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Les « Hommen » sont libres

Les Hommen se sont inspirés du groupe dépravé des Femen, pour eux, combattre dignement pour une noble cause. Torse nu pour attirer l'attention, ils manifestent pour le droit des enfants d’avoir un père et une mère, contre le « mariage » gai. Lors d’une finale de tennis à Rolland-Garros, ils ont agité des banderoles et perturbé le match quelques instants, avant d'être arrêtés. Et poursuivis en justice.

 

C’est la 2e fois que des poursuites injustifiables sont abandonnées contre des manifestants contre la loi Taubira. Elle témoigne de la volonté du gouvernement socialiste d’intimider les Français pour les faire taire sur la question du « mariage » gai. Sur le site de l’Express.fr du 19 juillet 2013, ces détails :

Après 20 minutes d'une audience technique, Armand, Ambroise, Louis et Julien ont vu les charges retenues contre eux abandonnées par la Cour sur un point de procédure. Le tribunal a en effet prononcé la nullité des gardes à vue. « Nos clients se sont vus notifier leurs droits au bout de 3 h -3h30 alors que le Code de procédure pénal précise que cela doit être fait immédiatement », explique Me Frédéric Pichon, l'avocat d'un des quatre prévenus. Cette décision entraîne l'annulation du procès. (...)

Les manifestants contre le «mariage » gai sont harcelés sans respect du droit et du code civil par une police que le gouvernement socialiste voudrait au service de ses politiques, mais qui en a marre d’être un instrument de répression et d’injustice au service du délire socialiste.

Les Français sont conscients de combattre pour la protection des enfants. Ils ne lâcheront rien! 

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Un nouveau livre dénonçant les dommages de la pilule contraceptive

Sur le site du Salon Beige du 19 juillet 2013:

 

(La pilule contraceptive, éditions du Rocher)

 

 

 

Saviez-vous que les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre ? En 1975, on découvrait 7 000 cas de nouveaux cancers du sein par an en France.En 2013, nous approchons des 60 000 cas, et chez des femmes de plus en plus jeunes... Cancers, AVC, thrombo-embolies, dépressions, perte de libido, autisme chez les enfants... de nombreux effets secondaires graves et plusieurs maladies sont impliquées. Les femmes ont peur à juste raison, nombreuses sont celles qui veulent changer, mais les labos et les médecins résistent. Ce marché colossal ne disparaîtra pas pour quelques morts, pour quelques handicaps...
 
Avec ce livre, les femmes vont enfin comprendre que la pilule n’est pas un bonbon inoffensif. Elles vont comprendre comment fonctionnent la contraception hormonale et le THS. Tout le monde va enfin savoir pourquoi les autorités médicales et la plupart des médecins se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux. Enfin, les femmes pourront choisir en connaissance de cause les nouvelles alternatives contraceptives, sans danger, à leur disposition. La contraception du futur est en marche avec les biotechnologies écologiques !"
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Question d'une jeune chrétienne à Justin Trudeau

LifeSiteNews.com du 18 juillet 2013 (traduction libre) — L'aile jeunesse de Campaign Life Coalition a publié une lettre ouverte sous forme de vidéo interpellant Justin Trudeau après que le chef libéral pro-avortement a gazouillé («tweeté») une photo de lui avec le pape Jean-Paul II.

Trudeau a affirmé sur un tweet du 12 juin son soutien au projet de loi C-266, qui vise à déclarer le 2 avril, jour de la mort du Pape, le jour du Pape Jean-Paul II au Canada.

Le projet de loi, présenté par le député conservateur Wladyslaw Lizon, a été adopté par la Chambre des communes ce jour-là, lors d'un vote de 216 contre 42.

La photo que Trudeau a tweetée le dépeint comme un enfant debout devant le pape avec son père, l'ancien premier ministre Pierre Trudeau, et une délégation canadienne.

Dans la vidéo, la jeune militante Sharon Milan de Campaign Life Coalition dit que, étant donné son appui du pape Jean-Paul II, « j'aurais pensé que vous seriez en faveur de ses efforts pour promouvoir une culture de la vie ».

« Cependant, vous avez déclaré que vous êtes prêt à briser le pays sur la question de l'avortement et de même sur le “mariage” de personnes de même sexe et vous avez indiqué que tous les libéraux doivent soutenir le droit de choisir l'avortement », dit Milan. « Cela semble en contradiction avec les valeurs claires de Jean-Paul le Grand, l'homme que vous semblez admirer. »

« Comme jeune catholique, je voudrais savoir comment vous conciliez ces deux positions? » a-t-elle ajouté.

(…)

 

//www.youtube.com/embed/kBIYraRcGXs

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Poursuite en justice contre le gouvernement ontarien pour avoir supprimé le droit d'accès à l'information sur l'avortement

OTTAWA, 18 juillet 2013 (LifeSiteNews.com) (traduction libre) – La blogueuse pro-vie Patricia Maloney a annoncé ce matin qu'elle poursuivra le gouvernement de l'Ontario au tribunal au sujet de ses récents changements législatifs qui empêchent l'accès aux statistiques des avortements provinciaux.

La modification de la loi sur la liberté de l'information a été faite par le projet de loi 122, qui est entré en vigueur, inaperçu, en janvier 2012, mais mis à la vue de tous après que Maloney l’ait exposé sur son blogue, Run with life.

« En tant que blogueur et membre des nouveaux médias, je poursuis le gouvernement et conteste cette décision antidémocratique », a déclaré Maloney dans un communiqué de presse jeudi matin. « Les contribuables doivent savoir comment leurs impôts sont dépensés. »

Maloney dit qu'elle a découvert la modification lorsque le ministère de la Santé a répondu à une demande d'accès qu'elle a faite en mars 2012.

« Je ne m'intéresse pas au patient ou au médecin de famille, ou à l'identification des hôpitaux », a-t-elle dit. « Je respecte le double objectif de la liberté de la loi sur l'information, d'assurer la responsabilisation du gouvernement en fournissant des informations aux contribuables tout en assurant la protection des renseignements personnels des citoyens canadiens. Mais connaître les données relatives aux tendances provinciales et les taux d'une procédure médicale financée par l'État est juste. »

« Le gouvernement n'a pas restreint ce type de données généralisées pour toute autre intervention médicale. Cette modification est sans précédent ni justification », a-t-elle ajouté. « C'est une question de santé importante. Et maintenant, est cachée au public une dépense gouvernementale précédemment identifiée comme coûtant autant que 30 à 50 millions de dollars chaque année. »

Mme Maloney dit que le ministère de la Santé a refusé sa demande d'accès à l’information déposée en mars 2013. En conséquence, elle a demandé l’aide de l’avocat constitutionnel Albertos Polizogopoulos, et fait appel de la décision à l’organisme provincial d'information et de protection des renseignements personnels (IPC). L'IPC a confirmé la décision du ministère, précisant que la nouvelle section de la LAIPVP était claire dans son exclusion des documents relatifs à la fourniture de services d'avortement.

Maloney demande maintenant à la CPI de reconsidérer sa demande, et cherche à obtenir une révision judiciaire de la Cour divisionnaire de l'Ontario.

« En tant que blogueuse, Mme Maloney bénéficie de la liberté d'expression et de la liberté de presse garantie par la Charte des droits et libertés de la personne », a déclaré Polizogopoulos. « La Charte protège son droit de commenter des questions d'intérêt public. L'allocation des fonds des contribuables pour une procédure médicale qui reste la source de nombreuses controverses est certainement une question d'intérêt public et la suppression de ces informations ne peut être justifiée en droit ».

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Dernière semaine de notre campagne de financement !

(Campagne Québec-Vie : pour que les personnes les plus faibles de nos sociétés soient protégées)

 

Campagne Québec-Vie travaille ardemment pour construire une civilisation de l’amour où le plus faible est le plus important, où le bon traitement de la personne la plus vulnérable témoigne de notre degré d’humanité. Nous comptons sur vous pour continuer cette œuvre de formation à la culture de vie, d’espérance et d’amour. 

Faisons nôtre cet inspirant appel à tous que nous lisons dans la fameuse lettre "L'évangile de la vie":

Appel à tous 

La question de la vie, de sa défense et de sa promotion n'est pas la prérogative des seuls chrétiens. Même si elle reçoit de la foi une lumière et une force extraordinaires, elle appartient à toute conscience humaine qui aspire à la vérité et qui a le souci attentif du sort de l'humanité. Il y a assurément dans la vie une valeur sacrée et religieuse, mais en aucune manière on ne peut dire que cela n'interpelle que les croyants : en effet, il s'agit d'une valeur que tout être humain peut saisir à la lumière de la raison et qui concerne nécessairement tout le monde.

(…)

Agir en faveur de la vie, c'est contribuer au renouveau de la société par la réalisation du bien commun. En effet, il n'est pas possible de réaliser le bien commun sans reconnaître et protéger le droit à la vie, sur lequel se fondent et se développent tous les autres droits inaliénables de l'être humain. Et une société ne peut avoir un fondement solide si, tout en affirmant des valeurs comme la dignité de la personne, la justice et la paix, elle se contredit radicalement en acceptant ou en tolérant les formes les plus diverses de mépris ou d'atteintes à la vie humaine, surtout quand elle est faible ou marginalisée. Seul le respect de la vie peut fonder et garantir les biens les plus précieux et les plus nécessaires de la société, comme la démocratie et la paix.

En effet, il ne peut y avoir de vraie démocratie si l'on ne reconnaît pas la dignité de toute personne et si l'on n'en respecte pas les droits.

Il ne peut y avoir non plus une vraie paix si l'on ne défend pas et si l'on ne soutient pas la vie, (…)

Le « peuple de la vie » est heureux de pouvoir partager avec tant d'autres personnes ses engagements; et ainsi sera toujours plus nombreux le « peuple pour la vie », et la nouvelle culture de l'amour et de la solidarité pourra se développer pour le vrai bien de la cité des hommes. (Évangile de la Vie, no 101)

Nous comptons sur vos prières, votre présence et votre bénévolat, sur votre contribution également. En cette dernière semaine de la campagne de financement, nous n’avons pas atteint encore la moitié de notre objectif. Merci de ce que vous pourrez faire pour la continuité de l’œuvre de Campagne Québec-Vie. Pour que nous puissions témoigner avec courage et une ténacité active, avec tous les hommes de bonne volonté, de la civilisation de l’amour, la civilisation des amoureux de la vie!

Des dons mensuels

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La loi restreignant l'avortement au Texas est promulguée

Sur le site du journal La Presse du 18 juillet 2013:

 

(Le gouverneur Rick Perry, un bel exemple de courage et de détermination)

 

Le gouverneur du Texas, Rick Perry, a promulgué jeudi une loi restrictive sur l'avortement, qui pourrait mener à la fermeture de la plupart des cliniques de l'État pratiquant l'interruption volontaire de grossesse.
 
Plus d'une centaine d'élus républicains ont assisté à la cérémonie de signature. À l'extérieur du capitole de l'État, quelques dizaines de manifestants vêtus de noir protestaient contre la loi. L'étude de ce projet de loi a provoqué des semaines de manifestations au Texas.
 
La nouvelle loi interdit les avortements après la 20e semaine de gestation et détermine dans quels cas des médicaments provoquant l'interruption de grossesse peuvent être administrés. Elle exige également que les médecins qui pratiquent des avortements aient un accès privilégié dans un hôpital et limite les avortements aux centres chirurgicaux.
 
Seulement cinq des 42 cliniques d'avortement du Texas répondent présentement à ces exigences.
 
La loi entrera en vigueur en octobre et les cliniques auront un an pour se conformer aux nouvelles exigences ou fermer leurs portes. Le gouverneur a déclaré jeudi que la nouvelle loi visait à «protéger la vie» au Texas. (...)
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Jessica Kruger, nouvelle ambassadrice de Lise Watier : des portes ouvertes pour les personnes handicapées

Sur le site du journal Métro du 18 juillet 2013:

 

(Jessica Kruger)

 

 

En choisissant une jeune quadriplégique de 21 ans comme ambassadrice pour son nouveau parfum Something Sweet, Lise Watier défonce quelques portes et brise certainement le cliché de l’égérie traditionnelle. Le jury du concours, lancé sur les médias sociaux à la fin avril, a été séduit «par sa personnalité colorée et sa joie de vivre». 
(...)
 
Pour la jeune égérie, l’industrie de la mode et de la beauté vit actuellement une «période de transition». «On voit de plus en plus de mannequins taille plus et de plus en plus de campagnes qui mettent de l’avant les différences, se réjouit-elle. Cela dit, il n’y avait encore rien pour les personnes à mobilité réduite. [Avoir gagné ce concours] me semble une belle occasion de montrer que même une personne en fauteuil roulant peut intégrer le monde du mannequinat.»

Mais selon les critères de beaucoup de personnes bien pensantes, les personnes handicapées ne doivent-elles pas être avortées avant leur naissance? Parce qu'elles auront obligatoirement une vie malheureuse?

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Découverte pour le traitement de la trisomie 21?

Sur le site du journal Le Soleil du 17 juillet 2013, cette nouvelle:

 

(Jeanne Lawrence, PhD, de l'Université du Massachussetts)

 

 

 

Une équipe américaine est parvenue à désactiver le chromosome «en trop» qui cause le syndrome de Down, lit-on cet après-midi sur le site de la revue Nature, qui a publié la découverte. Aussi nommé trisomie 21, ce syndrome cause un retard mental et des malformations, notamment au cœur, chez ceux qui en sont atteints.

Les gènes humains sont en quelque sorte des longues chaînes qui se replient sur elles-mêmes pour former des chromosomes. Chez l’espèce humaine, ces chromosomes se regroupent en 23 paires différentes — dont une sert à différencier les sexes, les femmes portant deux chromosomes dits «X» et les hommes, un «X» et un «Y». Cependant, pour près d’une naissance sur 1000, la 21e paire de chromosome n’est pas une paire, mais plutôt un trio, et c’est cette copie supplémentaire qui cause la trisomie 21.
 
Or c’est justement ce troisième chromosome que l’équipe Jeanne Lawrence, de l’Université du Massachussetts, a réussi à désactiver — d’une manière, d’ailleurs, qui peut a priori sembler étonnamment simple. Comme les femmes ont deux chromosomes X sur la 23e paires, en effet, elles ont un gène nommé XIST qui a pour tâche de désactiver (au moins en partie) l’une des deux. Mme Lawrence a donc inséré ce gène dans le chromosome 21 de «cellules-souches trisomiques», puis a pu constater qu’il avait été inhibé. (...)

Sur le site de genethique.org, on retrouve cette explication supplémentaire :

 

Concrètement, l'expérience a été réalisée "à partir de cellules provenant de trisomiques et reprogrammées pour retourner à un état quasi embryonnaire [...] afin d'obtenir différentes sortes de tissus de l'organisme". C'est donc la technique des cellules souches pluripotentes induites (iPS) qui a été utilisée. L'équipe est donc passée à une nouvelle étape qui consiste à tester cette "thérapie du chromosome" afin de savoir si elle peut "corriger  les pathologies chez des souris [...] atteintes de trisomie 21". Selon Jeanne Laurence, les premiers résultats devraient être connus "d'ici un an".

Le progrès vient des découvertes éthiques. Ce sont les cellules souches adultes qui donnent de l'espoir aux chercheurs, pas les cellules extraites d'embryons détruits, qui n'ont rien apporté de probant depuis qu'elles sont utilisées...

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Le Royaume-Uni veut exercer une plus grande surveillance des sédations terminales...

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juillet 2013:

 

 

 

 

(...)
 
Le protocole de « fin de vie » connu sous le nom de Liverpool Care Pathway, reposant sur la sédation « terminale » ou « palliative » devrait être abandonné d’ici à l’automne, aux termes d’une enquête parlementaire qui a mis en évidence les abus liés à la procédure, rapporte LifeSite.
 
Le  LCP, « parcours de soins de Liverpool », prévoit notamment le retrait de l’alimentation et de l’hydratation couplée à une sédation profonde continue si cela est jugé conforme aux « meilleur intérêt » du patient souffrant d’une maladie incurable.
 
Dans les faits, de nombreux médecins et proches de patients ont affirmé ces dernières années que le parcours est volontiers appliqué à des patients qui ne sont pas en fin de vie, sans concertation avec la famille, son utilisation constituant parfois ou fréquemment, selon les sources, une euthanasie lente.
L’enquête parlementaire, sous le titre « Davantage de soins, moins de parcours », met en avant les cas de soins et de prises en compte des symptômes inadaptés ou insuffisants, et un recours systématique et sans humanité à ce protocole qui cause la mort dans les 29 heures, en moyenne.
 
Ce sont les journaux tabloïdes plutôt conservateurs qui ont fait éclater le scandale en donnant la parole à des proches outrés de voir leurs proches poussés vers la mort alors qu’ils auraient pu vivre encore pendant une durée indéterminée.
 
Le Parlement a alors joué son rôle, et il n’a pas démenti la crainte et l’indignation des proches des malades. Norman Lamb, ministre qui a commandé l’enquête, l’avait fait en expliquant qu’il avait été personnellement « horrifié » par les souffrances dont témoignaient les proches qui avaient perdu un être cher par le LCP.
 
Il fait maintenant état de cas où le protocole fonctionne bien, mais assure qu’il y a « trop » d’exemples où les soins et les relations avec les patients et les proches ne sont pas bons : « Cela doit changer », a-t-il dit, invitant les médecins et soignants à ne pas attendre la mise en place de directives pour remettre en cause leur façon de travailler et pour revoir sur tous les plans les cas des patients actuellement « soignés » par selon le LCP ou des protocoles similaires.
 
L’un des membres de la commission d’enquête, Fiona Bruce, élue conservatrice, estime que la procédure est effectivement utilisée pour hâter la mort. Elle a de cela une expérience personnelle du LCP puisque ses deux parents y ont été soumis : son père, 83 ans, était entré à l’hôpital pour une maladie non identifiée qui l’avait laissé « faible et fragile ».
 
C’est au hasard d’une rencontre avec une infirmière dans un couloir que celle-ci lui a appris presque en passant que son père n’allait pas très bien. « Il n’a pas longtemps à vivre. Nous le mettons sur le parcours de Liverpool. » Cela tombait mal : Mme Bruce avait vu sa mère mourir de déshydratation dans d’affreuses souffrances deux ans plus tôt, alors qu’elle avait été placée d’office sur le parcours deux à la suite d’une opération au cerveau, et en avait conçu un sentiment de culpabilité terrible. Pour son père, Mme Bruce s’est battue jusqu’à ce qu’on le réalimente et réhydrate. En janvier, cela faisait six mois qu’on l’avait emmené dans une maison de soins où il allait pour le mieux, bien soigné, mangeant avec appétit, et heureux de voir sa famille.
 
L’enquête parlementaire aura révélé une multitude de mauvaises pratiques autour des soins apportés aux mourants : « Un manque d’implication et de compassion, manque de personnel bien formé, aucun accès à l’information adéquate à propos des soins palliatifs en dehors des heures de travail de 9 à 5 du lundi au vendredi », a déploré Lady Neuberger, à la tête de l’enquête.
 
On peut espérer que les choses changent au Royaume-Uni dès lors que l’enquête parlementaire aura donné lieu aux changements qu’elle réclame : il ne sera plus question du LCP mais d’un « plan personnalisé de soins appuyé sur des directives de bonnes pratiques insistant sur la condition individuelle des patients et impliquant un praticien expérimenté qui sera nommément responsable de sa mise en œuvre. »
 
Est-ce à dire que l’utilisation euthanasique des protocoles de sédation palliative sera exclue ? Au vu de l’état actuel du dossier, il me semble que non : la pratique n’est pas bannie d’office. En exigeant davantage de communication avec les proches, en laissant au corps médical la dernière décision, on peut arriver à des cas comme celui de Vincent Lambert et son euthanasie lente par consensus, si l’on peut dire.
 
Mais l’intérêt du coup de frein parlementaire est d’avoir à la fois souligné la réalité de cette activité euthanasique dans les hôpitaux anglais, et d’avoir montré qu’elle vise, dans une proportion non déterminée de cas, des personnes qui ne sont pas sur le point de mourir. L’un des gros problèmes de ces protocoles est qu’ils reposent sur une prédiction du temps qui reste à vivre qui demeure très incertaine, de l’avis de médecins expérimentés.
 
Mais l’ambiguïté de la sédation palliative ou terminale reste entière. Soit elle est utilisée à bon escient, pour éviter des souffrances inutiles liées à l’alimentation, ou lorsque celle-ci ne répond plus à son but qui est de nourrir ; pour alléger la douleur, aussi, quitte à hâter involontairement la mort ; soit elle est mise en place en fonction d’une « qualité de vie » jugée insuffisante, en vue de causer la mort : c’est alors une mise à mort volontaire, une euthanasie inacceptable dans tous les cas.
 
(...)
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Tour d'horizon de la question de l'avortement et du féminisme en Afrique : le protocole de Maputo, refusé par 18 pays africains

Sur le site de africabawatu.blogspot du 17 juillet 2013, d'abord une dénonciation d'un protocole aux résultats catastrophiques:

 

 

(Ce petit enfant a-t-il raison de s'inquiéter pour cet enfant à naître?)

 

 

10 ans après l’adoption du Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples sur les droits des femmes en Afrique (Protocole de Maputo), 18 pays membres de l’Union Africaine n’ont toujours pas signé le dit protocole.
 
Le 11 juillet 2003, le Protocole de Maputo est adopté. Il a pour objectif de compléter et renforcer les articles de la Charte africaine relatifs à la protection et à la promotion des droits de la femme. Il favorise les droits (civils et politiques) de la femme et son intégrité physique et psychologique, entre autres.
(...)
On en vient à se demander si les 18 Etats récalcitrants ne font pas le bon choix. D’autant plus que, l’ONG Human Life International (HLI) dénonce les intentions « salutaires » du Protocole de Maputo. D’après les propos du président de HLI, le Père Shenan J. Boquet, les conséquences du Protocole sont graves : six millions d’avortements au cours de la seule année 2011, une vaste diffusion de pratiques telles que la stérilisation des femmes, le recours systématique à la contraception et à des méthodes de contrôle des naissances promouvant un programme de radicale transformation des sociétés africaines, les orientant vers des idéologies détruisant la vie humaine. Il dénonce l’objectif primaire du protocole qui serait les mutilations génitales, alors que ce sujet n’y est mentionné qu’une seule fois. En revanche, les thèmes beaucoup plus abordés sont la légalisation de l’avortement, la contraception et la stérilisation. « La mentalité contraceptive et abortive, légalisée et approuvée par le Protocole de Maputo, ne portera pas à un nombre plus faible d’avortements, comme voudraient nous le faire croire ses partisans, mais à un nombre d’avortements bien supérieur » avertit le Président de HLI. En effet, selon les associations mêmes qui promeuvent le contrôle des naissances comme Planned Parenthood, le nombre des avortements s’est en réalité accru en Afrique entre 2003 et 2008.

En fait, le protocole de Maputo est une ingérence féministe occidentale dans les valeurs africaines, dont la tentative d'imposer une mentalité contraceptive et abortive aux femmes africaines. L'équipe africaine de Human Life International dénonce d'un point de vue africain cette tentative de transformation des valeurs africaines. Il est intéressant de constater avec un regard africain, la situation de la famille occidentale. Voici quelques extraits de son analyse :

Fausse présentation : le Protocole de Maputo n’est pas principalement contre la mutilation génitale féminine. Le Protocole de Maputo est présenté dans toute l’Afrique principalement comme un instrument dans le combat contre les mutilations génitales féminines. En dépit du fait que le document comprend 21 pages, les mutilations génitales féminines, n’apparaissent que dans une seule phrase. Celle-ci est dans l’article 5, section b sur la page 7 du Protocole et n’est pas soulignée comme étant d’une grande importance. L’Article 5 (« Élimination des pratiques néfastes ») dans sa section b insiste qu’il faut « interdire par des mesures législatives assorties de sanctions toutes formes de mutilation génitale féminine, la scarification, la médicalisation et la para-médicalisation des mutilations génitales féminines et toutes les autres pratiques néfastes. »
 
Il va sans dire que toute personne éduquée et de bonne volonté est contre la mutilation génitale féminine. Cet objectif précis du Protocole de Maputo est louable, mais il semble que les partisans du Protocole utilisent ceci pour distraire l’attention des objectifs plus centraux du traité. Il faut remarquer d’ailleurs que le Protocole ne propose pas d’idées nouvelles pour combattre les mutilations génitales féminines et aucune raison pourquoi les gouvernements nationaux ne devraient pas s’en occuper eux-mêmes sans l’intervention de l’Union Africaine.
 
La mort pour les enfants à naître : le Protocole de Maputo veut établir une légalisation totale de l’avortement. L’Article 14, « Droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction » réclame la légalisation de ce qui serait en fait l’avortement libre en Afrique. Selon les interprétations typiques des juristes internationaux et les tribunaux occidentaux, le langage du Protocole de Maputo servirait à légaliser n’importe quel avortement pour toutes les femmes enceintes même pendant le neuvième mois de grossesse. Toutes les restrictions efficaces de l’avortement seraient abolies par le Protocole. Le traité exige que les gouvernements promeuvent des politiques qu’un nombre immense et varié d’Africains trouvent immorales. Voici l’article 14 en entier :
 
Les États assurent le respect et la promotion des droits de la femme à la santé, y compris la santé sexuelle et reproductive. Ces droits comprennent :
 
a) le droit d’exercer un contrôle sur leur fécondité ;
b) le droit de décider de leur maternité, du nombre d’enfants et de l’espacement des naissances ;
c) le libre choix des méthodes de contraception ;
d) le droit de se protéger et d’être protégées contre les infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA ;
e) le droit d’être informées de leur état de santé et de l’état de santé de leur partenaire, en particulier en cas d’infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA, conformément aux normes et aux pratiques internationalement reconnues ;
f) le droit à l’éducation sur la planification familiale.
 
Les États prennent toutes les mesures appropriées pour :
a) assurer l’accès des femmes aux services de santé adéquats, à des coûts abordables et à des distances raisonnables, y compris les programmes d’information, d’éducation et de communication pour les femmes, en particulier celles vivant en milieu rural ;
 
b) fournir aux femmes des services pré et postnatals et nutritionnels pendant la grossesse et la période d’allaitement et améliorer les services existants ; 
 
c) protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.
 
Le Protocole de Maputo, formulé avec l’assistance de la fédération internationale du planning familial (IPPF), demande explicitement que toutes les méthodes de contraception, y incluent celles qui sont abortives comme la Pilule, soient fournis par les gouvernements. Le traité exige la permission de tuer non seulement les enfants à naître conçus par un viol ou l’inceste, mais aussi ceux qui peuvent mettre en danger la santé mentale de la mère. Aux Etats-Unis et ailleurs, cette dernière ouverture a été utilisée pour justifier tous les avortements à n’importe quelle période puisque les médecins avorteurs peuvent toujours se défendre en disant que la femme aurait été dépressive ou anxieuse si elle avait refusé de pratiquer l’avortement demandé. Ceci est certain : le Protocole de Maputo aboutira à l’avortement libre sur tout le continent. Ce serait la première fois que tout un continent aurait reconnu un droit à l’avortement.
 
Une guerre culturelle : le Protocole de Maputo cherche l’éradication des cultures traditionnelles de l’Afrique. Le Protocole de Maputo mentionne la mutilation génitale féminine en passant, mais en revanche le texte est plein d’expressions tirées du féminisme radical sur le sujet de la transformation des cultures africaines pour arriver à une utopie marxiste/occidentale sans une distinction entre les sexes. Apres la seconde guerre mondiale, l’école marxiste de Francfort a transféré les concepts de la lutte des classes du domaine économique aux domaines culturels et familiaux. Au lieu de se concentrer seulement sur les riches contre les pauvres, les marxistes de l’école de Francfort ont eu du succès en suscitant des antagonismes dans la société avec leurs idées des conflits homme/femme, occidental/oriental, blanc/noir etc. Le Protocole de Maputo est un plan d’action pour une transformation sociale féministe sur tout le continent africain. Comme toutes les autres transformations de la gauche radicale, celle-ci détruira les familles, déracinera les communautés et les traditions et augmentera la puissance des élites au pouvoir.
 
(...)
Le Protocole de Maputo dit explicitement que le traité exige un programme totalitaire de lavage de cerveau des Africains en faveur de la manière de penser des féministes radicaux 
 
« Les États s’engagent a modifier les schémas et modèles de comportement socioculturels de la femme et de l’homme par l’éducation du public par le biais des stratégies d’information, d’éducation et de communication, en vue de parvenir a l’élimination de toutes les pratiques culturelles et traditionnelles néfastes et de toutes autres pratiques fondées sur l’idée d’infériorité ou de supériorité de l’un ou l’autre sexe, ou sur les rôles stéréotypés de la femme et de l’homme. »
 
« Eliminer tous les stéréotypes qui perpétuent cette discrimination dans les manuels scolaires, les programmes d’enseignement et les médias. »
 
Mais quels sont les stéréotypes à éliminer ? Les féministes de l’Occident proposent que les rôles traditionnels des maris et des épouses dans la famille devraient être inclus parmi les « stéréotypes » à éliminer. Dans beaucoup de pays occidentaux les familles traditionnelles où la mère s’occupe principalement des enfants et du foyer doit faire face à des formes de discrimination dans la société, les impôts et les politiques des gouvernements. Ceci est le cas en dépit du fait que des dizaines de millions de familles suivent ce modèle traditionnel. Les filles ont reçu des messages d’endoctrinement dans les écoles et les médias qui valorisent seulement une carrière professionnelle comme choix valable. Les résultats ne se sont pas fait attendre ; une hausse dramatique de familles brisées, de naissances illégitimes, de familles sans le père au foyer, de femmes involontairement seules et sans enfants et un taux de naissance suicidaire bien en dessous du seuil minimum nécessaire pour le remplacement des générations. Les Africains font déjà face à une crise de la famille et une hausse du nombre des orphelins. Les femmes africaines n’ont pas besoin d’entendre qu'elles ne devraient pas suivre le rôle stéréotypé de la femme au foyer. Les hommes africains n’ont pas besoin d’entendre qu’ils ne devraient pas être le soutien de leurs familles. Le Protocole de Maputo attaquerait même la liberté de la presse dans ce domaine.
 
(...)
 
Le Protocole de Maputo sera imposé. Beaucoup de personnes pourraient croire que le Protocole de Maputo est simplement un document de propagande sans grands effets pratiques. Malheureusement le Protocole de Maputo est un traité qui sera imposé. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples a l’autorité d’interpréter le Protocole jusqu'à l’établissement de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. L’Union Africaine est à un processus d’intégration, et son pouvoir va seulement croître, suivant l’exemple de l’Union Européenne. Même si elle n’est pas très efficace sur les questions de sécurité, son influence sur les politiques sociales des États membres va être conséquent. Le site Internet de l’Union Africaine donne son but comme étant « une intégration politique et économique complète visant aux États-Unis d’Afrique. » Des chefs d’État africains participent dans ce processus pour réaliser ce rêve.  
 
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L’Afrique n’est pas surpeuplée. Une idée préconçue qui est utilisée pour promouvoir le Protocole de Maputo et d’autres projets idéologiques similaires, est le surpeuplement de l’Afrique. Il est prétendu qu’il y a trop de personnes noires et que les pays riches doivent travailler pour la réduction de leur nombre en collaborant avec les gouvernements africains. Ceci est faux. Il est vrai que beaucoup de pays africains ont des taux de naissances élevés, mais lamentablement ils sont souvent les victimes de guerres, de famines, d’épidémies et leurs taux de fécondité baissent rapidement. Il est le cas de rappeler que la pandémie du VIH/SIDA à elle seule continuera à prendre des dizaines de millions de vies humaines. Beaucoup de projections récentes de la population future de l’Afrique incorporent une prévision que la pandémie sera rapidement maîtrisée. Cette prévision hasardeuse est hautement douteuse.
 
Selon la division de population des Nations Unies, la densité de la population de l’Afrique en 2005 était de 30 personnes par kilomètre carré. L’Europe, avec l’immense Russie, a une densité de 32. Les États-Unis d’Amérique, que personne ne pense être surpeuplés, ont 31 personnes par kilomètre carré, et l’Amérique Latine et les Caraïbes ont 27. L’Asie, le continent qui se développe le plus rapidement aujourd’hui, a une densité de 124 personnes par kilomètre carré. L’Afrique est une terre avec des ressources naturelles prodigieuses qui serait déjà riche si elle ne souffrait pas d’exploitations politiques et économiques. Le Protocole de Maputo est un autre exemple de cette ingénierie sociale, de ces manipulations, qui sont imposées à l’Afrique.
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CONCLUSIONS 
 
Un objectif clair du Protocole de Maputo est d’imposer l’avortement à tous les pays de l’Afrique.
 
Les promoteurs de ce traité ont le devoir d’avouer honnêtement leurs objectifs. Si de fait le Protocole de Maputo existe pour combattre les mutilations génitales féminines, il devrait se limiter à ce problème et ne pas inclure, d’autres issues comme l’avortement et la planification familiale.
 
Les Africains ont toujours valorisé la vie et la famille. Le Protocole de Maputo est une attaque sans précédent contre les enfants à naître et la famille traditionnelle. La puissance de l’Afrique n’émane pas de ses ressources naturelles, mais de sa population jeune et active. Aucun pays, aucun continent qui tue sa jeune génération ne peut survivre.
 
Le Protocole de Maputo fut inspiré par des Européens non pas par des Africains. C’est alors probablement significatif que l’Europe, où la grande majorité des pays permettent l’avortement libre depuis des années, souffre d’une population en déclin depuis une décennie et se trouve le seul continent « mourant » du monde.
 
L’Afrique ne doit pas suivre l’exemple suicidaire de l’Europe.

 

 

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