Par Paul-André Deschesnes
Un ouragan, une épidémie, un tsunami, une onde de choc, une tornade, un tremblement de terre historique, etc., voilà les grands titres des journaux et des émissions de télévision en cette fin d’octobre 2017.
Mais, que se passe-t-il donc de si grave pour que toutes les sociétés québécoise, américaine et française s’indignent et se déchaînent haut et fort pour crier leur écœurement et leur dégoût face à un spectacle d’une décadence inouïe ?
Depuis des décennies le «merveilleux» monde du spectacle et du divertissement a carburé à la débauche, à la perversion, à la dépravation et à l’immoralité. Tous ses scandales d’agressions sexuelles étaient connus, mais personne n’osait parler. Aujourd’hui, la Tour de Babel s’écroule et tout le monde en parle […] Je ne nommerai aucun nom. Tous ces puissants et ignobles individus ont leurs photos partout dans les médias ! Du jamais vu ! Les dénonciations n’arrêtent plus. De très importants personnages du showbiz doivent démissionner et se cacher. Leurs empires s’écroulent comme un château de cartes. Leurs commanditaires les laissent tomber. C’est une chute brutale. Des producteurs, des réalisateurs, des acteurs, des chanteurs, des humoristes, des vedettes d’émissions de variétés à la télévision, des éditeurs, de populaires vedettes de la radio, etc., leurs statues s’écroulent et les masques tombent. La redoutable machine infernale à «cotes d’écoute» vient d’en prendre pour son rhume. C’est la débandade ! Pendant ce temps, tout le monde se demande : «qui sera le prochain?»
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Tous ces scandales sexuels qui frappent l’industrie du divertissement vont coûter combien de centaines de millions de dollars et d’euros en pertes purement monétaires ? Une véritable hécatombe financière. N’oublions pas qu’au Québec et au Canada, tous ces puissants personnages artistiques dévergondés ont été subventionnés et grassement financés par nos gouvernements fédéral et provincial. Une honte nationale !
Pendant que le décadent monde des artistes passe à la moulinette, à tous les autres niveaux de la société les langues se délient : politique, sportif, olympique, économique, éducation, hospitalier, mode, monde des affaires, de la restauration, des loisirs, etc. Les témoignages fusent de partout. Les derniers sondages nous disent que près de 40% des femmes ont été agressées sexuellement au moins une fois depuis dix ans. Le Québec, la France et Hollywood sont durement secoués. Enfin le silence est brisé ! On se vide le cœur, on est écœuré de servir de viande fraîche à une bande de dépravés. Aujourd’hui, on crie haut et fort : «Assez, c’est assez», car la violence sexuelle est devenue une arme à destruction massive répandue PARTOUT.
Aujourd’hui, les humoristes ne rient plus, eux qui adorent faire des spectacles toujours de plus en plus osés sur le plan sexuel, car ce genre de cochonnerie remplit les salles. Pour eux la fornication a toujours meilleur goût. Malheureusement, la récréation semble achever ; tout ce tsunami d’immoralité va-t-il s’arrêter bientôt ? Ma réponse est NON, car notre société malade de sexe souffre d’aveuglement volontaire.
Nous assistons actuellement à une farce monumentale sur le plan médiatique pour expliquer cet océan d’immoralité. Psychologues, psychiatres, sexologues et sociologues se succèdent au petit écran pour tenter de noyer le poisson, sans excuser évidemment les gestes odieux posés par les diaboliques agresseurs : «la sexualité masculine serait-elle en crise ? Cela a toujours existé». Voilà de faux arguments pour expliquer l’inacceptable. Chers spécialistes, il faudrait, en plus de s’indigner, dénoncer et chercher les vraies causes de ce chaos sexuel, afin de solutionner le problème.
À la page 33 du Journal de Montréal (20 octobre 2017), la SAGE chroniqueuse, Denise Bombardier, nous parle de MORALE en ces termes : «la morale suppose l’existence du bien et du mal. La sexualité, c’est quelque chose qu’il faut éduquer et contrôler. Il faut lutter contre les tentations. Les humains ne sont pas des bêtes. Le péché existe toujours». […] St-Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent dénoncé «les structures de péchés» de nos sociétés décadentes. Aujourd’hui, le Vatican n’en parle plus, malheureusement ! Le bien est méprisé et ridiculisé et le mal est devenu le bien. On se moque partout des commandements de Dieu et on fait l’éloge des péchés capitaux.
Notre société baigne dans l’immoralité et la perversion à tous les niveaux : cinéma, télévision, téléromans, spectacles de tout acabit, tenue vestimentaire, publicité, internet, vidéoclips, littérature, pornographie, magazines, mode, médias sociaux, etc. C’est une véritable soupe sexuelle nauséabonde. Tout doit être érotisé. Tout doit être hyper sexualisé. C’est cool ! La femme est devenue un vulgaire objet à consommer et à jeter après usage. Pendant que j’écris cette chronique, je feuillète les pages «dites culturelles» des grands journaux où on annonce des spectacles érotiques de Lady Gaga, Madonna, Rhianna, Beyoncé, etc. toutes de grandes spécialistes millionnaires et très populaires de l’érotisme à saveur pornographique. Ces vulgaires vedettes remplissent les salles de spectacles et notre peuple abruti trouve tout cela très bien et très beau.
Nous vivons dans un milieu très toxique sur le plan sexuel. On retrouve à Montréal plus de 250 bordels et dans les autres villes et villages du Québec quelques centaines, pendant que notre rock star premier ministre du Canada, Justin Trudeau parle de légaliser la prostitution. Le nombre de clubs de danseuses nues ne se compte plus ; c’est devenu un fléau national incontrôlable dans notre province païenne et apostate. […] En Occident, on a dissocié complètement l’amour humain de la sexualité ; celle-ci est devenue un loisir, un amusement et un sport extrême. Toutes les formes de sexualité sont maintenant annoncées et promues […] À chaque semaine, on nous annonce une nouvelle pratique sexuelle encore plus émoustillante et plus extrême. Nous vivons à l’heure de la sexualité de style «marchandise» où le corps humain n’a plus aucun respect. Plus on a de l’argent, plus on a du pouvoir, plus on peut tout se payer pour satisfaire TOUS ses fantasmes démoniaques […] Comme le dit si bien Mme Bombardier dans sa chronique, «il n’y a plus de morale». Mais, elle doit être retardée cette pauvre chroniqueuse ! Elle n’a pas évolué ! Il y a eu en France Mai 68, où toute la «vieille morale» s’est écroulée. «Peace and love», sexe, drogue et alcool sont devenus les nouvelles valeurs de nos sociétés décadentes. On a aboli l’autorité et la morale catholique pour faire entrer l’Occident dans une supposée modernité. Enfin, on est sorti de la grande noirceur. Et dire que l’actuel président français, Emmanuel Macron, veut décréter une fête nationale pour se rappeler toutes ces orgies qui auraient été un grand bienfait pour notre humanité en pleine déroute. Cette deuxième révolution française a annoncé à toute la planète la libération sexuelle de la femme : avortement et sexualité tous azimuts sans aucune limite ni contrainte.
Pendant que j’écris ce texte, j’entends à la radio l’ineffable ministre de l’Éducation du Québec qui pense de son côté avoir trouvé la solution miracle pour régler le dossier des agressions sexuelles. Notre gouvernement va bientôt imposer de force à tous les élèves du primaire et du secondaire un cours DIT «d’éducation» à la sexualité qui sera plutôt un cours de déformation sexuelle en accord avec les nouvelles valeurs à la mode. C’est incroyable d’annoncer de telles sottises, quand on connaît le contenu toxique et païen de ce cours, où la mécanique sexuelle sera présentée explicitement en détail, où toutes les formes de sexualité […] seront mises sur le même pied d’égalité, où l’amour humain entre un homme et une femme dans le but de procréer de façon responsable sera gommé, où sera promu le sexe de style amusement comme normal et banal (la masturbation pour aider l’enfant à découvrir sa sexualité), où la théorie du genre occupera une place très importante et où le contenu général de ce cours sera en stricte conformité avec toutes les nouvelles valeurs à la mode.
Dans tout ce dossier notre société fait preuve d’aveuglement volontaire. Pendant qu’au Québec, draguer est devenu un sport national, ne faudrait-il pas que le bon peuple, les spécialistes et les médias arrêtent de faire du déni et de l’hypocrisie. Oui, il faut dénoncer ce tsunami de mal, mais il faudrait surtout dénoncer la bête qui le nourrit. Notre société hyper tolérante fabrique des monstres sexuels en acceptant que le sexe soit présent partout sous sa forme la plus perverse, dégoutante et diabolique. C’est là qu’il faut chercher la solution à ce grave problème social. Malheureusement, j’ai bien peur que le bon peuple, qui a tout banalisé et accepté comme normal sur le plan sexuel, refusera d’aller jusque-là. Il faut bien être cool et moderne. Le monde a tellement «évolué» qu’il va continuer à préférer vivre dans le péché.
Quand Dieu a donné à Moïse ses commandements, ce n’était pas juste pour rire. Au lieu de se moquer de Dieu et de ses lois, la société devrait très vite les mettre en pratique. Le monde du spectacle est-il devenu un empire au service des forces du mal ?
À Fatima, la Vierge Marie a très bien répété à plusieurs reprises : «Convertissez-vous et changez votre style de vie». On s’est moqué d’elle ; on l’a ridiculisée en la traitant d’arriérée. Pourtant, c’est la seule et unique solution pour mettre fin à cet océan de mal sur le plan sexuel qui afflige présentement notre monde contemporain.
Quand arrivera le moment de se présenter devant le bon Dieu à la porte du ciel, il y en a beaucoup qui vont rire très jaune !