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Une femme démissionne de son poste à l'avortoir et partage les horreurs de l'avortement

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Par Becky Yeh de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Demandez à l'ancienne employée de Planned Parenthood Charjuana Hogan ce qu'elle pense aujourd'hui de ce géant de l'avortement et elle vous répondra par cette formule : « Une perception de tromperie ».

Mais ce n'est pas du jour au lendemain qu'elle s'en est rendu compte. Son impression s'est nourrie des diverses expériences auxquelles elle a été confrontée pendant les quatre années de sa fonction à l'établissement qui pratique l'avortement. Elle restait sceptique, jusqu'au jour où elle quitta l'établissement pour de bon.

En tant qu'assistante médicale pour la reproduction, Hogan commença sa carrière en surveillant des personnes qui se rendaient à Planned Parenthood pour la contraception ou d'autres services. La succursale dans laquelle elle travaillait, à Riverside en Californie, était divisée en deux parties : les soins de santé en matière de reproduction et la chirurgie. Hogan ne travaillait pratiquement pas du côté chirurgical, là où les avortements étaient pratiqués.

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Mais de plus en plus, quelque chose lui disait que ce n'était pas juste de travailler à Planned Parenthood.

En tant que toute nouvelle employée dans cet établissement pour l'avortement, Hogan était ravie d'apprendre qu'elle gagnerait presque 3$ de plus par heure qu'à l'hôpital où elle travaillait avant. Elle se souvient du moment où elle a changé de poste pour aller à Riverside Planned Parenthood où une amie à elle travaillait aussi. Hogan a dit à Live Action qu'au début elle était vraiment contente de son métier.

« C'était la première fois qu'on me proposait un tel salaire, et tous les jours j'étais absolument ravie de me rendre au travail. » dit-elle. Pour un professionnel de la santé en herbe, ses responsabilités au travail n'avaient apparemment rien d'extraordinaire : elle devait décider si les patients avaient le droit à une assurance, s'assurer que les documents étaient correctement remplis, et aider les personnes qui rentraient ou sortaient de l'établissement. Elle fit ses débuts dans l'établissement pour l'avortement avec le salaire et les responsabilités d'une personne qui fait carrière dans le milieu médical.

Cependant, d'après Hogan, les différentes étapes de la procédure d'avortement, le développement du fœtus et les risques liés à l'avortement ne sont pas du tout évoqués lors de la formation.

La plupart des membres du personnel n'avaient pas connaissance des modalités de l'avortement, et quand bien même tu voulais te renseigner, très peu d'informations t'étaient fournies.

Alors que la plupart des membres du personnel comprenaient que l'avortement tue un enfant, Hogan explique que c'est parce qu'ils n'accomplissaient pas directement les différentes étapes du processus qu'ils pouvaient justifier cet acte.

« Ils veulent que vous ayez l'air d'aider les femmes » dit-elle. « Quand ils vous envoient en formation, en fait ils vous donnent une justification des raisons pour lesquelles les femmes avortent. »

Hogan explique que pour les employés, l'avortement est toujours présenté comme une expérience positive et un composant des soins de santé – les employés aident tout simplement les femmes à obtenir les soins de qualité dont elles ont besoin.

Cependant, lorsque Hogan vaquait à ses occupations, elle affrontait la réalité de ce qui se passe du côté chirurgical de l'usine à avortement tous les jours. Elle se souvient qu'elle croisait des membres du personnel qui travaillaient en chirurgie, assis dans le laboratoire que les deux unités partageaient. Ils étaient occupés à passer au crible des morceaux de bébés avortés, et à assembler les restes mutilés d'enfants qui avaient entre 4 et 19 semaines – des mains et des pieds en sang, et divers morceaux de corps. Tout d'abord, Hogan fut particulièrement choquée car, dans les restes épars, elle entrevoyait l'enfant dont elle a elle-même avorté à 7 semaines.

Hogan se souvient que « les parties furent apportées au laboratoire qui était partagé par les personnels de chirurgie et de santé reproductive et les restes furent placés dans un sac poubelle rouge spécial danger biologique comme si c'était rien. J'ai ressenti quelque chose comme de la tristesse à ce moment-là. »

« Je suis simplement sortie de la pièce, mais ça me revenait en tête à certains moments, puis j'oubliais. Puisque je travaillais encore là-bas, je préférais me voiler la face. »

Hogan dit qu'au fil des années, sa perception de ce géant de l'avortement ne cessa de se transformer. Elle commença à remarquer le décalage énorme entre le portrait que faisait Planned Parenthood de l'avortement et la réalité de ce qu'elle voyait chaque jour. Hogan se souvient qu'une vidéo de la formation dépeignait l'avortement comme une expérience agréable, c'est là qu'elle commença à avoir des doutes quant à l'honnêteté de Planned Parenthood.

« Nous avions souvent des formations sur différentes choses » explique-t-elle. « Après avoir regardé une vidéo de Planned Parenthood dans laquelle on voyait une femme qui venait pour un avortement, je me suis sentie très mal à l'aise. La vidéo présentait l'établissement comme un endroit où les patients se sentent bien et très détendus. J'ai eu alors une impression de supercherie – comme des produits heureux dans un magasin, ça s'est présenté à moi comme ça. »

Hogan était également troublée par le nombre de jeunes filles – de 14 ou 15 ans – qui venaient pendant les heures de cours à Planned Parenthood pour se faire avorter. Assise derrière le bureau de la réceptionniste, Hogan pouvait observer ces adolescentes qui entraient seules et pleines d'appréhension pour un avortement en cachette.

« La plupart des patientes étaient jeunes et elles ne voulaient pas que leurs parents soient au courant. » explique Hogan. « Beaucoup de ces jeunes filles manquaient d'éducation sur des tas de choses. Assise derrière mon bureau, je me disais « Pourquoi ces jeunes filles ne sont-elles pas à l'école ? Si elles n'arrivent pas à remplir cette paperasse, comment se fait-il qu'elles aient des rapports sexuels ? »

A l'extrême opposé, il y avait des mamans qui venaient pour des avortements tardifs – et ce à plusieurs reprises, en fait elles se servaient de l'avortement comme d'une contraception.

« Il y a des femmes qui venaient à 24 semaines, et je les voyais rentrer à ce stade si avancé » dit Hogan. « Même si tu te trompes sur l'avancée de ta grossesse, tu ne peux quand même pas te tromper sur le fait que c'est une vie, c'est évident, ça tape à l'intérieur! »

Hogan réfléchissait beaucoup à tout ça, mais elle ne s'attendait quand même pas à un exode aussi rapide que celui qu'elle entreprit en quittant cette industrie de l'avortement.

Sa sortie fut le fruit du hasard – pourtant la série d'évènements en question n'a rien d'ordinaire. Un jour, en sortant de l'établissement pour se rendre à sa voiture, Hogan se fit aborder par Deane, un conseiller pro-vie que l'on pouvait souvent voir devant Planned Parnthood. Il entama une conversation avec elle pour partager le message de Jésus Christ et lui dire la vérité sur l'avortement. Cette discussion fut un moment décisif pour Hogan car elle lui laissa la vive impression qu'elle devait absolument quitter cet établissement.

Le jour suivant, Hogan participa à une fête énorme organisée par Planned Parenthood à San Diego en l'honneur des employés de l'établissement. Après avoir découvert que certaines infirmières autorisées étaient félicitées pour les avortements qu'elles pratiquaient pendant le premier trimestre de la grossesse, Hogan sentit un chagrin très particulier. Elle fut frappée de la façon dont ce géant de l'avortement vantait ses services à la collectivité en proclamant que toujours plus de communautés se faisaient « aider » par Planned Parenthood. Malgré tout le jubilé autour d'elle, Hogan ne s'amusait pas. Quand elle demanda à son pasteur ce soir-là si son travail à Planned Parenthood ne pouvait pas aller de pair avec la foi qu'elle venait de trouver, il lui suggéra de penser à partir, et elle fut surprise de trouver sa décision renforcée le lendemain.

« Le lendemain, je marchais, et là une collègue me dit dans un coin qu'elle déteste son travail, qu'elle déteste ce qu'elle fait. »

Du fait qu'elles n'étaient que des connaissances, Hogan fut surprise de cette confidence de la part de sa collègue, mais elle vit ça finalement comme un autre appel à partir. Elle téléphona à Deane et lui demanda son aide pour sortir de cette industrie.

« Je pouvais pas le faire seule. » nous dit-elle. « Il a fallu que Dieu envoie quelqu'un sur mon chemin pour que je décide enfin de m'en aller. »

Même si elle quitta Planned Parenthood en bons termes, Hogan n'est pas autorisée à y remettre les pieds. Les membres du personnel se doutaient effectivement qu'elle n'aurait pas le droit de revenir, dit-elle.

Maintenant, en tant que militante pro-vie, Hogan commence à comprendre la vérité sur l'avortement. Même si ce fut un périple éprouvant, elle dit qu'elle ne regrette pas sa décision. Elle espère que son histoire encouragera les femmes à vraiment réfléchir à ce qu'est l'avortement, afin qu'elles comprennent ce que ça fait à un enfant. Ce dont je rêve et ce que je veux dire, c'est que les femmes doivent savoir ce qu'on leur fait, elles doivent être éduquées afin que les choses changent. Si elles comprennent ce que c'est qu'on leur fait là, et que c'est véritablement de vie qu'il s'agit, alors là seulement les choses pourront changer. »



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