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Ça y est! Le gouvernement libéral du Québec choisit d'aller de l'avant avec l'euthanasie et met en place son calendrier final

C'est une honte, une tache historique sur l'évolution du parti libéral du Québec. En ce 14 juin 2012, les ministres Jean-Marc Fournier et Yves Bolduc chosissent l'euthanasie comme solution finale à la souffrance, selon le rapport de la commission Mourir dans la dignité, rapport qui ne tient pas compte de la majorité des experts et intervenants qui se sont prononcés clairement contre l'euthanasie. Vous pouvez écouter la conférence de presse en cliquant ici. Voici l'article de Radio-Canada du 14 juin 2012 sur le sujet:

Le gouvernement du Québec créera un comité de juristes experts qui se penchera sur le cadre juridique du droit à l'aide médicale à mourir. L'annonce, qui vient d'être faite par le ministre de la Justice et Procureur général du Québec, Jean-Marc Fournier, fait suite au rapport de la Commission parlementaire spéciale sur la question de mourir dans la dignité, déposé en mars dernier.

Il sera présidé par le juriste Jean-Pierre Ménard, un avocat réputé spécialisé en droit médical. M. Ménard sera aidé dans sa tâche par deux juristes externes, dont le criminaliste Jean-Claude Hébert. La nomination du deuxième juriste reste à déterminer. Des juristes du ministère de la Justice viendront appuyer le comité.

Le ministre Fournier, son collègue à la Santé, Yves Bolduc, ainsi que Me Ménard ont précisé au cours d'un point de presse le rôle du comité.

Évoquant un « défi » important, le ministre Fournier a expliqué que les recommandations de la Commission parlementaire, qui ouvrait la porte au suicide assisté et à l'euthanasie dans certaines conditions et proposait d'en fixer des balises, soulevaient des questions sur les dispositions du Code criminel, de compétence fédérale, qui prohibent l'aide au suicide, et sur la portée du pouvoir d'orientation du Procureur général au Directeur des poursuites criminelles et pénales.

« La frontière peut être difficile à tracer » entre les soins palliatifs, l'interruption de soins et l'aide médicale à mourir, de même qu'entre soulager la souffrance en abrégeant la vie et abréger la vie en ne faisant rien pour soulager la souffrance, a-t-il souligné.

Me Ménard a de son côté fait valoir la nécessité d'élaborer des règles de sécurité simples, fiables et solides. Il a rappelé au passage que la Commission n'avait pas voulu donner plus de pouvoirs à l'État pour contrôler la fin de vie mais, au contraire, donner plus de pouvoirs aux citoyens pour contrôler le dernier épisode de leur vie.

Le ministre Bolduc a rappelé que les conclusions de la Commission avaient été bien reçues et souligné que ces consultations générales étaient sans contredit parmi celles ayant suscité le plus d'intérêt. Formée de 12 députés de toutes les formations politiques, elle a consulté une trentaine d'experts en médecine, en droit, en psychologie, en éthique et en sociologie en plus de sillonner huit villes du Québec pour entendre les citoyens sur cette question.

Le rapport du comité, dont le dépôt est attendu en octobre, devrait mener au dépôt d'un projet de loi en 2013, comme le préconisait la commission parlementaire.

 

"Il a rappelé au passage que la Commission n'avait pas voulu donner plus de pouvoirs à l'État pour contrôler la fin de vie mais, au contraire, donner plus de pouvoirs aux citoyens pour contrôler le dernier épisode de leur vie."

En refusant d'écouter l'avis des experts et groupes présents sur le terrain auprès des personnes en fin de vie, le gouvernement contrôlera la fin de vie comme il contrôle la natalité par la contraception fortement proposée dans les CLSC. Le citoyen sera libre de refuser à son médecin l'injection létale, mais lorsqu'il verra que son médecin lui propose l'euthanasie, comment pourra-t-il lui faire confiance? Dans un système où tous tirent la couverture pour chercher les fonds à mettre dans son organisme ou ministère, quel poids reposera sur les épaules du malade, seul face à une équipe médicale qui, même si elle ne dit pas un mot, jugera que les ressources donnés à ce patient sont gaspillées et qu'un autre devrait en profiter...

Le gouvernement peut bien adopter une attitude de naïveté volontaire, n'importe quel usager connait la différence de traitement entre les patients selon les jugements que l'équipe médicale porte sur eux... Qui n'a pas vu un patient seul et âgé être traité comme un numéro, un poids dont on aimerait se débarasser, où simplement, dont on a pas le temps de s'occuper?

Les citoyens auront le pouvoir de "choisir" l'euthanasie, après avoir introjecté une philosophie morbide sur la fin de vie, ou il auront le choix de supporter la désaprobation larvée des personnes qui trouveront qu'elle coûte chère au système...

Quel progrès! Nous sommes vraiment à une autre étape, une nouvelle époque comme s'en félicitent nos ministres...

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