il y a quelques mois sur le voie publique. « Au bout du compte, on traite ces enfants comme des déchets », a-t-il déploré. Le plus souvent, en effet, après une fausse couche ou un avortement, les fœtus sont traités comme des résidus pathologiques, leur remise à la famille et leur enterrement en terre chrétienne demeurant l'exception.

Pour eux, donc, il y a désormais une terre bénite, qui pourra accueillir plus de 2.000 fœtus – sans frais pour les parents puisque le lieu est mis à disposition et que l'entretien sera assuré par la municipalité. Pour en bénéficier il suffira de pouvoir produire un document attestant du lien de parenté avec le petit corps à inhumer.

Quant aux tout-petits victimes d'un avortement provoqué, ou trouvés dans la rue comme celui qui avait poussé Walberto Allende à agir, ils pourront être enterrés moyennant une injonction judiciaire, et même d'office si les proches ne voulaient pas accepter le principe de l'inhumation, comme l'a expliqué un juge local, Roberto Pagéz.

L'archevêque, Mgr Delgado, a suggéré pour sa part que les bébés enterrés là reçoivent un nom et qu'une pierre vienne orner chaque tomber « parce qu'ils méritent, de par leur dignité d'êtres humains, le même traitement que n'importe qui d'autre ».

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Le New York Times compare la monoparentalité et le mariage

Un excellent article, paru dans le New York Times du 16 juillet 2012, met en parrallèle une mère et son enfant et un couple pour montrer les différences dans l'évolution et le soutien de chacun des enfants. Un texte révélateur des souffrances causés par le divorce. Dans une société ou l'amour de l'autre passe par l'épanouissement personnel et non par l'oubli de soi et l'esprit de sacrifice, véritable amour, les enfants en paient le prix. Pour voir l'article, malheureusement seulement en anglais, cliquez ici.

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Le nombre d'euthanasie pratiqué en Hollande demeure nébuleux...

Sur le site de genethique.org du 13 juillet 2012:

 

 

 

Mercredi 11 juillet 2012, le journal néerlandais De Volkskrant a publié les résultats d’une enquête du ministère de la santé publique des Pays-Bas, réalisée auprès de 6000 médecins, afin d’évaluer le nombre d’euthanasies pratiquées aux Pays-Bas depuis la légalisation de l’euthanasie en 2002.
Le journal rapporte que "la loi sur l’euthanasie [n’aurait] pas provoqué d’augmentation des cas d’euthanasies, […] invalidant la méfiance internationale contre l’euthanasie". Or, dans son premier rapport, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation d’application de la loi explique qu’elle n’a pas "la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées".
 

Selon le journal, après une diminution en 2005 du nombre d’euthanasies déclarées par les médecins, celui-ci serait revenu a son niveau d’avant la loi. Eu égard à ce bilan, et alors qu’il a été précisé que "la loi [a permis de] rendre visible ce qui se faisait dans le secret", il semble important de préciser que ces chiffres ne sont pas des chiffres "officiels", "c'est-à-dire publiés par les commissions régionales de suivi de l’euthanasie qui se basent sur les euthanasies dûment déclarées, mais sur une photographie sensée être le reflet de ce qui est caché… Il n’est pas inutile de rappeler que les chiffres publiés par ces commissions montrent qu’on passe de 1800 cas en 2003 à 3136 en 2010".

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