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Une enseignante féministe devient une activiste pro-famille : "La cause de la vérité n'est jamais perdue"

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Par Jennifer Kabbany (The College Fix) - traduit par Campagne Québec-Vie

Docteur Jennifer Robert Morse a été professeure d'économie aux universités Yale et George Mason pendant 15 ans, une femme de carrière dévouée qui a subi un avortement dans sa jeunesse et qui a planifié sa famille en fonction du calendrier académique. 

Mais au fil des ans, alourdie de culpabilité extrême de cet avortement et de troubles d'infertilité elle comprit que que les promesses de la révolution féministe ne mènent à rien, rapporte le National Review dans un article sur le parcours de sa vie. 

Éventuellement, Morse a eu des enfants naturellement et par adoption et par famille d'accueil, ultimement en quittant son travail de professeure d'économie et devenant une mère à temps plein. Elle affirme que ''sans des familles fortes, vous ne pouvez avoir des marchés libres et un gouvernement réduit.'' 

Aujourd'hui, en tant que fondatrice et dirigeante du Ruth Institute, elle combat pour les mariages traditionnels et les familles, disant au National Review que malgré la progression au pays de la sécularisation ''la cause de la vérité n'est jamais perdue. L'espérance n'est pas un plan ou une stratégie. C'est une vertu surnaturelle.''

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Connue pour ses évaluations sévères de la confusion que le féminisme et la révolution sexuelle ont provoquée dans cette nation, Morse a offert quelques idées au National Review sur de pressants sujets du conservatisme social. 

Sur la mono-parentalité: ''Il n'existe pas de mono-parentaux, Ils sont devenus dépendants des autres personnes dans des transactions commerciales, telles leurs employeurs et les gardes d'enfants. Une mère mono-parentale peut sembler faire tellement 'par elle-même,' mais elle n'a en fait que commercialisé les choses que le père aurait pu faire.'' 

Sur la carrière d'abord, la maternité ensuite: C'est une ''attrape carriériste...C'est correct de se marier, de le demeurer, et de faire quelque chose ensuite. Vous n'avez pas à vous empêtrer dans une carrière.'' 

Sur le divorce: ''C'est le premier mensonge de la révolution sexuelle: les enfants sont flexibles. Non, ils ne le sont pas. ...Le divorce blesse des tonnes de personnes et ces personnes en blessent d'autres. Nous devons le dire. La société moderne tente de repousser la culpabilité en prétendant qu'il n'y a pas de mal,   ─ qu'il n'y a pas du tout de bien ou de mal  et ce n'est pas vrai.''

Selon Morse, les victimes de la Révolution Sexuelle sont variées et nombreuses, et incluent: les enfants et les adultes du divorce; les personnes divorcées non-consentantes; les femmes de carrière au cœur brisé; les femmes qui regrettent des avortements; les accros à la pornographie et leurs familles; et les mères ridiculisées pour leur choix de demeurer à la maison. 

Lors d'une conférence qu'elle donna en Caroline du Sud en 2014, elle offrit encore plus de sages paroles, incluant un focus sur ''la femme de carrière blessée.'' Une femme de carrière blessée est accomplie, professionnelle, éduquée, possiblement riche, mais en fin de ses 30, 40 et 50 ans elle n'a  pas ou elle a moins d'enfants qu'elle voulait, elle a des problèmes à devenir enceinte, et n'est peut-être pas mariée.

''La femme de carrière brisée est quelqu'un dont personne ne parle, personne n'admet qu'elle existe,'' a dit Morse. ''Si jamais on invoque la Révolution Sexuelle, c'est cette femme que l'on exhibe, mais ce que je vais vous dire, c'est que cela n'a pas vraiment marché pour ce groupe de gens.'' 

Morse cita en exemple l'expérience de sa propre fille dans une classe de démographie UC (Undergraduate Class) de haut-niveau à Berkeley, enseignée par une femme professeure qui aime faire du sarcasme au sujet des grosses familles de mormons ou de catholiques. Un jour, la professeure laissa couler que chaque femme-professeure qu'elle connaissait avait des problèmes de fertilité, et que les femmes de la classe devait s'y attendre aussi. 

''C'est le marché qui a été proposé aux femmes par la Révolution Sexuelle, et c'est un mauvais marché,'' a-t-ell dit aux personnes présentes à la conférence. ''Vous pouvez participer au collège et à la carrière du moment que vous acceptez de vous châtrer chimiquement vous-mêmes durant vos années de possibles porteuses d'enfant et de vous soumettre à de dangereuses expériences de fertilité lors de votre trentaine.'' 

Morse continua que la Révolution Sexuelle dit que les hommes et les femmes sont interchangeables, et que c'est là une fausse prémisse. 

''Si vous êtes en train d'essayer de bâtir toute une société sur de fausses prémisses...cela revient à augmenter le pouvoir de l'État et finit par un mouvement totalitaire,'' a dit Morse, notant que quand la famille se décompose c'est l'État qui en ramasse les morceaux, à coups de décrets de cours de divorce et de dépendance à des programmes sociaux. 

La Révolution Sexuelle a rendu le peuple plus malléable au contrôle de l'État, a-t-elle expliqué. 

''Une personne qui est accro au plaisir est une personne plus facile à contrôler et à manipuler,'' a dit Morse. ''C'est un autre façon dont la Révolution Sexuelle ne nous a pas laissés libres.''



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