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Robert Latimer n'aurait plus besoin de suivi psychologique...

Mais il ne semblait pas avoir un problème psychologique, mais plutôt un problème de reconnaissance de ce qui est bien et mal, et, de ce côté, il ne semble pas s'être amélioré... Sur le site de Radio-Canada du 9 juillet 2013:

(Tracy Latimer, tuée par son père à l'âge de 12 ans, qui n'a jamais jusqu'à ce jour manifesté de remords...)

 

La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CNLC) a déclaré lundi que Robert Latimer, qui a tué sa fille lourdement handicapée en 1993, n'a plus besoin de suivi psychologique individualisé.
 
(...) 
La CNLC n'accorde cependant pas à M. Latimer le droit de donner des soins ni de prendre des décisions pour des personnes souffrant d'infirmités importantes, comme le souhaitaient ses gestionnaires de cas.
 
La Commission précise qu'un cas de récidive pourrait se produire si l'homme de 60 ans obtenait de telles responsabilités.
 
(...)
 
L'année dernière, la Commission avait autorisé M. Latimer à se rendre au Royaume-Uni pour participer à un débat sur l'euthanasie, mais sa demande de visa avait été refusée par les autorités britanniques.
 
Robert Latimer a tué sa fille Tracy, âgée de 12 ans, par empoisonnement à l'oxyde de carbone. Lourdement handicapée par une paralysie cérébrale, elle ne pouvait pas marcher, ni parler, ni s'alimenter seule.
 
Après de nombreux soubresauts judiciaires, il a été emprisonné à la William Head Institution de Victoria, en Colombie-Britannique, avant d'obtenir une libération conditionnelle complète en décembre 2010.
 
M. Latimer a avoué son crime en alléguant qu'il voulait arrêter la souffrance de sa fille. Il a toujours affirmé n'avoir rien fait de mal, et son procès a soulevé un débat important sur l'euthanasie au Canada.

Comment le Canada a-t-il pu donner un visa à un homme pour aller parler d'euthanasie, un homme qu'il croit capable de récidiver s'il se trouvait en compagne d'une personne handicapée? Un homme qui croit toujours avoir bien agi en tuant sa fille? Du moins, il n'aura plus accès aux personnes vulnérables.

Une dernière question... Tracy avait-elle donné son consentement à être tuée? Une question que les partisans de l'euthanasie «balisée» ne posent pas, remplis de compassion pour la souffrance du père...

Si on ne peut juger du coeur de Robert Latimer, le fait qu'il ne soit pas capable de reconnaître que son geste de tuer sa fille était un mal devrait indiquer aux autorités qu'il nécessite toujours une surveillance serrée...

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« ...cela ne rendrait ce combat que plus noble et nécessaire » : magnifique lettre d'un pasteur pour la défense de la famille

Un texte d'un pasteur, Mgr Aillet, sur le site du diocèse de Bayonne de juillet 2013 (via le Salon Beige):

(Les Français manifestent pacifiquement en demeurant debout, silencieux, devant les palais de justice en France, pour réclamer le retrait de la loi Taubira pour la légalisation du mariage gai, et pour la libération de Nicolas, prisonnier politique français)

 

Comment cet été pourrait-il être calme et serein, après le vaste mouvement d’opposition pacifique à la loi Taubira qui n’a cessé de s’amplifier et qui se heurte à une répression policière et judiciaire des plus inquiétantes pour la démocratie, devant le chaos économique et social dans lequel la France s’enfonce doucement sans propositions de solutions sérieuses et crédibles à même de rassurer les français, et face aux menaces qui pèsent lourdement sur la vie humaine – avec le projet de loi sur les embryons – et sur l’éducation des enfants dans nos écoles – avec l’enseignement du gender, dès l’âge de six ans ?
 
S’il n’est pas dans le rôle de l’Église de se lancer dans la bataille politique, c’est sa mission de prendre toujours la défense des plus faibles et des plus petits. De ceux qui sont laissés pour compte sur le bord de la route par la crise économique et sociale, de ceux qui sont entretenus dans une précarité morale et spirituelle par une société politico-médiatique qui a rejeté Dieu : « Combien de pauvretés morales et matérielles viennent aujourd’hui du refus de Dieu et du fait de mettre à sa place tant d’idoles » (pape François).
Plus encore, de ceux qui sont sans défense et sans voix : je pense aux embryons humains dont les papes Benoît XVI et François ont demandé la protection juridique, en soutenant officiellement l’Initiative Citoyenne Européenne « Un de nous » (http://www.oneofus.eu/). Je pense au sort réservé aux enfants par la loi Taubira, qui enregistre un grave déni de filiation – un enfant qui naît toujours d’un homme et d’une femme a besoin pour se construire, non seulement de l’affection des personnes qui l’élèvent, mais de pouvoir se référer le mieux possible à son père et à sa mère – porte ouverte sur la Procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, voire la gestation pour autrui (GPA), qui priveraient ainsi légalement un enfant de son père ou de sa mère.
 
Comment pourrions-nous rester les bras croisés devant de telles injustices ? Sans doute, notre première attitude sera celle de la cohérence. « Nous ne donnons à personne aucun sujet de scandale, pour que le ministère ne soit pas décrié », dit saint Paul aux Corinthiens, en donnant son comportement en exemple : « par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons, dans les désordres, dans les fatigues, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la science, par la patience, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sans feinte, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu ; par les armes offensives et défensives de la justice » (2 Co 6, 3-7).
« Une charité sans feinte » dit saint Paul, qui nécessite l’accompagnement concret des personnes, la prise en compte de leurs souffrances, quelles qu’elles soient, la proposition d’un vrai chemin de croissance, à l’instar du bon Samaritain qui prend en charge jusqu’au bout l’homme laissé à demi-mort sur le bord du chemin, malgré la distance culturelle, religieuse, voire ethnique, qui le sépare de lui ; et qui comporte encore la condamnation de toute forme de rejet des personnes, d’agression verbale ou physique envers quiconque.
 
Mais aussi la parole de vérité : « Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l’exemple en traitant avec les hommes » (Paul VI). Pourvu que l’on fasse preuve d’une charité sans feinte envers les personnes, la mission prophétique de l’Église est hautement souhaitable pour éclairer, voire réveiller les consciences anesthésiées dans une société marquée par l’individualisme et le relativisme. Si le dialogue est toujours nécessaire au sein de nos groupes, de nos communautés humaines et chrétiennes, nous ne saurions faire l’économie de la Vérité sur l’homme que le Christ nous a révélée et qui ne peut jamais « faire l’objet d’une sorte de négociation dialogique » (Bienheureux Jean-Paul II). Nous ne pouvons poursuivre le dialogue sur les questions sociétales qui agitent la société française aujourd’hui qu’à partir d’une conscience claire de notre identité de chrétien, attachée à une Vérité qui n’est pas purement confessionnelle, mais appartient à l’humanité tout entière. Force est de constater que les malentendus entretenus dans nos communautés proviennent d’un déficit d’adhésion à la Vérité révélée et transmise par l’Église depuis deux mille ans. Sans compter que dialoguer avec des lobbies, voire des Institutions, qui démontrent depuis des mois leur refus du dialogue, en diabolisant systématiquement leurs opposants et en usant même de manière arbitraire de la force, policière ou judiciaire, pour tuer dans l’oeuf toute forme d’expression populaire contraire, est une véritable gageure.
 
Si pour défendre le droit à l’objection de conscience face à des lois injustes, ou faire entendre sa voix sur la place publique au nom de la liberté d’expression, de réunion et de manifestation garantie par la Constitution pour promouvoir la dignité de la vie humaine, du mariage et de la famille, on devait risquer l’interpellation sans sommations, la condamnation, voire l’incarcération immédiate, ce qui n’est plus une fiction, alors cela ne rendrait ce combat que plus noble et plus nécessaire. Comme Jésus l’annonçait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d’eux et des païens » (Mt 10, 17-18). La proclamation de la Vérité, pourvu que ce soit sans violence et dans une charité sans feinte, est un devoir dont aucun chrétien ne saurait s’exonérer. Comme le Christ, nous sommes appelés à être « un signe en bute à la contradiction …afin que se révèlent les pensées intimes de bien des coeurs » (Lc 2, 35). Autrement dit : chacun est appelé à se positionner pour ou contre la Vérité ! Nous ne pouvons faire l’économie de cette division apparente à laquelle nous répugnons tant : il en va de « la connaissance de la Vérité » (1 Tm 2, 3) qui seule « nous rendra libres » (Jn 8, 32). Oui au dialogue, pour une meilleure compréhension réciproque, mais sans ambiguïtés et en vue de se rapprocher de la Vérité.
 
N’ayez pas peur ! Ce fut le mot d’ordre du pontificat du bienheureux Jean- Paul II. Comme on l’a dit : « Les peureux disent aux courageux : vous êtes téméraires  ». Soyons de ceux qui ne transigent pas sur la Vérité et qui appliquent l’exhortation de l’apôtre Pierre : « Soyez toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. Mais que ce soit avec douceur et respect, en possession d’une bonne conscience » (1 P 3, 15-16).
 
+ Mgr Marc AILLET,
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.
 
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Campagne Québec-Vie a besoin de vous pour continuer sa mission d'information et de combat pour les personnes en danger au Québec

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Par les témoignages et les informations que nous vous transmettons, Campagne Québec-Vie contribue à entretenir la résistance devant une culture de mort qui n’a toujours pour « solution » que celle de tuer.

Pour ce faire, nous travaillons activement à recueillir toutes les informations pertinentes à travers le monde pour vous faire connaître l’actualité du combat pour la vie, pour que chacun puisse s’inspirer aussi de ce qui se fait ailleurs, pour combattre ici une culture de mort imposée par les médias de masse et la classe politique.

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Le Pérou garde la tête froide devant les pressions du lobby LGBT...

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 juillet 2013:

 

 

(Les couleurs du drapeau péruvien)

 

 

La réunion plénière du Congrès du Pérou a rejeté, le 4 juillet, la proposition d’un de ses membres d’inclure les discriminations en raison de l’« orientation sexuelle » et de « l’identité de genre » parmi les circonstances aggravantes du délit de « discrimination », en soulignant au passage que le Pérou n’a jamais signé aucun traité international qui l’impose et que la Constitution péruvienne ne les reconnaît pas davantage.
 
La défaite du lobby gay est non seulement réelle, elle est importante puisque 56 membres contre 27 ont rejeté la proposition du congressiste Carlos Bruce, promoteur du texte.
 
Celui-ci avait passé outre à la décision de la commission de la justice qui avait déjà, dans un premier temps, écarté les termes « orientation sexuelle » et « identité de genre » de son texte : Bruce l’a présenté quand même tel quel, avec le soutien de quelques autres membres du Congrès. (...)
 
Carlos Bruce a voulu faire adopter son texte au motif que même ceux qui « n’apprécient pas » le style de vie des personnes ne peuvent manquer de condamner les attaques « quotidiennes » dont sont victimes les LGBT – attaques qui vont jusqu’aux « assassinats ».
 
Notez qu’on n’a pas besoin d’une loi interdisant n’importe quelle « discrimination » à l’égard de ces personnes pour dénoncer, poursuivre et punir les crimes dont elles peuvent être victimes – mais voilà, il se trouve qu’on a les chiffres du Rapport annuel sur les droits humains des personnes trans, lesbiennes, gays et bisexuelles au Pérou en 2012. Ils font état de 7 assassinats au cours de l’année dernière.
 
Sept ? Oui, dont trois au moins commis par le partenaire homosexuel de la victime. Sur les quatre restants, l’un a été commis par un ami du défunt, un autre dans le cadre d’un vol d’ordinateur, un troisième était un règlement de comptes : seul le motif du dernier reste inconnu. Il s’agit d’une attaque à l’arme blanche causant une blessure à la jambe de la victime à l’intérieur de son local commercial. Discrimination anti-gay ? Personne n’en sait rien… (...)
 
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Des députés qui ont voté contre le projet de loi légalisant l'avortement en Irlande ont été expulsés de leur parti

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 juillet 2013:

 

 

(Brian Walsh, l'un des quatres députés expulsé pour avoir suivi sa conscience...)

 

 

Au lendemain du premier vote très favorable (138 voix contre 24 dans la chambre basse) à la loi mettant fin au principe de l’interdiction de l’avortement en Irlande – et même dans les 24 heures – quatre membres du parti au pouvoir, Fine Gael, ont été aussitôt exclus de leur mouvement pour avoir osé refuser de soutenir cette loi de mort.
 
Terence Flanagan, Peter Matthews, Billy Timmins et Brian Walsh ont été radiés sans préavis jeudi et aussitôt leurs fiches de contact ont été effacées du site du parti, comme s’ils avaient commis un crime abominable méritant une forme de mort civile. Ils ont également été invités à libérer leurs bureaux, et le Fine Gael a fait savoir que lors de la prochaine élection générale, ils ne seront plus investis. On trouvera, pour les remplacer, des candidats mieux soumis à la culture de mort.
 
Le Premier ministre Enda Kenny (Fine Gael), malgré les pressions de membres sans portefeuille, avait clairement refusé à ses troupes la liberté de vote sur le texte qui autorise l’avortement pendant les neuf mois de grossesse en cas de « danger pour la vie de la mère » (un concept paradoxal en Irlande, où malgré – ou à cause de – l’interdiction de l’avortement on peut se vanter d’avoir le plus bas taux de mortalité maternelle au monde !), y compris lorsque la femme enceinte menace de se suicider si elle n’y a pas accès.
 
Les quatre élus récalcitrants avaient été dûment avertis qu’ils perdraient le soutien et l’accès aux infrastructures du parti si jamais ils osaient quand même voter contre l’avortement. Mais ils ont tenu bon. Ils n’ont jamais fait mystère de leur intention de voter « non ».
 
Leur courage paraît d’autant plus grand lorsqu’on voit de quelle manière leur carrière politique a été brisée, immédiatement et sans appel.
 
(...) 
On peut regretter d’avoir à se battre aujourd’hui sur le terrain de l’objection de conscience. Mais l’affaire devient de plus en plus urgente pour empêcher que la persécution active des défenseurs de la vie et de la famille ne devienne de plus en plus généralisée.
 
 
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Le Comité consultatif national d'éthique français rejette l'euthanasie et le suicide assisté

Sur le site de Pour une école Libre du 1er juillet 2013, cette nouvelle à transmettre à votre député... :

 

C'est en France. Le Parti socialiste français veut faire accepter l'euthanasie comme son pendant socialiste d'ici, le Parti québécois.
 
Mais, en France, il existe des contre-pouvoirs et moins d'unanimisme (« la culture du consensus québécoise »).
 
C'est pourquoi le Comité consultatif national d'éthique français vient de se prononcer majoritairement contre l'euthanasie et le suicide assisté. Un avis très attendu, sollicité par le président de la République. Le comité souhaite que la loi Leonetti soit mieux appliquée. La Loi Leonetti a pour objet d'éviter les pratiques d'euthanasie, et d'empêcher également l'acharnement thérapeutique (qualifié d'« obstination déraisonnable » dans le traitement des malades en fin de vie). Il permet ainsi au patient de demander, dans un cadre défini, l'arrêt d'un traitement médical trop lourd.
 
Le président socialiste français François Hollande avait posé trois questions au Comité consultatif national d'éthique (le CCNE).
- Comment rendre dignes les derniers moments d'un patient dont les traitements ont été interrompus ?
 
- Comment appliquer les directives anticipées qu'a pu rédiger ce patient ?
 
- Quelles pourraient être les modalités strictes qui accompagneraient un patient conscient, autonome, et souhaitant mettre un terme à sa vie ?
 
Légaliser l'euthanasie ?
 
Sans en employer les mots, il posait donc la question : faut-il à l'instar d'autres pays comme la Belgique, les Pays-Bas et bientôt semble-t-il le Québec, légaliser l'euthanasie ? Permettre à des médecins de donner la mort ? (...)
 
 Aujourd'hui, en majorité, les membres du comité ont souhaité ne pas modifier la loi Leonetti adoptée en 2005. Une minorité a émis un avis contraire.
 
L'interdit maintenu
 
L'actuelle loi refuse avant tout l'acharnement thérapeutique, quand le patient, à bout de traitements, est manifestement au terme de sa vie. Alors les médecins, en accord avec le patient lui-même s'il est conscient, avec ses proches, acceptent de le « laisser mourir ».
 
Mais « laisser mourir » n'est pas « faire mourir ». L'interdit est maintenu. De même que l'assistance au suicide n'est pas légalisée.
 
En revanche, le Comité d'éthique émet six recommandations pour que la loi soit réellement appliquée. Trop de patients sont encore abandonnés à leurs souffrances physiques et morales. « Il faut cesser cette indignité », écrit son président Jean-Claude Ameisen. Les soins palliatifs pour les patients en phase terminale, y compris à domicile, doivent être accessibles à tous. Avec notamment « la sédation profonde », qui plonge le malade dans une sorte de coma.
 
(...)
 
Rappelons que les opposants à l'euthanasie considèrent que ce qui est digne c'est la personne humaine, même chez un très grand malade, pas son euthanasie. Comme le documentaire ci-dessous le montre, c'est de moins en moins la souffrance qui est insupportable et indigne, alors que la gestion de la douleur physique est de plus en plus perfectionnée, mais c'est la sénescence, le fait de vieillir, de ne plus avoir d'avenir qui devient une douleur psychique et morale de plus en plus « indigne ». On risque alors de glisser de plus en plus au suicide assisté qui contraint des tiers, des médecins, de participer à ce suicide.
 
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Un témoignage sur un viol et... une grossesse

Sur le site de mamanpourlavie.com du 19 mai 2010, ce témoignage de celle qui utilise le pseudonyme caromamande3 :

«Je voulais vous faire part de mon témoignage de vie...»
 
À 18 ans, j'étais étudiante à l'université quand j'ai été victime d'un viol. Ce fut absolument l'expérience la plus terrible de ma vie. J'ai été battue et violée par deux hommes dans une ruelle de Montréal alors que je revenais à mon appartement après un cours du soir. J'ai bien sûr été voir la police et j'ai aussi vu une psychologue à plusieurs reprises. La semaine qui a suivi a été un vrai cauchemar, je n'arrêtais pas de repenser à l'acte...
 
Je n'avais pas de copain à ce moment là et ne prenais pas de contraception. J'ai su trois semaines plus tard que j'étais enceinte. Ce fut une nouvelle immense pour moi. Je savais depuis que j'étais toute petite que je voulais un jour être maman, mais pas dans ce contexte... Ça n'a pris que quelques jours pour que je commence à ressentir des symptômes de grossesse. Je savais très bien que j'étais enceinte et que je portais la vie d'un tout petit bébé. Pour moi il était clair que j'allais porter l'enfant à terme. Je me disais que je déciderais pendant la grossesse si je voudrais le donner en adoption.
 
À partir du moment où j'ai pris cette décision, la planète entière s'est mise contre moi. Mes parents, mes amis, voulaient que j'avorte. Ils pensaient tous que j'étais folle de vouloir garder l'enfant, que je le regretterais. Lorsque j'ai vu le médecin pour la première fois, il a tenté pendant une heure de me convaincre d'avorter, puis ainsi à chaque rendez-vous jusqu'à ce que je change de médecin. On m'a forcée à aller rencontrer un psychologue et deux travailleurs sociaux : tous n'avaient qu'un seul but : me convaincre de me faire avorter. Une des travailleuses sociales a même pris un rendez-vous pour moi dans une clinique d'avortement et m'a juste annoncé : nous allons te faire avorter jeudi à telle heure, je vais t'accompagner, etc! Les gens me regardaient avec dégoût parce que je voulais garder l'enfant. On m'a dit que je lui donnerais une mauvaise vie, qu'il serait mieux de ne pas exister, que moi-même je me condamnais à vivre sur le bien-être social le restant de mes jours, que mon enfant et moi serions des fardeaux pour la société, que je faisais reculer la cause des femmes, et j'en passe... Ça a été tellement difficile... parfois j'ai failli céder à toutes leurs pressions!
 
À bout de souffle, je suit allée cogner à la porte d'un presbytère. Je n'étais pas catholique, encore moins pratiquante, mais je me disais que peut-être que ces gens-là voudraient m'aider. Et c'est ce qui est arrivé. Un prêtre m'a aidée financièrement au début, et m'a surtout porté une oreille attentive alors que personne ne m'écoutait et tout le monde me disait le même discours : ''fais-toi avorter, c'est la seule solution''. Ensuite une famille de sa paroisse m'a ouvert leurs portes. J'ai habité chez eux à partir du sixième mois de ma grossesse et pendant un an. Ils m'ont aidée à passer à travers toutes mes épreuves et ont été l'équivalent d'une deuxième famille pour moi alors que la mienne me reniait pour le choix que j'avais fait de garder mon bébé. Oui, j'ai gardé mon bébé. Thomas. Il est ma plus grande fierté et ma plus grande joie. Il a maintenant 4 ans. Le temps passe si vite. Après sa naissance, je n'ai jamais regretté la plus grande et la plus belle décision que j'ai prise de ma vie, mettre au monde mon enfant. Je l'aime tellement.
 
Mon histoire se continue bien. J'ai rencontré un homme extraordinaire qui m'a marié et a adopté légalement Thomas. Thomas a bien une mère et un père qui l'aiment. J'oublie presque parfois qu'il n'est pas ''biologiquement'' notre enfant à nous deux tellement pour moi, nous sommes une vraie famille. Depuis, nous avons eu un autre enfant, Étienne, et nous attendons notre troisième avec impatience. 
 
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On sauve des prématurés à 21 semaines de grossesse... et d'autres à moins de 300 grammes

Peu de gens veulent croire à cette information, mais elle est la réalité. Sur le site de maxisciences.com du 26 avril 2011:

 

 

 

Le 7 novembre dernier, une Allemande a égalé le record de la naissance la plus prématurée au monde. Frieda est née après seulement 21 semaines et 5 jours de grossesse. Mercredi dernier, le bébé est sorti de l'hôpital en bonne santé. A la naissance, Frieda ne pesait que 460 grammes. Née le 7 novembre à la clinique de Fulda, cette petite Allemande est le deuxième plus grand prématuré du monde. Sa mère a en effet accouché après seulement 21 semaines et 5 jours de grossesse. "Dans la littérature spécialisée, il existe des prématurés plus légers qu'elle à la naissance, certains étant même en dessous des 300 grammes, mais il n'existe aucune mention d'un prématuré plus jeune encore que Frieda", a expliqué la clinique dans un communiqué avant d'indiquer qu'un bébé était né exactement au même terme à Ottawa au Canada en 1987. 
 
(...)   Frieda semble aujourd'hui bien se porter. Mercredi dernier, après 5 mois et demi d'hospitalisation, la petite Allemande qui pèse aujourd'hui 3,5 kilos, a enfin pu rejoindre ses parents. Un médecin de garde de la clinique a assuré à l'AFP qu'il n'existe "aucun risque (de séquelles) prévisible pour le moment et que le bébé devrait se développer comme n'importe quel enfant".
 
Bien sûr, il existe des dangers de séquelles, mais la science fait de plus en plus de progrès. On n'élimine pas un enfant parce qu'il ne correspond pas à des critères eugéniques... 
 
Et pour ce qui est du poids minimal, là aussi, des progrès indéniables permettent de sauver des bébés de plus en plus petits. Sur le site de Yahoo du 16 décembre 2011 :
 
Aux États-Unis, une petite fille est née prématurée. Avec un poids de 270 grammes, elle est considérée comme l'un des plus petits bébés au monde.
 
(...)
 Avec un poids de 270 grammes, elle était considérée comme le deuxième plus petit bébé des États-Unis, le troisième plus petit au monde... Quelques mois plus tard, elle se trouve en parfaite santé !
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60 000 personnes manifestent à Dublin contre l'avortement

DUBLIN, 6 juillet 2013 (LifeSiteNews.com) (traduction libre)

— Avec quelque 60.000 participants, la All Ireland Rally for Life, qui s'est tenue à Dublin le samedi était la plus grande manifestation pro-vie dans l'histoire irlandaise, ont déclaré les organisateurs. Les participants ont exprimé leur opposition au projet de loi sur l'avortement proposé par le gouvernement, et ont exigé un référendum, requis par la loi irlandaise pour renverser les dispositions constitutionnelles pro-vie de la nation. Ils portaient des pancartes disant : « Votons. »

Le parti majoritaire de la coalition au pouvoir, le Fine Gael, a averti qu’« une nouvelle alternative politique », sous la forme d'un nouveau parti pro-vie, verrait le jour d'ici la prochaine élection si la promesse électorale de ne jamais légaliser l'avortement n’était pas tenue.

 (…)

Avec le droit à la vie de l'enfant à naître explicitement protégé par la Constitution irlandaise, normalement toute tentative de légaliser l'avortement devrait être soumise à un référendum. Cependant, les lobbyistes proavortement savent depuis longtemps qu'une telle offre serait un échec, avec la majorité du public en dehors de Dublin en faveur des droits constitutionnels de l'enfant à naître. En conséquence, ils ont cherché d'autres méthodes pour contourner les dispositions constitutionnelles.

L'actuel projet de loi a été présenté à la demande du Labour Party, proavortement, en réponse à une décision de 2010 de la Cour européenne des droits de l'homme. L'affaire de la CEDH était le dernier d'une longue série de procès parrainés par, entre autres, Planned Parenthood  International et l'Association de planification familiale.

 (…)

Le projet de loi légitime qu’une femme autorise la mise à mort d’un enfant par avortement en allégeant ses pensées suicidaires, sur la base de ce qu’elle veut faire. (...)

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Un ancien député du Parti Québécois nous envoie cette réflexion sur le projet de loi 52 concernant l'euthanasie

Il nous décrit des actions qui peuvent faire réfléchir nos députés:

 

(Manifestation à Québec contre l'euthanasie et le projet de loi 52)

 

Le travail de député est très accaparent mais un député aime faire ce travail. D’autant plus qu’un député est toujours invités par de multiples organismes le député se sent important dans la société. S’il y a des manifestations contre le député ça lui fait mal. Lorsqu’il y a des manifestants (4, 5, 6 ou plus) qui se présentent au bureau de comté du député le lundi (car le député fait du bureau le lundi) ça le dérange. Il peut y avoir remise d’une lettre manifestant notre désaccord (signé par les 4, 5, 6…) avec le projet de loi 52 ou éventuellement loi 52. Il peut y avoir plusieurs visites au bureau du député par d’autres groupes… Il y a aussi les envoies de lettres par la poste, enfin il y a les messages par Internet.

Si le député s’est prononcé pour le projet de loi 52 ou qu’il a voté pour la loi 52 nous pouvons lui manifester que nous ferons tout pour qu’il soit battu à l’élection. Ou si nous savons que le député est contre le projet de loi 52 ou s’il a voté contre le projet de loi 52 et que nous lui manifestons qu’il aura notre appuie à la prochaine élection ça fait effet. Il est important de dire au député libéral ou de la CAQ s’il est absent durant le vote nous le considérerons comme ayant voté pour le projet de loi 52 car souvent l’absence au moment du vote c’est une tactique pour permettre une majorité de voix en faveur du projet de loi.
 
Ce qui influence les députés c’est lorsque nous leur disons qu’à la prochaine élection nous appuierons  seulement un député ou un candidat ou une candidate qui se prononce contre le projet de loi 52 ou contre la loi 52 lorsqu’elle sera adoptée.  Que nous demanderons à des membres d’organismes à aller dans le même sens d’appuie à un candidat qui est contre le projet ou loi 52 ou que nous demanderons de faire battre un candidat qui aura appuyé le projet de loi ou loi 52. Nous devrions demander aux députés de tous les partis de nous dire maintenant et publiquement s’ils sont pour ou contre le projet de loi 52 ou éventuellement la loi 52. Regardons ce qui s’est passé dans le comté de Sherbrooke lorsque les étudiants ont voté contre Charest et il s’est fait battre.
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