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Dr Casteur : « C’est une illusion que de croire qu’une loi permettant l’euthanasie peut se limiter aux gens en phase terminale »

Sur le site du journal Métro du 8 juin 2014 :

(Photo : Loïc Raynard sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

 

Le médecin belge Georges Casteur s’est adressé à une centaine de personnes réunies à l’Hôtel-Dieu. (...)

Le spectre des personnes éligibles à l’aide médicale à mourir est selon lui voué à s’élargir, comme ça a été le cas en Belgique. (...)

Dr Casteur a relevé plusieurs similitudes entre la loi québécoise et la loi belge.

On a répertorié 200 euthanasies en Belgique en 2003. En 2013, on en comptait 1816. Mais il ne s'agit que du petit nombre d'euthanasies comptabilisées, la majorité n'étant pas soumise au contrôle de la Commission sur l'euthanasie...

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Le député Gerry Sklavounos révèle la manipulation de la Commission Mourir dans la Dignité et signe un discours magistral

Sur le site de l'Assemblée Parlementaire, lors des discours sur le refus ou l'approbation du projet de loi 52 sur l'euthanasie :

(Photo : Jbwolfe82 sur wikimédia.org, licence creative commons)

« M. Sklavounos : Merci, M. le Président. C'est une obligation pour moi de pouvoir m'exprimer sur ce sujet avant qu'on puisse voter, les parlementaires. Et j'aimerais que ce soit clair et noté que tout ce que je vais dire est personnel et ne reflète en rien une mauvaise opinion ou un manque de respect envers les collègues et les autres qui se sont exprimés ici, mais, parce que ça risque d'être plus passionné que d'habitude, je veux juste que ce soit clair.

J'ai aussi été nommé à cette commission itinérante, M. le Président. J'ai fait le tour, j'ai écouté les citoyens, et je suis retourné avec les collègues en essayant d'écrire des recommandations. À un moment donné, je me suis rendu compte que le courant en faveur de l'aide médicale à mourir était fort, que j'étais contre le courant et que je risquais d'être emporté par le courant. J'ai choisi, à ce moment-là, de ne plus participer, de démissionner, en quelque sorte, de cette commission au lieu de signer des recommandations avec lesquelles je n'étais pas d'accord. Et, à ce moment-là, j'ai décidé de ne pas inscrire une dissidence. J'aurais pu. J'aurais dû. Considérez, M. le Président, cette intervention comme ma dissidence. (Note de CQV : la majorité des spécialistes et organismes qui se sont présentés à la commission ont refusé l'euthanasie, mais le courant était certainement fort chez les membres de la commission qui voulaient l'euthanasie malgré l'avis des spécialistes... Plusieurs autres députés ont quitté la commission, pour quelle raison?)

J'ai réfléchi, j'ai lu, j'ai écouté, j'ai consulté. Je ne peux d'aucune façon considérer l'acte de provoquer la mort comme un soin. Lorsque j'ai des questions difficiles de ce genre-là, lorsque je suis confronté à des questions difficiles, je retourne aux sources, à mes origines, dont je suis fier, M. le Président. Permettez-moi de faire juste une citation, je ne vais pas en faire d'autres, le reste, ça va être dit très personnellement : (S'exprime dans sa langue). «Je ne remettrais pas à personne une drogue mortelle si on me la demandait, ni ne prendrais l'initiative d'une telle suggestion.» Évidemment, ce ne sont pas mes mots. Ce sont les mots du père de la médecine, comme il est souvent mentionné, Hippocrate, cinq siècles avant Jésus-Christ.

Mais, lorsque je retourne à ces sources et lorsque je réfléchis c'est quoi, un soin… On soigne pour guérir. On soigne pour aider une personne à être plus confortable. On soigne pour enlever des symptômes. Je ne peux pas considérer l'acte de provoquer la mort comme un soin. Un soin se passe durant une vie, en essayant de l'améliorer. Provoquant la mort, c'est l'arrêt des soins, c'est l'arrêt des efforts, c'est la fin du processus de la vie. Et, pour moi, ça ne peut en aucun temps être un soin.

Ça nous rassure peut-être d'utiliser cette terminologie, puisque nous voyons tous à l'horizon ce dossier se rendre devant les tribunaux. Et nous savons… Nous soupçonnons qu'un autre palier de gouvernement va nous dire : Écoutez, si le droit criminel ne peut pas décider qui vit et qui meurt, bien là le droit criminel, à sa base, ne vaut pas grand-chose. La base, la première règle d'une société — je pense que c'est le premier commandement aussi, ça fait longtemps que je ne les ai pas regardés — c'est de ne pas tuer, ne pas enlever la vie. C'est ce que le droit criminel gère. Et ce n'est définitivement, pour moi, pas un soin.

On peut toujours refuser des soins qu'on ne veut pas, des collègues l'ont mentionné, c'est dans notre droit. Il faudrait que ça soit clair. Parce qu'il y en a, des gens, qui ont répondu à des sondages, que j'ai croisés et qui m'ont dit : Vous savez, me forcer à recevoir des soins alors que je suis apte, bien là je ne suis pas d'accord avec ça. Moi, je serais en faveur de ce projet de loi. J'ai dû clarifier ce concept-là avec certaines personnes. Ces sondages m'inquiètent. Je le dis avec respect.

J'ai d'autres inquiétudes. Le fait que, oui, c'est, à la fin, une personne qui dit décider mais qui peut subir, de manière consciente ou inconsciente, des pressions, et, je dis, bien des fois inconsciemment, des membres de sa famille, des membres du personnel, d'autres personnes. La personne peut même subir des pressions de lui-même ou d'elle-même. Il y en a peut-être qui sont familiers avec le terme, la phrase «duty to die». Vous savez, lorsqu'on est pris dans une situation où nous sommes malades, où nous voyons nos proches venir nous voir à tous les jours, notre femme, nos enfants, pleurer, où, à certains endroits, ça peut engendrer des coûts, des pressions sur les finances, des fois on peut être tenté de poser ce geste, mais pas pour nous-même, poser ce geste pour soulager, pas nous-même, mais soulager les membres de notre famille, les gens qu'on aime, qu'on voit souffrir. Ça pourrait même être qualifié d'acte héroïque, de vouloir se donner la mort pour empêcher les autres de souffrir.

Je ne suis pas certain que nous avons une façon claire, précise, sûre de pouvoir vérifier avant qu'une décision, qu'on dit être prise par un individu, peut avoir écarté ces deux possibilités-là. Et, tant que ces deux possibilités ne sont pas écartées, je trouve difficile de pouvoir simplement dire : C'est un choix personnel, quelqu'un a signé, des médecins ont confirmé qu'il n'est pas fou ou qu'elle n'est pas folle. Je ne pense pas que la personne qui veut que ça réussisse pour aider les proches va décliner le mobile ou la réflexion. Il va simplement dire : Je suis prêt.

Je dois aussi vous dire qu'en lisant… Et, je vous dis, c'est difficile. Même à l'intérieur de notre propre maison, il y a une dissension. Ma femme est d'origine hollandaise, ça dit beaucoup. Cette extension, qui est possible à d'autres catégories de gens et à d'autres catégories de conditions, m'inquiète. Une fois que les portes sont ouvertes, nous allons avoir des gens qui vont, au nom de leurs droits individuels, plaider l'égalité pour dire qu'eux aussi devraient avoir droit à ça. Et ça ne sera pas nécessairement les mêmes conditions, ce sera d'autres conditions. Et ça m'inquiète énormément, M. le Président.

Les soins palliatifs, M. le Président, ne sont pas disponibles partout, ne sont pas disponibles également. On dit vouloir les développer. C'est difficile pour moi de croire qu'on veut vraiment développer en mettant en même temps une deuxième option sur la table, qui est celle de provoquer la mort. Et je crois que, pour pouvoir prendre une décision libre et éclairée, il faudrait que la personne ait accès… on ait pu faire toutes les tentatives possibles pour essayer de diminuer la douleur et la souffrance, pour qu'ensuite cette personne puisse prendre une décision libre.

Dernier point — j'aurais pu parler pendant trois heures, M. le Président — dernier point : je trouve difficile de faire en sorte que je ne voie pas de contradiction avec la lutte contre le suicide. Si je vois quelqu'un sur un pont et je l'écoute, des fois je peux être convaincu que sa vie va tellement mal qu'à sa place je sauterais aussi. Je m'empêche, je ne voudrais jamais embarquer dans ce raisonnement-là. Je vois une contradiction. Si c'est pour la maladie, ça pourrait être pour d'autres raisons. Et je ne peux accepter d'évaluer une vie. N'importe quelle vie est sacrée. Merci, M. le Président.

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La Dre Francine Léger qui pratiquait des avortements à la clinique Morgentaler, est décédée

À placer dans vos prières pour le repos de son âme, sur le site du journal La Presse du 4 juin 2014 :

(Photo : X Compagnion sur wikimédia.org, sans copyright)

 

 

(...)la Dre Léger faisait partie d'une poignée de médecins à accepter de parler ouvertement d'avortement dans les médias. Au début de sa carrière, elle a d'ailleurs pratiqué cet acte dans l'illégalité pendant cinq ans au Centre de santé des femmes à Montréal (CSF).  (...)

Un mois avant son décès, elle travaillait encore à la clinique Morgentaler de Montréal. (...)

Elle a maintenant pris conscience ou même rencontré tous les enfants qu'elle a avortés. Prions pour elle.

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Liste des députés qui ont voté contre le projet de loi 52 (euthanasie), tous du Parti libéral du Québec

(Photo : Jbwolfe85 sur wikimédia.org, licence creative commons)

Sur le site de l'Assemblée Nationale du Québec, vous pouvez lire les interventions des députés sur le sujet, dont quelques unes très fortes de Gerry Sklavounos et de M. Saul Polo. Voici la liste des députés qui se sont opposés au projet de loi 52 permettant  l'euthanasie des patients:

 Mme Lise Thériault (Anjou—Louis-Riel)

M. Pierre Paradis (Brome-Missisquoi)

M. Sam Hamad (Louis-Hébert)

M. Robert Dutil (Beauce-Sud)

M. Pierre Moreau (Châteauguay)

M. Robert Poëti (Marguerite-Bourgeoys)

M. Jean D'Amour (Rivière-du-Loup—Témiscouata)

M. Laurent Lessard (Lotbinière-Frontenac)

M. Pierre Arcand (Mont-Royal)

Mme Kathleen Weil (Notre-Dame-de-Grâce)

M. Stéphane Billette (Huntingdon)

Mme Christine St-Pierre (Acadie)

M. Norbert Morin (Côte-du-Sud)

M. Guy Ouellette (Chomedey)

Mme Lucie Charlebois (Soulanges)

Mme Nicole Ménard (Laporte)

M. Gerry Sklavounos (Laurier-Dorion)

M. Raymond Bernier (Montmorency)

Mme Filomena Rotiroti (Jeanne-Mance—Viger)

M. Richard Merlini (La Prairie)

Mme Marie-Claude Nichols (Vaudreuil)

M. Saul Polo (Laval-des-Rapides)

Aucun de ces députés, alors qu'une seule opposition était nécessaire, n'a eu la force et le courage de bloquer le retour du projet de loi 52 à l'Assemblée nationale après la dissolution de l'Assemblée après les élections. Ce député aurait été expulsé du Parti Libéral... Seul Raymond Bernier a participé à une manifestation contre l'euthanasie.

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« Ce combat ne fait que commencer » affirme le Collectif des médecins contre l'euthanasie

(Photo : AlerteRose sur flickr.com, licence creative commons)

Réaction du Collectif des médecins contre l'euthanasie à l'adoption du Projet de loi 52

« Ce combat ne fait que commencer »

Montréal le 5 juin 2014 – Le Collectif des médecins contre l'euthanasie dénonce l'adoption de la Loi 52, loi concernant les soins de fin de vie. Il s'agit d'une grave trahison des malades et des personnes en fin de vie, puisque le fait de tuer un patient qui va mourir n'est pas un soin, mais un homicide. Nos députés ont également manqué à leurs devoirs envers l'ensemble de la population du Québec en tentant de modifier en profondeur la définition-même de la médecine, la notion de soin de santé et celle de la valeur de la vie humaine.

Nous refusons de voir la médecine ainsi dénaturée . Nous ferons tout en notre pouvoir pour protéger les patients vulnérables, pour protéger l'intégrité des équipes soignantes et pour préserver la médecine humaine de qualité que des générations de médecins et d'infirmières ont réussi à bâtir au Québec.

Nous disons « non » à la Loi 52 qui transforme le corps médical en un organe prêt à éliminer les plus malades et les plus faibles de notre société. Elle permettra d'obtenir de ces derniers un souhait de mort au moment de leur vie où ils expérimentent la plus grande vulnérabilité et offrent la plus faible capacité de résilience face à l'abandon et au découragement.

Tout comme nous disons « non » à l'acharnement thérapeutique, nous disons « non » au gouvernement qui propose la mise à mort aux Québécois avant même que la couverture en soins palliatifs ne devienne réalité pour tous (à peine 30% de la population est actuellement couverte). Quelle solution mal conçue et qui fait tort au système de santé et à la population québécoise! Surtout au moment où il prépare des coupes de service dans tous les hôpitaux pour boucler son budget.

Nous disons « non » à l'introduction de l'euthanasie dans le système de santé québécois au moment où la santé mentale des médecins et des infirmières devient un problème explosif (taux de dépression et de suicide alarmant). On nous a caché les répercussions sur la santé des soignants en Belgique et aux Pays-Bas. Ce désastre occulté se répétera au Québec; le fait d'être payé pour tuer un patient qu'on devrait soigner aura ici aussi un effet désastreux sur la santé du personnel soignant.

Il est inacceptable que le gouvernement du Québec, proclamant un faux consensus, ne trouve rien de mieux à offrir aux personnes désespérées en fin de vie qu'une mort provoquée, alors qu'en 2004 le Ministère de la santé et des services sociaux s'est doté d'une excellente politique de soins de fin de vie qui détaille très bien les services médicaux, infirmiers, et autres dont devraient profiter les patients en fin de vie au Québec. C'est cette politique qu'il faut mettre en œuvre, non la Loi 52 qui traduit un déplorable échec de société.

Les médecins qui tiennent à une médecine humaine et sécuritaire ne laisseront pas ce coup de force meurtrier sévir dans nos hôpitaux sans bouger. Que nous travaillions dans les groupes de médecine familiale, dans les hôpitaux ou dans les CHSLD, nous ne resterons pas les bras croisés pendant que des médecins peu conscients du mal qu'ils vont commettre tueront nos patients fragilisés.

On peut affirmer rétrospectivement qu'il était prévisible, dès le début de la Commission parlementaire sur la question de mourir dans la dignité en 2009, que cette loi serait adoptée. Dès ce moment-là, les propos des commissaires laissaient peu de doutes sur leurs intentions et sur le fait que certaines orientations pro-euthanasie avaient déjà été décidées.

Maintenant, un tout nouveau combat s'amorce, et ce combat sera juridique, car nous sommes convaincus que les dispositions de cette loi qui introduisent l'euthanasie dans notre système de santé sont constitutionnellement invalides. Ce combat ne fait que commencer.

Le Collectif des médecins contre l'euthanasie compte 640 membres et a l'appui de 12 000 supporters.

Source : Le Collectif des médecins contre l'euthanasie. Suivez-nous sur Twitter au @collectifmed
Pour informations supplémentaires ou pour organiser une entrevue, veuillez contacter :
Collectif des médecins contre l'euthanasie
438-931-1233
[email protected]

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Deux excellents textes de Lise Ravary sur l'euthanasie et la prostitution...

Sur le site du Journal de Montréal du 6 juin 2014, un texte sur l'euthanasie à lire en entier, « Ça s'appelle l'euthanasie », dont voici un extrait :

(Photo : AlerteRose sur flickr.com, licence creative commons

 

 

 

 

 Environ un patient en phase terminale sur trois a accès aux soins palliatifs. Dans un contexte de compressions budgétaires, comment s’attendre à un accès universel d’ici peu ?

Le législateur se protège quand il précise : «Les dispositions du présent article s’appliquent en tenant compte des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’organisation et au fonctionnement des établissements, des orientations, des politiques et des approches des maisons de soins palliatifs ainsi que des ressources humaines, matérielles et financières dont ils disposent» (mes italiques).

(...)

Or, la science aujourd’hui sait comment contrôler la douleur en fin de vie. Mais cela coûte cher.

(...)

Mourir dans la dignité, voilà qui est commode et peu coûteux comparé à Vivre dans la dignité.

Le gouvernement a réussi à berner une bonne partie de la population en laissant croire qu'on ne pouvait soulager les douleurs en fin de vie et que les raisons de tuer les patients à leur demande avait quelque chose à voir avec la compassion. Tout est économie ici...

Lise Ravary signe également un excellent texte sur la prostitution, sur le site du Journal de Montréal du 5 juin 2014 :

 La très grande majorité des femmes qui se prostituent ont été abusées pendant l’enfance ou l’adolescence. Au bas mot, 60 pour cent. Au pire, 90 pour cent, selon les milieux.

Au Canada, selon une étude déposée à la Cour suprême, 89 pour cent des femmes prostituées souhaitent quitter ce milieu. Dans le East Side de Vancouver, c’est 92 pour cent. Or, quitter la prostitution peut être plus dangereux pour une femme que d’y rester. Et beaucoup plus difficile. (...)

Ce n’est pas vrai qu’on ne peut espérer abolir la prostitution ou tout au moins freiner son expansion. Il y a moins de 200 ans, il n’y avait que des illuminés pour réclamer l’abolition de l’esclavage. Ou le travail des enfants. Et pourtant, quel chemin a été parcouru.

Tout comme un jour on parlera au passé du combat pour abolir l'avortement des enfants à naître, quand tous auront pris conscience de son humanité...

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Le gouvernement pourrait sabrer le programme de procréation assistée

Sur le site du journal La Presse du 6 juin 2014 :

(Devant les larmes de Julie Snyder, le ministre de la santé de l'époque, n'avait pas été capable d'opposer un refus à la gratuité de la procréation assistée, qui coûte près de 70 millions de dollars annuellement)

(Photo : Eliedon sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

Selon nos informations, le gouvernement Couillard envisage de supprimer le budget alloué au programme, du moins sous sa forme actuelle. Le programme coûte quelque 70 millions par année en remboursement de traitements, en médicaments et en honoraires de médecin.

Or, dans sa « révision du programme » annoncée hier, le gouvernement prévoit d'économiser 70 millions par année pour ce poste budgétaire à partir de l'exercice débutant le 1er avril 2015, a appris La Presse de source sûre.

Il est plus que temps que le gouvernement coupe les fécondations in vitro qui produisent de nombreux avortements d'enfants non « parfaits »...

Vous pouvez participez à un sondage sur le site du journal La Presse du 6 juin 2014, sur cette question :

Selon les informations obtenues par La Presse, le gouvernement du Québec remet en question le programme de procréation assistée, en vertu duquel l'État paie pour les coûts reliés à l'insémination artificielle et à la fécondation in vitro. Que devrait faire le gouvernement?

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Vidéo et discours à la Vigile contre l'euthanasie à Québec

QUÉBEC, le 5 juin 2014 - Le Rassemblement québécois contre l'euthanasie,  (l'instigateur de La Marche printanière ayant rassemblé 1700 personnes devant l'Assemblée nationale le 18 mai dernier) et de la Vigile d’hiver (février 2014) remercie les quelques deux cents personnes qui ont participé à une vigile devant l'Assemblée nationale du Québec le mardi 3 juin.  Le Dr Claude Morin, président du Rassemblement québécois contre l’euthanasie, Raymond Bernier député libéral de la circonscription de Montmorency, ainsi que le cardinal Mgr Gérald Cyprien Lacroix, se sont tour à tour exprimés contre le projet de loi 52. 

Ces prises de paroles se retrouvent dans une vidéo de l’événement :

//www.youtube.com/embed/eJrQ3kyzXlY

Voici un extrait de la prise de parole du Dr Morin :

 ‘’Comment ne pas nous attrister devant l’aveuglement de nos dirigeants, volontaire ou non, face aux conséquences néfastes de l’euthanasie pour la société ? Le RQCE a tenu à organiser cette ultime vigile ce soir parce qu’il croit fermement que « l’aide médicale à mourir » introduite dans le PL 52, l’injection létale de médicaments dans les veines d’une personne pour la tuer, fut-ce par compassion, est mauvaise pour toute la société.

Le RQCE affirme aujourd’hui, comme il l’a toujours fait, que l’introduction de la possibilité pour un médecin de mettre volontairement fin aux jours d’un patient est toxique pour lui-même, l’ensemble de sa profession et  tout le système de santé. L’euthanasie représente un danger supplémentaire, étatisé de surcroît, d’abus envers les personnes les plus vulnérables de la société, spécialement les personnes âgées en perte d’autonomie et les personnes handicapées, esseulées et vulnérables. Et c’est une forme d’abus sans lendemain pour la personne qui la subira !

Si ce gouvernement avait un peu de sagesse, il dissocierait dans le PL 52 les résolutions en faveur des soins palliatifs de celles destinées à prodiguer l’euthanasie en ne gardant justement que les résolutions en faveur des soins palliatifs. Il éviterait ainsi de semer la confusion en appelant « l’aide médicale à mourir » un soin, ce qu’elle n’est pas, étant même le contraire, l’abdication, la négation de tout soin et du respect du processus de mort naturelle des êtres humains. Mourir dans la dignité, ce n’est pas mourir suite à une injection létale, c’est mourir de sa mort naturelle, dans un environnement serein et entouré de ses proches tout en bénéficiant de soins palliatifs de qualité ! Nous continuerons à combattre les aspects de la loi 52 qui vont à l’encontre du bon sens et de nos valeurs. Nous saluons le courage des députés de l’Assemblée Nationale qui ont voté contre le projet de loi 52 et les assurons de notre soutien le plus entier.’’

La population est invitée à suivre les prochaines actions du Rassemblement québécois contre l'euthanasie par l'entremise de son site Internet www.euthanasienonmerci.org, de sa page Twitter www.twitter.com/euthanasienon et Facebook www.facebook.com/lamarcheprintaniere.

Le Rassemblement québécois contre l'euthanasie est un organisme à but non lucratif qui a comme mission de contrer toute tentative d'introduire de quelque façon que ce soit l'euthanasie et le suicide assisté dans le système de santé québécois. Sensible aux enjeux de fin de vie, il prône également l'établissement d'un réseau québécois de soins palliatifs de qualité. 

Source : Rassemblement québécois contre l'euthanasie

Contact :   
Marie-Josée Lavoie
418 953-4981 / euthanasienonmerci@gmail.com 

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Vote aujourd'hui sur l'euthanasie : « C'est pour moi un jour triste » constate la ministre Christine St-Pierre

Sur le site du journal La Presse du 5 juin 2014, les propos de la Ministre des Relations Internationales :

(Photo : Simon Villeneuve sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

« (...) «C'est pour moi un jour triste, c'est le vote le plus difficile que j'ai eu à faire en sept ans. Je ne pense pas que c'est correct de donner le pouvoir à quelqu'un, même à un médecin, de donner le pouvoir de tuer quelqu'un», a-t-elle laissé tomber.

(...)«On n'a pas de définition de soins de fin de vie dans le projet de loi. Ça commence quand ? C'est la question que je me pose (...) de soutenir la ministre, les larmes aux yeux. (...)

Le Journal de Montréal du 5 juin rapporte également ces paroles de la ministre :

«Je crains les dérapages, je crains les pressions qui pourraient être faites sur une personne malade par des membres de la famille. Même si la personne est tout à fait lucide et donne son consentement, il peut y avoir des pressions psychologiques qui sont faites sur la personne pour qu'elle en vienne à la conclusion que c'est son devoir de mourir», plaide-t-elle.

Les promoteurs de l'euthanasie écartent cette possibilité par un angélisme dégoûtant et malhonnête. Voyons, comment des Québécois, des médecins, des infirmiers, ou la famille, pourraient-ils avoir la méchanceté de faire des pressions subtiles? L'hypocrisie doucereuse affirme que c'est de la paranoïa.

Une vingtaine de députés libéraux voteront contre la mise à mort des personnes qui le demande au Québec. 

Oui, c'est un jour de deuil pour le Québec.

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Des lois sévères pour combattre la prostitution

Sur le site du journal Le Devoir du 5 juin 2014 :

(Photo : Secretary of Defense sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Le projet de loi décrète qu’il est maintenant criminel d’acheter du sexe. Un client sera passible d’une peine de prison maximale de cinq ans ou d’une amende pouvant atteindre 2000 $ en cas de récidive.  (...)

La sollicitation en public devient elle aussi un crime, autant pour le client que la prostituée. (...)

Ottawa interdit en effet toute publicité pour offrir des services sexuels. La peine maximale est de cinq ans de prison. La prostituée jouit d’une immunité à ce chapitre, mais pas les médias qui diffuseront les publicités. (...)

Le ministre a aussi annoncé l’octroi de 20 millions de dollars pour aider les femmes à se sortir de la prostitution.

Est-ce à dire que les journaux n'auront plus le droit d'annoncer des services d'escortes et de massages non professionnels? Ce serait une très bonne nouvelle, car ces médias sont la première porte d'entrée dans le monde de la prostitution.

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