Un suicide prévu, annoncé, aux yeux de tous. Une terrible blessure dans notre humanité. Sur le site de Radio-Canada du 25 avril 2013:
(Susan Griffiths)
La Winnipégoise Susan Griffiths, qui avait décidé de se rendre en Suisse où le suicide assisté est légal, est morte un peu avant 7 h, heure centrale, jeudi matin.
Mme Griffiths, qui était âgée de 72 ans, souffrait d'atrophie multisystématisée, une maladie dégénérative incurable qui entraîne de vives douleurs et qui détruit le corps peu à peu.Susan Griffiths avait quitté le Canada au début d'avril pour préparer sa mort, qui devait survenir environ deux semaines plus tard.(...)Dans les instants précédant sa mort, Mme Griffiths a marché, parlé et chanté avec sa famille dans les jardins d'une propriété que possède Dignitas à l'extérieur de Zurich.Puis Susan Griffiths est retournée dans les locaux de l'établissement où elle a ingurgité la première des deux boissons qui allaient l'aider à mettre fin à ses jours. Une demi-heure plus tard, elle a avalé la seconde potion.Selon des membres de sa famille, elle est décédée une vingtaine de minutes plus tard paisiblement, conformément à ce qu'elle avait souhaité.
Sur le site de Radio-Canada du 25 avril 2013, l'état actuel de la législation au Canada:
Au Canada, l'euthanasie et le suicide assisté sont des actes criminels passibles de peines d'emprisonnement.
C'est le Parlement du Canada qui définit les infractions criminelles, mais il revient à chaque province d'appliquer le Code criminel. Ainsi, c'est le procureur général de chaque province qui détermine s'il y a lieu de porter des accusations.Par ailleurs, en vertu du droit à l'autonomie reconnu par le Code civil du Québec, les personnes ont le droit de refuser ou d'arrêter des traitements, même si la mort en résulte. Une personne peut aussi, en vertu du Code civil, faire connaître à l'avance ses volontés sur les soins qu'elle recevra en fin de vie.
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