Sur le site du journal La Presse du 5 juin 2014, les propos de la Ministre des Relations Internationales :
(Photo : Simon Villeneuve sur wikimédia.org, licence creative commons)
« (...) «C'est pour moi un jour triste, c'est le vote le plus difficile que j'ai eu à faire en sept ans. Je ne pense pas que c'est correct de donner le pouvoir à quelqu'un, même à un médecin, de donner le pouvoir de tuer quelqu'un», a-t-elle laissé tomber.
(...)«On n'a pas de définition de soins de fin de vie dans le projet de loi. Ça commence quand ? C'est la question que je me pose (...) de soutenir la ministre, les larmes aux yeux. (...)
Le Journal de Montréal du 5 juin rapporte également ces paroles de la ministre :
«Je crains les dérapages, je crains les pressions qui pourraient être faites sur une personne malade par des membres de la famille. Même si la personne est tout à fait lucide et donne son consentement, il peut y avoir des pressions psychologiques qui sont faites sur la personne pour qu'elle en vienne à la conclusion que c'est son devoir de mourir», plaide-t-elle.
Les promoteurs de l'euthanasie écartent cette possibilité par un angélisme dégoûtant et malhonnête. Voyons, comment des Québécois, des médecins, des infirmiers, ou la famille, pourraient-ils avoir la méchanceté de faire des pressions subtiles? L'hypocrisie doucereuse affirme que c'est de la paranoïa.
Une vingtaine de députés libéraux voteront contre la mise à mort des personnes qui le demande au Québec.
Oui, c'est un jour de deuil pour le Québec.
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