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Refaire nos devoirs sur l’éducation affective et sexuelle de nos enfants et ados

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Par Solange Lefebvre-Pageau 

Voulons-nous véritablement que nos enfants et nos jeunes deviennent sexuellement équilibrés, respectueux et aimants ? Ceci afin de prévenir toute mutilation, dénaturation, exploitation, ITS, cancers sexuels ainsi que toute violence, etc. Voulons-nous vraiment favoriser le respect et l’égalité homme femme, et redonner sens à la famille et à l’école ?

Si oui, nous devons d’urgence, comme société, accepter de les instruire et de les former, de la naissance à la maturité. Nous avons à leur apprendre à être et à aimer. Pour y parvenir, nous, adultes, ne devons pas dissocier l’amour de la sexualité, deux réalités humaines qui se développent conjointement chez tout individu. Nous avons à favoriser chez nos enfants le développement lent, progressif et continu d’un processus intérieur d’intégration de l’amour et de la sexualité qui les acheminera pas à pas vers la maturité de leur personne.

Apprendre à bien se connaître comme homme ou femme, à s’accepter et à s’aimer, puis à s’ouvrir à l’autre semblable et différent, est, nous ne l’oublions pas, un réel besoin et le droit de tout être humain. Pour ne pas l’avoir appris et avoir été soutenus dans cet apprentissage, que de personnes subissent de graves conséquences et à un coût ahurissant pour notre société entière !

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Refaire socialement nos devoirs sur l’éducation affective et sexuelle des enfants et des adolescents, exige avant tout que les parents qui leur ont donné la vie offrent personnellement et délicatement à leurs petits de 0 à 6 ans, les leçons parmi les plus importantes de leur vie, celles reliées à l’amour et à la sexualité. Ce stade est déterminant, car on sait que l’enfant qui s’ouvre à la vie est tout yeux et tout oreilles. À l’exemple d’une éponge, il absorbe tout. Ce qu’il emmagasine le marquera, peut-être pour la vie.

Durant la seconde enfance, tant les parents que les éducateurs ont à favoriser et à respecter le besoin et le droit des 6 à 11-12 ans, pendant cette période de latence sexuelle, à un «  repos  » sexuel bien mérité (qui exige l’interruption d’éducation dans le domaine de la sexualité). Ce repos leur permettra d’intérioriser tout ce qu’ils ont acquis durant leur prime enfance. C’est une des exigences essentielles pour la réussite du fondement de leur intégration affective et sexuelle. Elle leur permettra d’entrer sereinement dans la phase de la puberté et de poursuivre leur démarche adéquatement amorcée.

Lors de la période de l’adolescence, période cruciale pour le garçon et la fille, nous avons, comme parents et avec le soutien des éducateurs, à favoriser chez eux l’acceptation et l’intégration de leur nouvel être sexué devenu fertile, qui s’éveille au romantisme et à l’appétit sexuel. Ces deux grandes forces dynamiques de croissance à éduquer donneront naissance à leur sentimentalité pro conjugale, si nécessaire pour développer le sens de l’intimité et du don de soi.

Le poète Rainer Maria Rilke a ici, de quoi nous faire réfléchir en nous disant :

L’amour, ce n’est pas dès l’abord se donner, s’unir à un autre. (Que serait l’union de deux êtres imprécis, inachevés, dépendants ?) L’amour c’est l’occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l’amour de l’être aimé. C’est une haute exigence, une ambition sans limites. Dans l’amour, quand il se présente, ce n’est que l’obligation de travailler à eux-mêmes que les êtres jeunes devraient voir…

Comme société soucieuse de l’éducation affective et sexuelle des enfants et des adolescents, refaire correctement nos devoirs, ne commande-t-il pas d’accueillir, avec un préjugé favorable, la belle pédagogie de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité que notre Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF) a développée au cours de décennies et qu’il est prêt à enseigner à tout intervenant auprès des enfants et ados, mais, avant tout, aux parents ?

C’est l’accueil de Monsieur Sébastien Proulx, ministre de la Famille et de l’Éducation, à l’émission « Tout le monde en parle », le 23 avril 2017, qui m’inspire de communiquer ces pensées, à travers nos médias.

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 Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.

Fondatrice et directrice

Centre international de recherche et d’éducation familiale

209-3500, avenue Benny, Montréal, QC H4B 2R8

514-342-0695 [email protected] [email protected]

 

 



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