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Un cardinal permet que Biden reçoive la communion : la promotion de l'avortement n'est pas un «état de péché»


Cardinal Peter Turkson

Par Micaiah Bilger - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : LifeNews

4 octobre 2021 (LifeNews)

Un cardinal du Vatican a déclaré qu’il ne pensait pas que Joe Biden était en « état de péché », bien qu’il travaille à étendre le massacre des bébés à naître par l’avortement et à forcer les contribuables à payer pour leur mise à mort.

Newsmax rapporte que le cardinal catholique Peter Turkson a indiqué à Axios lors d’une interview dimanche qu’il ne refuserait pas la communion au président américain.

Biden affirme être un fervent catholique, mais il met en place les politiques proavortement et anti-chrétiennes les plus radicales jamais vues dans une administration présidentielle. Non seulement Biden a récemment autorisé la vente par correspondance de médicaments dangereux pour l’avortement sans visite médicale, mais il essaie également de forcer les contribuables à payer pour les avortements électifs, aux États-Unis et à l’étranger. Son administration a même refusé de défendre une infirmière pro-vie qui a déclaré que l’hôpital financé par les contribuables où elle travaillait l’avait leurrée afin qu’elle participe à un avortement.

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Malgré les antécédents flagrants de Biden, le cardinal Turkson a exposé qu’il ne fallait pas lui refuser la communion. Le cardinal a dit que cela ne devrait être réservé qu’à des « cas extrêmes », selon le rapport.

« L’Eucharistie ne devrait en aucun cas devenir une arme », a déclaré le cardinal à Axios. « Si vous dites que quelqu’un ne peut pas recevoir la communion, au fond vous émettez un jugement qui vous met en état de péché ».

Lorsqu’on lui a demandé si Biden était en « état de péché », le cardinal Turkson a répondu « non ».

Quelques autres prêtres et évêques ont également manifesté qu’ils ne refuseraient pas la communion à Biden ou à tout autre politicien proavortement, notamment le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, D.C., et les prêtres de l’église catholique Holy Trinity à Georgetown, que Biden fréquente lorsqu’il est dans la capitale.

Mais de nombreux autres évêques et prêtres ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les affirmations de foi de Biden, jointes à sa défense radicale de l’avortement, « créent un scandale » pour l’Église catholique en encourageant le mal. Ils ont affirmé que l’Église doit faire quelque chose pour faire comprendre que les catholiques ne peuvent pas soutenir le meurtre de bébés à naître et qu’ils doivent se repentir avant de participer à la communion.

En juin, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a voté en faveur de la rédaction d’un document d’enseignement sur l’Eucharistie qui pourrait réprimander les politiciens proavortement comme M. Biden.

Les évêques ont clairement indiqué qu’il s’agissait d’une question de foi et de leur préoccupation pour l’âme des personnes, et qu’ils ne visaient aucun parti politique ni aucun homme politique.

Bien que Biden affirme être un fervent catholique, il défie ouvertement les enseignements de l’Église sur le caractère sacré de la vie humaine. Après seulement 100 jours de mandat, il a surpassé le président Barack Obama en tant que président le plus proavortement de l’histoire des États-Unis.

Récemment, son administration a cessé d’appliquer les règles de sécurité qui protègent les mères et les bébés à naître des médicaments dangereux utilisés pour l’avortement. Désormais, les médicaments abortifs sont vendus par courrier sans que la femme n’ait à consulter un médecin en personne.

En août, son administration a également refusé de défendre une infirmière pro-vie qui s’était plainte que l’hôpital public dans lequel elle travaillait l’avait trompée afin qu’elle participe à l’avortement électif d’un enfant à naître, contre son gré.

Le plan budgétaire de Biden pour 2021 permettrait également d’accroître les avortements, car il prévoit d’éliminer l’amendement Hyde pour la première fois en plus de 40 ans. Sans cet amendement, les contribuables américains se retrouveront contraints de financer directement le meurtre de bébés à naître lors d’avortements par le biais de Medicaid et d’autres programmes.

Des recherches menées par l’Institut Charlotte Lozier estiment que l’amendement Hyde a permis de sauver de l’avortement environ 2,4 millions de bébés. Avant l’amendement, dans les années 1970, les Américains payaient pour la mise à mort par avortement d’environ 300 000 bébés à naître chaque année, selon un rapport du Family Research Council.



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