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Poursuite de la résistance en France contre le «mariage» gai : les veilleurs debout.

Comme nous vous le disions précédemment, il ne faut pas compter sur nos médias nationaux pour parler des défaites du «mariage» gai à travers le monde. Mais plutôt, comme aujourd'hui le fait l'article d'Yves Boisvert dans La Presse, à de la propagande de meneuses de claque comme disent nos confrères canadiens : «Yé yé yé le «mariage » gai est inévitable ».

En France, le gouvernement est exaspéré par une résistance ouverte de la population sur tout le territoire français, à sa redéfinition du mariage si douloureuse pour la famille et les enfants.

En voici un excellent exemple : après les veilleurs à la bougie, les veilleurs debout. Spontanément des personnes demeurent à un endroit fixe, dans les musées, devant une préfecture, priant en silence. Ils sont des veilleurs, ils demandent la libération du prisonnier politique Nicolas et l'abrogation de la redéfinition du mariage. Sur le site du Salon Beige du 27 juin 2013 (nous vous invitons à vous rendre sur ce site pour prendre connaissance du combat terrible que mène la population française, pour la défense des enfants, contre son gouvernement):

Témoignage d’un veilleur debout
 
Récit (je transforme exprès certains détails pour ne pas compromettre les policiers dont je vais parler)
 
Je passe le matin par la station Cité sur le chemin de mon travail. Je décide de faire une halte à Cité pour me tenir Debout devant le palais de justice. Au moins 6 camionnettes de police avec des poveliciers un peu partout.
 
J’arrive. Je reste debout sur le parvis (de l’autre côté de l’avenue), face à la grille du palais. J’observe la Sainte Chapelle et je me tourne dans sa direction . C’est idéal pour réciter sa prière du matin ! une dizaine pour la France, une pour le prisonnier Nicolas, invocation à St Louis, etc. il se trouvait avant moi également Debout, une petite jeune étudiante, un peu nerveuse d’être là toute seule, mais n’empêche qu’elle est venue seule, qu’elle est là et qu’elle y reste. Je suis 3 m derrière elle : elle me découvre et semble heureuse d’en voir un autre ! Elle vient me parler gentiment et me proposer des chouqettes. Je refuse poliment me disant que nous sommes observés par la police de partout et que mieux vaut peut-être pour elle comme pour moi montrer que nous ne nous connaissons pas.
 
En effet quelques minutes après arrive une équipe de policiers en tenue (5 ou 6). Un homme m’aborde :
 
Police :« Bonjour, vous attendez qq’un ? »
 
TR : « non. J’attends qq chose. »
 
P : « Ah, quoi ? »
 
TR : « j’attends la libération d’un camarade ».
 
P : « vous allez attendre longtemps alors ! Cela va être long. Quand partez-vous»
 
TR : « Cela sera peut-être long. On ne sait pas. Je partirai quand je le désirerai. Pour l’instant, je finis ma prière devant la Ste Chapelle et puis après j’irai travailler ».
 
Il s’en va.
 
Sont arrivés deux policiers en civil.
 
Le civil demande au policier en tenue : « ils sont où ? ils sont où ? c’est qui ? »
 
En effet à cette heure matinale, il y a pas mal de passage et déjà pas mal de touristes. « C’est elle et puis le monsieur là aussi ».
 
Le policier en civil parle à la jeune femme. Nous sommes à 3 m, avec le bruit de la circulation, je n’entends pas.
 
Puis l’homme en civil s’adresse à moi, tout en restant près de la jeune. Je lui fais comprendre que je n’entends pas ce qu’il me veut. Il parle plus fort : « venez près de moi, avec elle ! ».
 
TR : « mais monsieur, je ne vous connais pas, je ne la connais pas. »
 
Du coup, c’est lui qui est obligé de se déplacer et il vient devant moi me parler.
 
Je lui demander de se présenter. « police ». « Ah bon. Très bien ».
 
« monsieur, je vais vous demander de circuler. »
 
« ah bon, pourquoi ? »
 
« vous savez très bien ».
 
« ah non. Je ne sais pas ».
 
« vous n’êtes pas coopératif ».
 
« expliquez-vous  voyons ! »
 
« vous n’avez pas le droit de vous tenir ici, de manifester »
 
« pourquoi n’aurais-je pas le droit de me tenir debout ici ? et puis pour l’instant, je ne manifeste pas, je prie en silence »
 
« si vous manifestez, vous êtes deux et vous n’avez pas le droit. Vous partez ou sinon vous devrez partir dans un autre cadre »
 
« de quel cadre parlez-vous ? pourrirez-vous être plus clair ? »
 
« vraiment vous ne voulez pas être compréhensif ».
 
« je veux être compréhensif et comprendre : de quel cadre parlez-vous ? je suis debout et je n’ai pas le droit et je vais partir dans un autre cadre ? Allez-vous me faire repartir couché dans un cercueil ? »
 
Il s’énerve : «  écoutez, j’attends l’autorisaiton et vous verrez bien »
 
Je m’énerve : « vous êtes là pour appliquer la loi et vous travaillez en recevant des ordres, et non pour appliquer des désirs personnels à appliquer selon des autorisations. Je vous laisse faire votre travail et laissez-moi tranquille ».
 
Dépité, il s’en va et retourne vers la petite jeune, qui cherche à discuter avec lui pour le convaincre.
 
Le 2° policier en civil vient alors vers moi et de lui-même, sans que je lui dise rien, il soulage sa conscience, ce qui donne pêle-mêle :
 
« vous savez, moi je suis d’accord avec vous. Et puis je ne suis pas entré dans ce métier pour arrêter les gens qui vont travailler, mais pour arrêter les méchants. Et puis si le bon Dieu a créé l’homme et la femme, ce n’est pas pour rien. Mais on ne peut rien dire. Nos syndicats ne nous représentent pas. Je me pose vraiment des questions à rester dans ce métier. Je ne sais pas quoi faire. Je me pose des questions. Vous savez on est nombreux à se poser des questions. Moi j’obéis aux ordres, je suis un exécutant. Mais j’obéirai aux ordres qui ne sont pas à l’évidence illégitimes (NB : c’est la première fois que j’entends un policier parler de légitimité, là où ils ne parlent habituellement que de légalité)  et si on me demande de frapper des gens innocents dans la rue, je ne le ferai pas ! ».
 
Je lui parle en portant toujours le même discours « Monsieur, votre métier est beau et a du sens. La société vous a remis l’usage de la force pour assurer l’ordre contre le désordre. Vous avez le droit des protections et vous jouissez d’un privilège : le droit de réserve. C’est pour votre protection. En revanche, vous avez en contrepartie le devoir de conscience. Vous n’êtes ni une brute, ni un robot. Vous devez vous demander si ce qu’on vous fait faire n’est pas mal. Ne désespérez pas de tout : les choses ont un sens. La police a un sens, l’ordre a un sens, la justice a un sens. Il faut leur redonner un sens là où toutes ces notions sont à l’envers aujourd’hui».
 
« vous avez raison, vous avez raison. Je suis d’accord avec vous ».
 
Alors je décide, après cette bonne discussion qu’il est temps de rester sur ce bon échange et je repars à mon travail. Avant je repasse voir la petite jeune qui continuait de parler avec « son » policier.
 
« Mademoiselle, je vois que comme moi vous êtes un Homme debout. Je dois partir travailler mais bravo, bon courage »
 
Me tournant vers le policier en civil : « monsieur bonne journée à vous aussi et vous aussi je suis de tout cœur persuadé que vous pouvez être un Homme Debout »
 
Interloqué : : « mais je suis un homme et je suis debout ! »
 
Je réponds sur un ton chaleureux et non condescendant : « certes, mais je parle des Hommes Debout au sens moral. Bon courage et bonne journée Monsieur ».
 
Je sais qu’à tout moment la situation reste policière et donc pas conviviale, mais on se sépare sur un échange de grand sourire l’un et l’autre.
 
Je retournerai aux Hommes Debout, je ne sais pas encore quand ni où, mais on ne lâchera rien, on ne se couchera pas devant le mensonge et l’injustice sur la famille ! On en a fait le serment. 
 
Que cela soit dit à ceux qui épient nos messages et que cela soit rapporté à Valls et à Taubira !"
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