M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Attendre la venue du Sauveur dans la joie

Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 3e dimanche de l’Avent — dimanche Gaudete) — Photo (points blancs en partie effacés) : Louxette/Wikimedia Commons

En ce troisième dimanche de l’Avent, l’Église déclare imminente l’arrivée du Seigneur. Elle avait dit durant les deux premières semaines de ce saint temps : « Adorons le Roi qui va venir ». Mais aujourd’hui elle l’aperçoit qui vient, elle affirme qu’Il est proche et nous invite à saluer sa venue : « Le Seigneur est proche, venez, adorons-Le ».

Dès le premier dimanche de l’Avent, sans toutefois le mentionner explicitement, l’Église promettait la joie à tous ceux qui attendent le Seigneur : « Tous ceux qui vous attendent ne seront pas confondus, Seigneur », chantait-elle avec insistance au chant d’entrée, au Graduel et à l’Offertoire de la messe. Au second dimanche, toutes les nations étaient appelées à participer à la joie du peuple de Sion dans une commune attente du divin Sauveur. Et ce thème de joyeuse et universelle espérance était développé dans l’Épître et tous les chants de la messe. Aujourd’hui la joie de l’attente du Seigneur se fait envahissante, car « le Seigneur est proche ». Aussi, les textes de la liturgie parlent-ils surtout des dispositions pour accueillir Jésus, d’abord à Noël, et aussi tous les jours de notre vie, qui nous sont donnés pour nous préparer à le contempler dans la joie la plus parfaite lors de son retour glorieux qui se fait toujours plus proche.

Ces saintes dispositions, rendant de plus en plus profonde la joie de nos cœurs, saint Paul les développe dans sa magnifique lettre aux Philippiens : « Que votre modestie soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais qu’en toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, accompagnées d’action de grâces. Et que la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus notre Seigneur ». (Phil. 4, 4-7).

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Le souhait que saint Paul nous adresse aujourd’hui pour nous préparer à la venue de grâces de Jésus en nos âmes à Noël et par-dessus tout à sa venue de gloire, lorsqu’Il reviendra pour nous faire entrer dans son bonheur infini, est que nous cultivions les vertus caractéristiques de l’âme chrétienne, qui lui apportent toujours une joie d’origine céleste. Que l’immense joie, nous dit-il, qui doit remplir vos âmes dans l’attente de la venue prochaine du Seigneur, vous garde dans la modestie, c’est-à-dire une attitude de détachement des plaisirs et de la gloire du monde, que comportent la douceur et l’humilité ; vivez dans une confiance sans bornes en Dieu ; demeurez dans une prière continuelle où vos demandes à Dieu soient toujours pénétrées de reconnaissance ; cherchez par-dessus tout la paix de Dieu, la vraie paix qui s’enracine dans son amour et qu’aucune épreuve et aucun évènement extérieur ne puissent troubler, ayant toujours dans la pensée et dans le cœur le Seigneur Jésus qui est tout près de vous et désire votre plus grand bien.

Dans l’évangile d’aujourd’hui, nous entendons le témoignage à la fois humble, puissant et joyeux de saint Jean Baptiste au sujet du Christ : « … Au milieu de vous se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas. C’est celui qui, venant après moi, est passé devant moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure ». Puissions-nous connaître Jésus, sa Personne, sa doctrine, Son Cœur, c’est-à-dire Dieu Lui-même se faisant notre frère pour nous sauver, en qui seul se trouvent la Vérité toute entière, la divine Sagesse, et l’Amour infini. Qui ne le connaît pas et ne l’aime pas demeure plongé dans les ténèbres et le malheur de ses péchés. Qui Le connaît et L’aime est déjà, dans la certitude, la vraie foi et l’espérance qui ne déçoit pas, en possession du bonheur éternel.

J.-R. B.



Laissez un commentaire