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Bébé Rachelle n’aurait pas dû vivre, mais ses parents ont refusé de l’avorter. Aujourd’hui elle a 17 ans

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Par Suzanne Guy de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Après l’obtention de mon diplôme d’études collégiales, je suis devenue journaliste à la radio, mais lorsque nous avons déménagé à Chicago quelques années plus tard, j’ai décidé de poursuivre les études en vue de l’obtention d’un Masters en Éducation. C’est à ce moment que je tombai enceinte de notre Rachelle.

C’est sa vie que Dieu utilise constamment pour nous faire prendre conscience de la nécessité pour chacun de nous d’être Sa voix – non seulement pour les enfants à naître et pour la valeur intrinsèque de chaque vie – mais aussi pour les femmes en situation de crise ayant besoin de voir l’espérance et la compassion de Jésus.

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Mon mari et moi étions profondément choqués de constater à quel point certains membres de l’équipe médicale insistaient fermement et avec nonchalance afin de mettre un terme à la vie de notre fille. Nous nous étions trompés sur le fait que les médecins accordaient de l’importance à chaque vie, et nos vies changèrent à jamais lorsque nous découvrîmes cette cruelle réalité : plusieurs médecins n’accordent aucune importance à la vie d’un enfant tout simplement à cause d’un léger diagnostic in utero.

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Quel crime avait commis notre fille pour mériter la peine de mort? Son unique crime était d’être malade avant la naissance, puisque je n’avais pas de liquide amniotique. Nous étions surpris de constater que non seulement les médecins dévalorisaient sa vie, mais ils insistaient pour que nous l’avortions.

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Voici notre histoire que Dieu utilise constamment pour nous pousser à partager Son amour, Son message de salut, Son cœur et Son espérance ainsi que Sa passion pour chaque vie – les enfants à naître, sans exception – et les femmes dans des situations de grossesses non désirées.

Après qu’un spécialiste diagnostiqua mon endométriose et me  guérit, je pus concevoir. Notre joie fut indescriptible. Nous nous mîmes immédiatement à publier la nouvelle après la découverte de ma grossesse. Le spécialiste me confia à un cabinet médical connu comme étant l’un des meilleurs. Mon mari et moi n’avions jamais pensé nous renseigner sur ses références, car nous n’avions jamais su qu’il existait des médecins qui méprisaient la vie.

Ma grossesse commença bien, mais je devins très malade avant la fin du premier trimestre. Le docteur estimait que tout était normal. Ma mère était d’avis que je sois mise immédiatement sous IV, mais chaque fois que je consultais mon gynécologue, il me rassurait que tout allait bien. Lors d’une visite, il me dit que mon test de protéines indiquait qu’il y avait une chance que mon bébé ait le syndrome de Down, et il voulait me faire passer le test d’amniocentèse. Je l’assurai que même si le bébé souffrait en effet du dit syndrome, nous l’aimions et ne voulions pas prendre le risque qu’il soit endommagé par le test.

Je me présentai pour l’échographie à la 22ième semaine malgré l’absence de mon mari en voyage pour affaires. Peu de temps après le début de l’échographie, le technicien s’absenta pour un moment. Je n’étais pas prête pour ce qui allait se passer.

Un médecin du cabinet – non pas mon  médecin principal – vint et se mit à me dire avec beaucoup d’excitation que mon enfant ne doit pas avoir de rein et doit souffrir d’une anormalité chromosomique incompatible avec la vie. Elle voulait que j’avorte étant donné que j’avais perdu la moitié du liquide amniotique. Je luis répondis immédiatement que je n’avorterai jamais. Elle insistait que le bébé ne pourrait jamais vivre et que je pourrais aussi mourir.

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J’ai tout de suite appelé mon mari. Il me dit qu’il essayerait de joindre mon médecin principal et me recontacterait ensuite. Mon médecin principal lui dit qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter et qu’il fallait seulement que je boive plus d’eau. Cela m’étonna beaucoup et tout de suite j’appelai ma mère, une passionnée de Jésus et une guerrière de la prière, et elle se mit à prier.

Deux semaines plus tard en date du 24 mars 1998, mon mari et moi allâmes pour le suivi échographique de la 24e semaine de grossesse. Le même médecin rencontré pendant la précédente échographie vint, et dit cette fois que je n’avais pas de liquide amniotique. Elle était plus excitée, en disant qu’il doit y avoir une anormalité chromosomique incompatible avec la vie. Nous refusâmes une fois de plus d’envisager même l’avortement.

Ce médecin dit qu’il n’y avait aucune possibilité de vie pour l’enfant et si par hasard il devait vivre, ses poumons seraient si prématurés qu’ils ne pourraient rien faire. Nous étions dévastés et choqués. Notre médecin principal était toujours indisponible, alors nous sommes montés voir un autre médecin.

Nous  allions avoir l’une des conversations les plus surprenantes de notre vie. Pendant au moins 20 minutes, nous étions face à ce médecin qui continuait à insister sur la nécessité d’avorter. Nous voulions d’autres tests, mais un autre médecin nous affirma que l’autopsie était l’unique test à nous offrir!

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Mon mari et moi avons persisté dans notre refus. Ce médecin affirmait que notre enfant n’aurait pas de qualité de vie. Nous lui expliquions le contraire, car cet enfant serait aimé inconditionnellement. Ce médecin refusa de m’écouter malgré tous mes arguments.

Nous nous sentîmes blessés par ces paroles du médecin : ‘En 7 ans de pratique, personne n’a jamais refusé d’avorter dans votre situation.’ Nous étions malades en pensant à tous ces bébés avortés à cause d’un léger diagnostic in utero!  Il était évident à ce moment-là que notre famille avait été  abandonnée par ce médecin et son cabinet.

Nous sommes rentrés à la maison et avons appelé ma mère, elle nous adressa de puissants mots venant directement de Jésus : ‘Aussi longtemps que le cœur bat, il y a de l’espérance. Prions!’

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Cela nous ramena à Jésus et à la grande espérance qu’il y avait encore un combat pour la vie à mener. Un de nos amis de l’église – un médecin aussi – chercha un médecin pour nous aider. Il employa des mots comme ‘espérance raisonnable’, et refusa de croire à la possibilité d’une anormalité chromosomique. Il s’engagea à satisfaire notre volonté de lutter pour la vie. Il lutta vaillamment pour notre Rachelle, comme son collègue, et Rachelle vint au monde par césarienne à 26 semaines, pesant 459 g. Elle resta 5 mois à l’hôpital.

Aujourd’hui, âgée de 17 ans, Rachelle symbolise la santé et représente une allégresse pour notre cœur et beaucoup d’autres. Sans oublier que – nous serions les seuls à avoir dit non à l’avortement.

Après la naissance de notre fille en 1998, dont l’histoire de vie est un miracle, j’ai été profondément troublée non seulement par les enfants à naître, mais aussi par les femmes qui se retrouvent dans les situations de grossesse difficile. C’est l’histoire de sa vie qui nous a amenées, ma fille et moi, à participer aux activités pro-vie, aux manifestations, aux conférences et séminaires, à nous impliquer au niveau du centre d’aide, à aimer les femmes dans le besoin et bien d’autres.

Ça fait environ 25 ans que Peter et moi sommes mariés, et notre fille Rachelle âgée de 17 ans, a créé un blog pour les femmes dans le but de chercher des médecins pro-vie, et son principal objectif consiste à rechercher plusieurs médecins entièrement et inconditionnellement pro-vie qui rejoindront son blog, ainsi elle pourra mettre cette ressource au service des centres pour les femmes enceintes à l’échelle nationale.

Son but : aucune femme ne devrait jamais entendre son médecin lui demander de mettre un terme à la vie de son enfant. Elle a aussi commencé un ministère en Ouganda en faveur d’une merveilleuse école dont nous sommes tombés amoureux lors de notre première visite.

Note de la rédaction: Suzanne Guy est un blogueur pour Save The 1 - www.savethe1.com. Elle vit avec son mari et sa fille, Rachelle en Géorgie, aux États-Unis.



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