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Une mère fête le premier anniversaire de son fils prématuré alors que les médecins ne lui avaient donné que 24 h à vivre


Le premier anniversaire du petit Hector Tully.

Par Right to life News— Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marie Clare Tully

Un bébé né une semaine avant la limite d’avortement au Royaume-Uni et qu'on ne pensait voir vivre que 24 heures vient de fêter son premier anniversaire.

Bébé Hector est né en Écosse en novembre dernier au Royal Hospital for Children and Young People d’Édimbourg, alors que sa mère était enceinte de 23 semaines seulement. Son père et sa mère, Marie Clare et Angus, avaient perdu un bébé pendant une grossesse trois ans auparavant, et cette nouvelle grossesse était donc considérée comme à haut risque.

Marie Clare raconte : « Quand je suis allée à l’hôpital avec des douleurs aiguës, les médecins m’ont dit que j’étais en train d’accoucher ».

« J’ai dit “non” et j’ai essayé de leur cacher les douleurs du travail, car je ne voulais désespérément pas qu’il arrive en avance. »

« [Les médecins] ont dit qu’il y avait très peu de chances de survie en dessous de 23 semaines. J’ai regardé ma montre et il était minuit moins une, alors je me suis dit que dans une minute, j’aurai atteint 23 semaines. »

Les parents n’ont pas été autorisés à voir leur fils pendant près de deux jours

Hector est né un peu plus d’une heure plus tard, à 1 h 14 du matin. Comme il était très prématuré, il a dû être immédiatement ranimé et placé dans une couveuse.

« Je l’ai vu quand il est né et je lui ai donné un baiser, puis il a été enveloppé dans du plastique pour le garder au chaud et emmené d’urgence au service de réanimation », a déclaré sa maman. « J’étais dévastée de ne pas pouvoir être avec lui ».

Pour aggraver les choses, les restrictions COVID-19 ont fait que le couple n’a pas été autorisé à le voir pendant près de deux jours après sa naissance. Après cela, ses parents n’ont été autorisés à le voir que pendant de brèves périodes. Ce n’est qu’après cinq jours angoissants que les parents d’Hector ont été autorisés à être avec lui jour et nuit.

Marie Clare a déclaré : « J’ai eu le cœur brisé de ne pas pouvoir être avec lui dans ces premiers moments cruciaux ».

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« La meilleure année de ma vie »

Hector souffre de plusieurs maladies graves, dont l’hydrocéphalie, qui empêche la bonne circulation du liquide céphalorachidien, causée par une hémorragie au cerveau. Il souffre également d’une maladie pulmonaire chronique, d’une rétinopathie et [il a besoin] d’une sonde d’alimentation.

Ce n’est que 42 jours après sa naissance que les médecins l’ont débranché du respirateur et ont annoncé qu’il vivrait.

Marie Clare a déclaré à BBC Scotland : « Quand j’ai entendu cela, j’ai laissé échapper un cri qui venait du fond de mon âme, je ne peux pas l’articuler, c’était le plus beau sentiment du monde ».

« Il y avait encore un long chemin à parcourir, mais savoir que l’équipe pensait qu’Hector allait survivre était tellement génial ».

En avril de cette année, cinq mois après sa naissance, il a été autorisé à rentrer chez lui. Il a subi 15 opérations et a été hospitalisé d’urgence 25 fois.

Mais au début du mois, Hector a fêté son premier anniversaire.

Marie Clare a déclaré : « Il est né à 1 h 14, nous nous sommes donc retrouvés devant son berceau à cette heure précise un an plus tard et nous avons eu un moment de silence, tellement reconnaissants qu’il soit là ».

« Nous avons réfléchi à la façon dont il avait réussi et au fait que nous étions les personnes les plus chanceuses ... Cette année a été la meilleure de ma vie ».

Environ 4 000 bébés naissent prématurément en Écosse chaque année.

La survie des bébés prématurés ne cesse de s’améliorer. Au début de cette année, John Wyatt, professeur d’éthique et de périnatalogie à l’University College de Londres et également professeur émérite de pédiatrie néonatale, d’éthique et de périnatalogie à l’University College de Londres, a présenté aux parlementaires du Royaume-Uni et du monde entier des preuves « de l’amélioration constante des chances de survie des bébés nés à 22 et 23 semaines de gestation depuis la dernière modification de la loi sur l’avortement [en 1990] ».

Catherine Robinson, porte-parole de Right To Life U.K., a déclaré : « Les bébés prématurés constituent un défi permanent pour les partisans de l’avortement, car l’humanité de chacun de ces bébés est clairement exposée. Au Royaume-Uni, malheureusement, il reste légal d’avorter un bébé jusqu’à la naissance si ce bébé est handicapé. »



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