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Une nouvelle critique dévastatrice de la révolution sexuelle mondiale

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Par Austin Ruse de Crisis Magazine - traduit par Campagne Québec-Vie

Le 6 mai 2016 - Il est vraiment curieux que nous menions, encore aujourd’hui, le même combat qu’on menait avant la révolution française, un combat entre la permissivité sexuelle et la morale sexuelle. C’est un combat sans arrêt. Parfois nous gagnons, parfois (comme aujourd’hui) nous perdons. 

D’un coté, on peut trouver les radicaux qui croient vraiment que la morale traditionnelle telle qu’enseignée par l’Eglise catholique, c’est à dire une union monogame d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, est une prison où on perd toute sa liberté. D’autres révolutionnaires de la sexualité ont une vision plus complexe de la chose et utilisent la liberté sexuelle comme un moyen pour contrôler et exploiter les masses. 

De l’autre coté du débat sont ceux qui savent que la vraie liberté est celle de choisir le bien et que la permissivité sexuelle n’est qu’une forme d’esclavage et de chaos. Ils comprennent aussi qu’on peut orienter sa libido pour faire le bien, pour construire des familles solides et des sociétés épanouies qui savent combattre le chaos et la morbidité, qui sont le lot inévitable de cette révolution. 

Ajoutons le nom de Gabriele Kuby au panthéon des penseurs lucides et courageux qui cherchent à éveiller l’opinion publique à l’assaut mené par les manipulateurs sexuels contre la famille et l’Eglise.

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Ce panthéon inclut plusieurs penseurs et sociologues : Dale O’Leary qui raconte l’histoire du féminisme radical aux Nations unies ; Judith Reisman qui expose les crimes d’Alfred Kinsey, un masturbateur d’enfants (pour des fins soi-disant scientifiques) ; Marguerite Peeters qui explique les machinations des élites intellectuelles des Nations unies ; Stella Morabito qui nous montre comment le contrôle de la pensée sur les sujets ayant trait à la sexualité conduit délibérément au totalitarisme ; E. Michael Jones dont le grand ouvrage Libido Dominandi : Sexual Liberation and Political Control explique comment la révolution française a été causée en partie par des révolutionnaires de la sexualité tel le Marquis de Sade et ses alliés libertins ; Jennifer Roback Morse dont le Ruth Institute cherche à éveiller et sauver les victimes de la révolution sexuelle ;  et Michael Walsh dont l’ouvrage Devil’s Pleasure Palace nous informe sur l’École de Francfort et la folie du Marxisme culturel. 

Et le nombre des victimes de cette révolution que Kuby et ses collègues décrivent est encore plus grand si l’on y ajoute tous les bébés avortés, tous les décès suite au SIDA, tous les enfants victimes de trafic sexuel, tous les viols collectifs que l’on filme et met sur l’internet pour la consommation des adolescents et des plus grands, et enfin toutes les âmes égarées par l’hyper-sexualisation de notre société … . 

Gabriele Kuby est bien connue en Allemagne : On la voit souvent à la télé, en train de défendre les valeurs traditionnelles, mais elle est aussi fréquemment attaquée par la gauche politique. On a même monté une pièce de théâtre, l’an passé, qui présente le meurtre de Kuby et d’autres défenseurs de la morale traditionnelle, aux grands applaudissements d’une autre génération d’Allemands totalitaires. 

Global-Revolution-cov1.jpgDans son livre, Die globale sexuelle Revolution – Zerstörung der Freiheit im Namen der Freiheit(c’est à dire « La révolution sexuelle globale, destruction de la liberté au nom de la liberté »), Gabriele Kuby explique très bien comment la liberté offerte par les révolutionnaires de la sexualité n’est qu’une forme très efficace d’esclavage.

Kuby commence son livre en décrivant ceux qu’elle appelle les « pionniers », incluant le Marquis de Sade qui a pratiqué et ensuite écrit une pornographie violente, de sa cellule dans la prison de la Bastille, alors que l’Ancien Régime vacillait et que la Révolution française prenait forme. Elle passe également en revue Malthus, Sanger, Marx et Engels, Wilhelm Reich, Freud et Jung, le comportementaliste John Watson, le spécialiste en relations publiques Edward Bernays, Bernard Berelson, le violeur d’enfants Alfred Kinsey, le monstre du changement de sexe John Money, tout un régiment d’hommes mauvais qui ont vécu dans le vice, ce qui les a poussé à vouloir compromettre aussi la moralité de toute l’humanité. 

Elle mentionne également des personnes dont je n’avais jamais entendu parler, comme Alexandra Kollontai de la Révolution russe. Elle avait prôné le divorce légal et l’avortement, établi des maisons communales pour libérer les femmes du « choix entre le mariage et la prostitution ». Kollontai déclara que « les flammes de cette libération allaient embraser tous les foyers, dans toutes les classes de la population ». Cela ressemble remarquablement à certains sociologues d’aujourd’hui qui réclament la fin du mariage entre l’homme et la femme. 

Kuby fait l’analyse d’un document très dangereux et peu connu que l’on nomme Principes de Jogjakarta, un manifeste produit par un groupe d’homosexuels de gauche et de soi-disant partisans des droits de l’homme et que l’on présente comme un document officiel et juridiquement contraignant, ce qu’il n’est pas. Le document insiste que « l’orientation sexuelle et l’identité du genre » doivent être inscrites dans tous les articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme. 

Kuby décrit comment la révolution sexuelle s’est métastasée à travers le travail des Nations unies et de l’Union européenne. Elle écrit comment on a manipulé peu à peu la définition du « genre », et comment cette nouvelle définition du « genre » est en train d’être intégrée dans la politique à plusieurs niveaux et à être adoptée par plusieurs États, à commencer pas la Suède en 1994, la Norvège en 1996, l’Union européenne en 1998, l’Allemagne en 1999, etc. 

Fait remarquable : dans le traité créant le Tribunal international, les Nations unies avaient très bien défini le « genre » comme étant « l’homme et la femme dans le contexte de la société ». Même à la Conférence mondiale des femmes à Beijing en 1995, on dit comprendre le genre « selon sa définition traditionnelle ». 

Mais cette manipulation comprend deux volets. Premièrement, les Nations unies ne prennent plus en compte la définition du genre telle que déterminée par les États souverains. Deuxièmement, le sens intrinsèque du terme « genre » est changé en quelque chose que l’on appelle « identité du genre » et qui est imposé à la société par des idéologues autoritaires de gauche qui se trouvent dans des positions d’influence comme le Department of Justice des Etats-Unis. 

La plupart des gens qui sont impliqués dans cette recherche malavisée de liberté sont des innocents qui ne font pas partie de la conspiration. Après tout, beaucoup d’entre nous ont été emportés dans ce courant de pensée. Ils sont peut-être des porteurs de la révolution sexuelle, mais ils n’en sont pas la cause. Ils ne sont pas les décideurs et les marionnettistes aux visées malveillantes.

Quant aux radicaux de gauche aux visées malveillantes de tous les pays et de toutes les époques, l’écrivain William Gavin a bien décrit comment « dès leur accès au pouvoir, ils ont toujours eu comme objectif de démanteler, détruire, marginaliser et rendre caduque l’Eglise catholique ». Nous sommes les ennemis. Les manipulateurs aux Nations unies, dans les universités, au sein des gouvernements nationaux, des grandes entreprises et des médias savent que vous êtes l’ennemi. 

Et donc, on comprend très bien que l’auteure de ce livre a passé un bon bout de sa vie dans plusieurs impasses spirituelles et qu’elle a finalement trouvé un chemin fécond qui l'a conduite à l’Eglise catholique. L’histoire de sa conversion était un bestseller en Allemagne, tout comme son œuvre décriant la révolution sexuelle globale. 

Austin Ruse, l’auteur de cette revue littéraire, est président du Center for Family & Human Rights ou C-FAM (en français, le « Centre pour la famille et les droits de l’homme »), un institut de recherche basé à New York et Washington qui œuvre dans le droit et la politique sociale au niveau international. Les opinons exprimées dans cet article ne sont pas nécessairement celles de C-FAM. 

* Le livre de Gabriele Kuby est disponible en langue anglaise sous le titre de « The Global Sexual Revolution – Destruction of Freedom in the Name of Freedom »; un livre semblable du même auteur a été édité en français en 2012.



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