M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Au Pendjab, la méthode forte permet de combattre l'avortement sélectif

Sur le site de msn.com du 31 juillet 2012:

 

(échographie au Pendjab)

 

C'est un spectacle peu commun qu'offre, dans le nord de l'Inde, la maternité rudimentaire de l'hôpital public du district de Nawanshahr: des mères viennent d'accoucher d'une fille et les nouveaux parents la bercent tendrement, un changement radical de comportement dans une région où les filles étaient autrefois victimes d'infanticides.

Jusqu'en 2004, Nawahshahr, dans l'Etat rural du Pendjab, était connu pour son déséquilibre abyssal entre les sexes, avec un ratio annuel de 795 filles pour 1.000 garçons à la naissance.

Mais la situation s'est profondément modifiée ces huit dernières années. En 2011, le ratio s'était redressé à 949 filles pour 1.000 garçons, revenant presque à l'équilibre naturel de 952 pour 1.000.

Ce succès fulgurant dans un pays où les femmes restent soumises à une forte pression sociale pour engendrer des garçons, vus comme une chance pour la famille, s'explique par les vigoureuses méthodes des autorités: elles surveillent les grossesses et font pression sur les parents, quitte à leur faire honte si elles cherchent à supprimer les filles.

Menée conjointement à une campagne de sensibilisation contre le foeticide de filles et l'avortement sélectif, cette stratégie a vite payé.

- Les échographies mises en cause -

En deux ans, près de deux tiers des centres d'échographie de Nawanshahr ont été fermés ou contraints à suspendre leurs activités pour violation de la loi.

Grâce à des femmes enceintes ayant accepté de se faire passer pour des patientes, les autorités ont réussi à piéger en caméra cachée trois médecins qui leur proposaient de choisir le sexe de leur bébé.

Dans cette société conservatrice, la fille représente souvent une charge financière pour les parents, contraints de verser une dot à la belle-famille lors de son mariage. Le garçon est en revanche valorisé car il rapporte une dot à sa famille lors de son mariage et en raison de son rôle primordial lors des cérémonies hindoues pour les crémations.

Lors du dernier recensement en Inde, en 2011, le pays a découvert que l'écart entre le nombre de filles et de garçons à la naissance n'avait jamais été si élevé depuis l'indépendance en 1947.

(...)

Le plus simple serait de fermer les cliniques d'avortements... Pourquoi est-il répréhensible d'avorter une fille et acceptable d'avorter un garçon?

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire