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La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec reconnaît avoir laissé mourir des enfants né vivants après avortement

Sur le site de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (tiré de la revue Le Médecin du Québec, volume 42, numéro 4, avril 2007, p.111):

(Sur la photo : ce qu'une équipe médicale aurait dû faire suite à la naissance d'un enfant vivant : le soigner et tenter de le sauver!)

 

En septembre 2004, le Collège des médecins du Québec émettait des lignes directrices concernant une interruption médicale de grossesse à la suite de l’évolution des différentes techniques médicales utilisées.4 Plusieurs techniques ayant recours à différents protocoles sont suggérées.Toutefois, dans tous les cas, le col nécessite une préparation par misoprostol ou à l’aide de tiges laminaires. 
 
Avec la technique de déclenchement du travail, dans la majorité des cas, le bébé si fragile ne résiste pas à l’accouchement et est mort à la naissance. Il est toutefois possible qu’il vive de quelques minutes à quelques heures. À moins de 24 semaines, le bébé n’est pas viable à cause de sa grande prématurité. Il est important que les parents soient préparés à l’éventualité que le bébé présente des signes de vie. Il faut leur suggérer de profiter de ces moments pour accompagner leur bébé avec amour dans sa courte vie. Ces instants peuvent permettre aussi d’ondoyer le bébé si les parents le désirent. En général, les parents chérissent ces moments précieux passés avec leur bébé vivant. Il faut, toutefois, que les intervenants soient formés à l’accompagnement des parents et puissent être guidés par un protocole de soins palliatifs pédiatriques.
 
Selon les lignes directrices (2004) du Collège des médecins du Québec4, «à partir de 20 semaines, afin de faciliter l’évacuation et d’éviter l’expulsion d’un fœtus vivant, il est suggérer de faire une injection intra-amniotique ou
intrafœtale de digoxine ou de chlorure de potassium (KCl) au moment de l’insertion des tiges laminaires. »
 
4. Lignes directrices du Collège des médecins du Québec.
L’interruption volontaire de grossesse ;2004. Site Internet :www.cmq.org/DocumentLibrary/UploadedContents/CmsDocuments/
ligne_interruptionvolontaire_grossesse.pdf(Date de consultation : le 30 janvier 2007).

Des enfants prématurés sont sauvés à 21 semaines de grossesse actuellement. Ces enfants sont reconnus comme des personnes par tous. La Charte des droits et libertés de la personne du Québec affirme :

1. Tout être humain a droit à la vie, ainsi qu'à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté de sa personne. Il possède également la personnalité juridique. 1975, c. 6, a. 1; 1982, c. 61, a. 1. 2.

2. Tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours. Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant l'aide physique nécessaire et immédiate, à moins d'un risque pour elle ou pour les tiers ou d'un autre motif raisonnable. 1975, c. 6, a. 2.

Ces enfants dont la vie était en péril, avaient le droit que toute personne leur porte secours, d'autant plus qu'ils étaient entourés du personnel infirmier et de médecins. Les soins palliatifs ne sont pas des soins qui visent à assurer la survie du patient. Selon cette charte , ces médecins et infirmiers sont coupables de non assistance à personne en danger. 

Pour éviter ces cas où l'enfant à naître est reconnu comme une personne, il est « suggéré » de lui faire une injection létale auparavant. Ni vu, ni connu.

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Une nouvelle maison de soins palliatifs à Ottawa

Sur le site du journal Le Droit du 28 juin 2013:

 

(Petite ville à l'ouest d'Ottawa accueillant une nouvelle maison de soins palliatifs)

 

 

Le projet de doter l'ouest de la Ville d'Ottawa d'une nouvelle maison de soins palliatifs a franchi une étape importante, jeudi.
 
Les responsables de la Maison de soins palliatifs d'Ottawa ont pris possession de l'édifice de l'ancienne église presbytérienne Trinity, dans le secteur Kanata. Cet édifice abritera les bureaux administratifs de l'organisme, ainsi qu'une grande salle de réunion. Le véritable but de cette acquisition reste toutefois de construire un hospice de dix lits pour des gens en fin de vie.
 
En vertu d'un partenariat avec la fondation de Soins continus Bruyère, et avec l'aide financière de 170 000 $ de Mme Shirley Greenberg, les responsables de la Maison de soins palliatifs ont pu acheter l'ancienne église, mais il leur reste encore à amasser quelque 4 millions$ pour construire l'aile de soins pour dix personnes.
 
Du travail à faire
 
«Nous avons encore beaucoup de travail à faire», a déclaré le président du conseil d'administration, Chris Warburton. «Le gouvernement de l'Ontario finance le fonctionnement de l'hospice, mais pas la construction. Nous sommes donc dépendants de la générosité de la communauté. Nous espérons amasser suffisamment d'argent pour accueillir les patients dans deux ans», a-t-il ajouté.
 
(...)
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Réflexion judicieuse du Gouverneur Rick Perry, sur le parcours de la sénatrice Wendy Davis...

Sur le site du journal La Presse du 28 juin 2013:

 

(Le Gouverneur Rick Perry)

 

«Elle est la fille d’une mère célibataire. Elle a été elle-même une mère adolescente. Elle a réussi à décrocher un diplôme de la faculté de droit de Harvard et à servir au sein du sénat du Texas. C’est dommage qu’elle n’ait pas appris de son propre exemple. Chaque vie mérite de se réaliser pleinement et chaque vie compte.»

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L'Île-du-Prince-Edouard résiste à l'ingérence du conseil consultatif sur la condition de la femme

Sur le site de Radio-canada du 28 juin 2013:

 

(Robert Ghiz, premier ministre de l'Île-du-Prince-Edouard)

 

 

Le Conseil consultatif sur la condition de la femme de l'Île-du-Prince-Édouard se montre particulièrement sévère envers le gouvernement, car l'avortement n'est toujours pas offert dans la province.
 
L'Île-du-Prince-Édouard est la seule province canadienne qui n'offre pas le service d'avortement. Les femmes qui veulent une interruption de grossesse doivent se rendre en Nouvelle-Écosse ou au Nouveau-Brunswick pour subir cette intervention. Selon les circonstances, le gouvernement provincial peut en payer les coûts.
 
« Cette situation est injuste et ce n'est pas acceptable », lance Jane Ledwell, directrice générale du Conseil consultatif sur la condition de la femme. Elle ne voit aucune volonté de la part du gouvernement d'offrir ces services, malgré le fait que l'avortement est légal au Canada depuis 25 ans.
 
Selon Mme Ledwell, les femmes de l'île n'ont pas les mêmes droits que les autres Canadiennes.
 
(...)
 
Jane Ledwell estime d'ailleurs que l'Île-du-Prince-Édouard contrevient à la loi canadienne sur la santé.
 
Le premier ministre Robert Ghiz a répété à maintes reprises que le statu quo était tout à fait acceptable. Le gouvernement provincial indique qu'il n'a pas les moyens d'offrir tous les services en santé, dont l'avortement.
 
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Pays-Bas : Euthanasie d'une fêtarde de 26 ans...

Sur le blog de Jeanne Smits du 24 juin 2013:

 

(La veille d'être euthanasiée, Priscilla a passé la nuit à faire la fête...)

 

Lundi soir de nombreux Néerlandais seront vissés à leurs écrans de télévision pour voir un documentaire de 55 minutes sur la « mort choisie » de Priscilla Brouwer, euthanasiée à 26 ans pour ne pas subir la lente dégradation associée à la maladie héréditaire dont était morte sa propre mère alors qu'elle était encore enfant.
 
Le film sera diffusé par une chaîne d'Etat, Nederland 2, sous le titre Nachtvlinder, « Papillon de nuit », le surnom de la jeune fille qui dès le diagnostic de sa maladie, à l'âge de 16 ans, a décidé de profiter de chaque instant, jour et nuit. Devenue une figure de la vie nocturne à Amsterdam, elle a tôt décidé qu'elle partirait lorsqu'elle estimerait « souffrir sans perspective » selon la terminologie officielle de la loi autorisant l'euthanasie, issue qu'elle avait envisagée et étudiée dès la maladie et la mort de sa propre mère.
 
Le documentaire, goulûment filmé pour montrer la jeune Priscilla et tous ceux qui l'ont soutenue en exemple, la suit pendant ses derniers jours. Derniers jours décrétés inéluctables par la jeune femme lors de son 25e anniversaire : c'est là qu'elle estime souffrir davantage qu'elle ne tire de jouissance et de choses positives de la vie. Deux amies proches l'accompagnent dès lors dans ses démarches : aller voir le médecin de famille, par exemple, pour réclamer la mise à mort prochaine.
 
Sans être en pleine forme, Priscilla n'en est pas pour autant en phase terminale. Mais elle dit préférer partir à 26 ans que d'attendre les quelques années de vie supplémentaire qu'elle pense pouvoir espérer dans un état diminué.
 
Alors, elle s'offre ses derniers plaisirs. Un tour en taxi dans Amsterdam, pour saluer une dernière fois sa ville. Boire. « Cueillir le jour ». Pour ses 26 ans, elle va s'offrir une fête à tout casser, avant de partir définitivement le lendemain, entourée de ses amies.
 
Aussi Papillon de nuit montre-t-il sans fard cette dernière soirée où Priscilla danse, rit, boit, crie, grimpe sur les comptoirs, joue aux stars de la fête.
 
Avec tout ce que cela peut avoir de choquant : c'est une jeune femme pleine de vie qui va être piquée le lendemain, au terme d'une vie dont il est évidemment interdit de penser qu'elle est vide et triste, sans but et sans direction. Non : il faut exprimer respect, admiration, compassion, compréhension et saluer son « courage ». Pour une conduite que la presse aura tôt fait de présenter comme exemplaire, à l'instar de l'association néerlandaise pour la mort volontaire.
 
L'association sus-dite, la NVVE, voudrait justement que ce documentaire serve d'outil pédagogique pour les plus jeunes, et souhaite le projeter dans cet esprit avec organisation de « débats » pour les sensibiliser à l'option de la mort choisie. La dynamique de groupe fonctionnant à plein, on s'en doute.
 
(...)
 
Comment ne pas comprendre que sa mort est d'abord un acte d'accusation contre une société qui a tout réduit à la jouissance matérielle, et qui est devenue collectivement incapable de comprende autre chose ?

« Souffrir sans perspectives » est la situation normale des athées, puisque toute personne souffre souvent dans sa vie, mais que les croyants ont une espérance. Prions pour ces personnes qui prônent la légalisation du suicide pour tous, sous la forme d'une euthanasie...

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La violence du gouvernement français et des idéologues LGBT, censurée par nos médias

Le magazine français Valeurs Actuelles du 27 juin 2013 fait le point sur la situation de Nicolas, ce jeune condamné à 4 mois de prison pour avoir manifesté son opposition au « mariage » gai :

(Une véritable révolution, un printemps français pour les droits de la famille et des enfants se joue actuellement en France, censurée par nos médias...)

 

En emprisonnant un manifestant contre le mariage homosexuel, le pouvoir a fait une faute terrible. Nicolas est le premier « prisonnier politique » depuis cinquante ans.

Nicolas a 23 ans. C’est un étudiant comme beaucoup d’autres. Comme vos enfants ou vos petits-enfants. C’est un garçon qui a des convictions, qu’il a défendues comme des centaines de milliers d’autres au cours des nombreuses manifestations contre le mariage homosexuel. Et ses convictions, il continue de les faire vivre au sein du pacifique mouvement des Veilleurs. C’est ce qui l’a amené le 16 juin dernier à se joindre aux 1 500 autres Français de toutes sortes non loin de M6, pendant que le président de la République y prêchait la vacuité de sa politique.

Nicolas n’a pas touché à une seule vitrine, un Abribus, pas même une poubelle publique, à la différence des décérébrés qui ont défiguré il y a un mois, en toute impunité, la place du Trocadéro. Il n’a pas lancé le moindre pavé sur l’un des 108 cars de CRS mobilisés pour assurer la protection de ce président « normal » venu parler « en toute simplicité » aux Français. Il s’est contenté de manifester ensuite avec d’autres opposants au mariage homosexuel dans le XVIe arrondissement, où il a été interpellé, avant de refuser de se livrer à un prélèvement d’empreintes ou à un prélèvement ADN. Ordre donné par le sectaire Manuel Valls à l’encontre de ces opposants non violents, comme s’ils étaient des brigands de grand chemin.

Pour avoir défié ainsi ce pouvoir policier, le jeune Nicolas a été présenté en comparution immédiate, le mercredi 19, devant une juge aussi sectaire que le pouvoir dont elle dépend. Ce qui lui a valu d’être condamné à quatre mois de prison, dont deux mois fermes, par le tribunal correctionnel de Paris. Depuis, Nicolas dort à la prison de Fleury-Mérogis, avec des braqueurs, des violeurs et des tueurs.

C’est la première fois depuis les événements d’Algérie que la France compte un prisonnier politique. Un gamin qui n’a commis aucun acte de délinquance et dont le seul tort est d’avoir exprimé une opinion contraire à celle du gouvernement. Si cette affaire mérite d’être soulignée, c’est parce qu’elle est très grave. Sur le plan juridique, politique, et même philosophique.

Juridique d’abord. Car Nicolas n’a pas été jugé en droit, mais en circonstances. Parce qu’il fallait au pouvoir la nécessité de « faire un exemple ». Mais quelle est donc cette justice qui met au cachot un jeune usant du droit constitutionnel de manifester, et qui dans le même temps vient de relaxer dix-neuf voyous qui ont attaqué en mars dernier une rame de RER, aspergeant une trentaine de passagers de gaz lacrymogène avant de repartir avec leurs téléphones et leurs portefeuilles? Cette justice politique fait peur. Elle fait écho aux pages les plus terribles de notre histoire. Et ce n’est pas par hasard si un nombre croissant de magistrats commencent à s’en inquiéter.

(...)

Cette incarcération montre enfin ce que nombre de grands auteurs, de Suétone jusqu’à Alain en passant par Montesquieu, nous ont enseigné : un gouvernement qui se réfugie dans la violence est un gouvernement en perdition. Comme l’écrivait le philosophe Vladimir Jankélévitch : « La violence n’est rien d’autre qu’une force faible. » (…)

Car que va-t-il rester de tout cela? Un Nicolas qui sortira dans deux mois de prison en héros d’une révolution morale et pacifique. (...)

Il faut le dire, aucun groupe LGBT n’a dénoncé cette incarcération injuste.

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Les évêques américains refusent le verdict injuste de la Cour suprême des États-Unis

Sur le site du Salon Beige du 27 juin 2013, traduit du site des évêques catholiques américains :

 

 

 

"Aujourd’hui est un jour tragique pour le mariage dans notre pays. La Cour Suprême a commis une profonde injustice envers le peuple américain en démantelant en partie la loi fédérale sur la défense du mariage. La cour s’est trompée. Le gouvernement fédéral doit respecter cette vérité que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, même si des États ne le font pas. La protection de la liberté et de la justice exige que toutes les lois, fédérales ou des États, respectent la vérité y compris la vérité sur le mariage. Il est également malheureux que la Cour n’ait pas saisi l’occasion de confirmer la Proposition 8 californienne mais ait plutôt décidé de ne pas statuer sur cette affaire. Le bien commun de tous, et particulièrement de nos enfants, dépend d’une société qui s’efforce de maintenir la vérité sur le mariage. Le temps est désormais venu de redoubler nos efforts pour témoigner de cette vérité. Les décisions qui viennent d’être prises font partie d’un débat national de grande conséquence. L’avenir du mariage et le bien-être de notre société sont dans la balance. [...]"

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Poursuite de la résistance en France contre le «mariage» gai : les veilleurs debout.

Comme nous vous le disions précédemment, il ne faut pas compter sur nos médias nationaux pour parler des défaites du «mariage» gai à travers le monde. Mais plutôt, comme aujourd'hui le fait l'article d'Yves Boisvert dans La Presse, à de la propagande de meneuses de claque comme disent nos confrères canadiens : «Yé yé yé le «mariage » gai est inévitable ».

En France, le gouvernement est exaspéré par une résistance ouverte de la population sur tout le territoire français, à sa redéfinition du mariage si douloureuse pour la famille et les enfants.

En voici un excellent exemple : après les veilleurs à la bougie, les veilleurs debout. Spontanément des personnes demeurent à un endroit fixe, dans les musées, devant une préfecture, priant en silence. Ils sont des veilleurs, ils demandent la libération du prisonnier politique Nicolas et l'abrogation de la redéfinition du mariage. Sur le site du Salon Beige du 27 juin 2013 (nous vous invitons à vous rendre sur ce site pour prendre connaissance du combat terrible que mène la population française, pour la défense des enfants, contre son gouvernement):

Témoignage d’un veilleur debout
 
Récit (je transforme exprès certains détails pour ne pas compromettre les policiers dont je vais parler)
 
Je passe le matin par la station Cité sur le chemin de mon travail. Je décide de faire une halte à Cité pour me tenir Debout devant le palais de justice. Au moins 6 camionnettes de police avec des poveliciers un peu partout.
 
J’arrive. Je reste debout sur le parvis (de l’autre côté de l’avenue), face à la grille du palais. J’observe la Sainte Chapelle et je me tourne dans sa direction . C’est idéal pour réciter sa prière du matin ! une dizaine pour la France, une pour le prisonnier Nicolas, invocation à St Louis, etc. il se trouvait avant moi également Debout, une petite jeune étudiante, un peu nerveuse d’être là toute seule, mais n’empêche qu’elle est venue seule, qu’elle est là et qu’elle y reste. Je suis 3 m derrière elle : elle me découvre et semble heureuse d’en voir un autre ! Elle vient me parler gentiment et me proposer des chouqettes. Je refuse poliment me disant que nous sommes observés par la police de partout et que mieux vaut peut-être pour elle comme pour moi montrer que nous ne nous connaissons pas.
 
En effet quelques minutes après arrive une équipe de policiers en tenue (5 ou 6). Un homme m’aborde :
 
Police :« Bonjour, vous attendez qq’un ? »
 
TR : « non. J’attends qq chose. »
 
P : « Ah, quoi ? »
 
TR : « j’attends la libération d’un camarade ».
 
P : « vous allez attendre longtemps alors ! Cela va être long. Quand partez-vous»
 
TR : « Cela sera peut-être long. On ne sait pas. Je partirai quand je le désirerai. Pour l’instant, je finis ma prière devant la Ste Chapelle et puis après j’irai travailler ».
 
Il s’en va.
 
Sont arrivés deux policiers en civil.
 
Le civil demande au policier en tenue : « ils sont où ? ils sont où ? c’est qui ? »
 
En effet à cette heure matinale, il y a pas mal de passage et déjà pas mal de touristes. « C’est elle et puis le monsieur là aussi ».
 
Le policier en civil parle à la jeune femme. Nous sommes à 3 m, avec le bruit de la circulation, je n’entends pas.
 
Puis l’homme en civil s’adresse à moi, tout en restant près de la jeune. Je lui fais comprendre que je n’entends pas ce qu’il me veut. Il parle plus fort : « venez près de moi, avec elle ! ».
 
TR : « mais monsieur, je ne vous connais pas, je ne la connais pas. »
 
Du coup, c’est lui qui est obligé de se déplacer et il vient devant moi me parler.
 
Je lui demander de se présenter. « police ». « Ah bon. Très bien ».
 
« monsieur, je vais vous demander de circuler. »
 
« ah bon, pourquoi ? »
 
« vous savez très bien ».
 
« ah non. Je ne sais pas ».
 
« vous n’êtes pas coopératif ».
 
« expliquez-vous  voyons ! »
 
« vous n’avez pas le droit de vous tenir ici, de manifester »
 
« pourquoi n’aurais-je pas le droit de me tenir debout ici ? et puis pour l’instant, je ne manifeste pas, je prie en silence »
 
« si vous manifestez, vous êtes deux et vous n’avez pas le droit. Vous partez ou sinon vous devrez partir dans un autre cadre »
 
« de quel cadre parlez-vous ? pourrirez-vous être plus clair ? »
 
« vraiment vous ne voulez pas être compréhensif ».
 
« je veux être compréhensif et comprendre : de quel cadre parlez-vous ? je suis debout et je n’ai pas le droit et je vais partir dans un autre cadre ? Allez-vous me faire repartir couché dans un cercueil ? »
 
Il s’énerve : «  écoutez, j’attends l’autorisaiton et vous verrez bien »
 
Je m’énerve : « vous êtes là pour appliquer la loi et vous travaillez en recevant des ordres, et non pour appliquer des désirs personnels à appliquer selon des autorisations. Je vous laisse faire votre travail et laissez-moi tranquille ».
 
Dépité, il s’en va et retourne vers la petite jeune, qui cherche à discuter avec lui pour le convaincre.
 
Le 2° policier en civil vient alors vers moi et de lui-même, sans que je lui dise rien, il soulage sa conscience, ce qui donne pêle-mêle :
 
« vous savez, moi je suis d’accord avec vous. Et puis je ne suis pas entré dans ce métier pour arrêter les gens qui vont travailler, mais pour arrêter les méchants. Et puis si le bon Dieu a créé l’homme et la femme, ce n’est pas pour rien. Mais on ne peut rien dire. Nos syndicats ne nous représentent pas. Je me pose vraiment des questions à rester dans ce métier. Je ne sais pas quoi faire. Je me pose des questions. Vous savez on est nombreux à se poser des questions. Moi j’obéis aux ordres, je suis un exécutant. Mais j’obéirai aux ordres qui ne sont pas à l’évidence illégitimes (NB : c’est la première fois que j’entends un policier parler de légitimité, là où ils ne parlent habituellement que de légalité)  et si on me demande de frapper des gens innocents dans la rue, je ne le ferai pas ! ».
 
Je lui parle en portant toujours le même discours « Monsieur, votre métier est beau et a du sens. La société vous a remis l’usage de la force pour assurer l’ordre contre le désordre. Vous avez le droit des protections et vous jouissez d’un privilège : le droit de réserve. C’est pour votre protection. En revanche, vous avez en contrepartie le devoir de conscience. Vous n’êtes ni une brute, ni un robot. Vous devez vous demander si ce qu’on vous fait faire n’est pas mal. Ne désespérez pas de tout : les choses ont un sens. La police a un sens, l’ordre a un sens, la justice a un sens. Il faut leur redonner un sens là où toutes ces notions sont à l’envers aujourd’hui».
 
« vous avez raison, vous avez raison. Je suis d’accord avec vous ».
 
Alors je décide, après cette bonne discussion qu’il est temps de rester sur ce bon échange et je repars à mon travail. Avant je repasse voir la petite jeune qui continuait de parler avec « son » policier.
 
« Mademoiselle, je vois que comme moi vous êtes un Homme debout. Je dois partir travailler mais bravo, bon courage »
 
Me tournant vers le policier en civil : « monsieur bonne journée à vous aussi et vous aussi je suis de tout cœur persuadé que vous pouvez être un Homme Debout »
 
Interloqué : : « mais je suis un homme et je suis debout ! »
 
Je réponds sur un ton chaleureux et non condescendant : « certes, mais je parle des Hommes Debout au sens moral. Bon courage et bonne journée Monsieur ».
 
Je sais qu’à tout moment la situation reste policière et donc pas conviviale, mais on se sépare sur un échange de grand sourire l’un et l’autre.
 
Je retournerai aux Hommes Debout, je ne sais pas encore quand ni où, mais on ne lâchera rien, on ne se couchera pas devant le mensonge et l’injustice sur la famille ! On en a fait le serment. 
 
Que cela soit dit à ceux qui épient nos messages et que cela soit rapporté à Valls et à Taubira !"
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Le Gouverneur Rick Perry va de l'avant avec session extraordinaire pour faire passer une loi restreignant l'avortement

Sur le site du journal La Presse du 27 juin 2013:

 

(Wendy Davis a court-circuité le processus démocratique d'une assemblée qui a respecté son droit de parole... Mais elle n'est pas la seule à être déterminée.)

 

 

 

Wendy Davis, la sénatrice démocrate de l'État du Texas qui a fait un discours de 13 heures mardi soir pour empêcher l'adoption d'un projet de loi visant à restreindre de manière importante l'accès à l'avortement en sol texan, est rapidement devenue une véritable star politique. Mais le combat est loin d'être terminé.
(...)
Le gouverneur républicain du Texas, Rick Perry, a toutefois convoqué les sénateurs pour une autre séance extraordinaire le 1er juillet afin qu'ils puissent adopter la législation.
 
M. Perry peut exiger la tenue d'autant de séances extraordinaires de 30 jours qu'il le désire. (...)
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Quelques précisions sur la décision de la Cour Suprême des États-Unis sur le « mariage » gai

Sur le blog d'Yves Daoudal du 26 juin 2013 :

 

 

 

La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé la disposition de la loi fédérale de défense du mariage qui ne permet pas aux paires de même sexe légalement « mariées » de bénéficier des mêmes avantages que les couples mariés.
 
La décision est évidemment saluée comme une victoire du lobby, mais en fait elle est simplement logique, et elle était inévitable en droit : dans la mesure où certains Etats reconnaissent le « mariage » homosexuel, il est en effet contraire à l’égalité que, dans ces Etats, les « mariés » homosexuels n’aient pas les mêmes droits que les mariés « hétérosexuels ». Car c’est de cela qu’il s’agissait : le recours émanait d’une femme qui avait dû payer des droits colossaux pour « hériter » d’une femme avec laquelle elle était légalement « mariée ».
 
La Cour suprême devait aussi se prononcer sur la loi californienne interdisant le « mariage » homosexuel. Elle a décidé que les militants contre le « mariage » homosexuel qui avaient fait appel contre un jugement avalisant la loi n’avaient pas le droit de le faire. Ce qui rend donc de nouveau légal le « mariage » homosexuel en Californie. (...)
 
(...)
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