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Une étude révèle que 25 % des patients « inconscients » ont une « conscience cachée »

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock

Une étude publiée le 14 août dans le New England Journal of Medicine et intitulée « Cognitive Motor Dissociation in Disorders of Consciousness » (Dissociation cognitive et motrice dans les troubles de la conscience) révèle que 25 % des personnes diagnostiquées comme étant inconscientes sont en réalité conscientes. L’étude parle d’un état de « conscience cachée ».

Michael Irving a fourni une explication de l’étude qui a été publiée par le New Atlas le 16 août. Voici ce qu’il déclare :

Après une lésion cérébrale grave, telle qu’un traumatisme ou un accident vasculaire cérébral, les patients peuvent entrer dans un état où ils cessent de répondre aux stimuli de leur environnement, tels que le son, la lumière, la douleur et les instructions. Il peut s’agir d’un état comateux, qui ressemble à un sommeil profond persistant ; d’un état végétatif, où le patient peut sembler éveillé et même avoir les yeux ouverts, mais ne réagit toujours pas ; ou d’un état de conscience minimale, où les patients peuvent même suivre les mouvements avec leurs yeux, mais ne peuvent pas répondre aux ordres.

Mais cela ne signifie pas nécessairement que ces patients ne sont pas au moins partiellement conscients de ce qui se passe. Au cours des dernières décennies, des scientifiques ont détecté des signes de « conscience cachée » chez certains patients qui ne réagissaient pas. Lors des tests, des instructions telles qu’« imaginez que vous ouvrez et fermez votre main » ont été données aux patients pendant que leur activité cérébrale était surveillée grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) ou l’électroencéphalographie (EEG).

 

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Irving rapporte que l’auteur principal de l’étude, Yelena Bodien, a déclaré :

« Certains patients souffrant de graves lésions cérébrales ne semblent pas traiter leur monde extérieur ».

« Cependant, lorsqu’ils sont évalués à l’aide de techniques avancées telles que l’IRMf et l’EEG, nous pouvons détecter une activité cérébrale qui suggère le contraire. Ces résultats soulèvent des questions éthiques, cliniques et scientifiques essentielles : comment pouvons-nous exploiter ces capacités cognitives invisibles pour établir un système de communication et favoriser la poursuite du rétablissement ? »

Irving a présenté les résultats de l’étude :

La nouvelle étude a examiné 241 participants provenant de six établissements différents aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe, au cours des 15 dernières années. Ils ont tous été testés par IRMf, EEG ou les deux, de quelques jours à plusieurs années après avoir subi leur blessure.

Fait intrigant, l’étude a révélé que jusqu’à 25 % des patients étaient capables de suivre des instructions de manière répétée pendant plusieurs minutes. Ce chiffre est supérieur aux estimations des études précédentes, qui faisaient état de 15 à 20 %.

Les auteurs admettent que la recherche n’a pas été standardisée et que les méthodes de test sont compliquées, mais les résultats sont néanmoins significatifs.

De nombreuses personnes qui ne réagissent pas se voient refuser un traitement bénéfique parce que celui-ci est jugé disproportionné ou extraordinaire, compte tenu de l’état du patient.

Certains, comme le professeur Peter Singer, nient que ces personnes soient des personnes parce qu’elles ont perdu leurs capacités cognitives. èCes personnes, souvent qualifiées de « végétatives », se voient non seulement refuser tout traitement bénéfique, mais elles sont souvent privées de nourriture et d’eau et tuées intentionnellement par déshydratation.



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