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Réplique à Mme Gabrielle Brassard-Lecours du site ricochet.media sur « la fausse liberté de choisir »

(Enfant à naître à la 14e semaine de grossesse. Qu'on le veuille ou pas ne change rien à sa réalité. Il est un enfant, être humain unique au monde, avec comme toute personne, le droit à la vie.)

(Photo : X.Compagnion (cropd by Hidro) sur wikipédia.org, sans copyright)

Je ne reprendrai qu’une seule phrase de votre texte qui exprime tout le désaccord entre les groupes pro-vie et pro -« choix » :

« Les centres anti-choix (CAC) se présentent comme étant « neutres », mais ils rivalisent d’arguments pour dissuader les femmes de choisir une IVG. Deux techniques sont employées par les CAC, qui ont pu être constatées sur le terrain; la culpabilisation associée à l’humanisation de l’embryon ou fœtus, et susciter la peur relativement aux « conséquences » d’un avortement. »

Ici est le nœud. L’embryon et le fœtus font-ils partie de l’espèce humaine? Sont-ils des êtres humains, des individus humains? La science le constate.

Dès le moment de la fécondation se crée un nouvel être humain unique au monde avec son ADN composé de 46 chromosomes caractéristiques des êtres humains, et 47 chromosomes pour les personnes qui ont le chromosome de l’amour en plus (les personnes trisomiques).

Ce nouvel être humain se développe de façon continue sans aucune interruption, ne recevant qu’oxygène, alimentation et affection de l’extérieur, comme vous et moi. Les termes embryons, fœtus, bébé, enfant, adolescent, adulte, personne âgée, désignent un seul et même être duquel on ne peut dissocier à aucun moment son humanité, ainsi que ses droits, droits de la personne qui sont associés à tout individu humain.

Cette réalité est indéniable. Et les scientifiques, même quand ils sont pro-choix, ne tentent pas de nier cette réalité comme le font les groupes pro -« choix ».

« À la question : “A partir de quel moment le mot ‘tuer’ s'applique-t-il?”, il faut, à mon avis, répondre : dès la jonction des gamètes mâles et femelles. Après la conception, débute une trame de développement continu qui ne permet aucun découpage. L'avortement est un meurtre. »

(Hubert Reeves, astrophysicien, « Malicorne »)

Lorsque les groupes pro-vie parlent de l’enfant à naître, ils ne font que dire la vérité, exprimer la réalité que vous voulez cacher pour pouvoir défendre une idéologie qui défend des « droits » qui seraient brimés par la présence d’un enfant. Quel que soit l’inconfort vécu, rien ne permet de tuer une personne gênante… Il peut arriver qu’un traitement médical pour la santé de la mère entraîne indirectement la mort de l’enfant à naître, mais la mise à mort directe de l’enfant par avortement n’est jamais un soin nécessaire pour la santé de la mère.

L’humanité de l’enfant à naître est un fait scientifique que vous ne voulez pas voir. Tout comme à une certaine époque aux États-Unis, certains refusaient de voir l’humanité des personnes noires parce qu’elles désiraient conserver un certain mode de vie fondé sur l’esclavage. La similitude des situations n’a pas échappé à la nièce de Martin Luther King qui est l’une des plus grandes porte-parole de l’enfant à naître aux États-Unis.

Pour ce qui est du deuxième point associé à une « technique » des mouvements pro-vie, la peur des « conséquences » d’un avortement, là encore, les faits scientifiques expriment combien l’avortement apporte de graves désagréments dans la vie d’une femme : Hausse du risque du Cancer du sein comme de celle du suicide, danger de stérilité, etc.

Que des faits scientifiques connus sur les conséquences de l’avortement puissent susciter la peur est tout à fait normal. La peur de se faire mal est innée dans tout être humain.

Encore là, pour défendre votre idéologie, vous aimeriez cacher ces réalités.

Mais on n’aide personne en lui mentant, et en voulant camoufler ce qui, tôt ou tard, resurgira dans la vie de la personne qui s’est fait avorter : la présence d’un enfant que l’on a laissé tuer, les conséquences psychologiques de cette prise de conscience, et, trop souvent, les conséquences physiques de ces avortements.

Je vous invite à avoir du moins l’honnêteté de ne plus cacher ces faits. Et comme certaines féministes l’ont reconnu déjà, à avouer que, malgré toutes les tentatives de déni que l’on peut inventer, l’avortement consiste à tuer un enfant gênant. Et que cet avortement a des conséquences psychologiques et physiques.

Cela n’empêche pas ces féministes de toujours prôner l’avortement. Mais du moins, elles ne mentent pas en le faisant.

Et alors nous pourrons peut-être travailler ensemble à mettre en place d’autres solutions que le meurtre d’un enfant, « solution » barbare qui nous renvoie à l’époque romaine, où l’on se débarrassait des enfants non désirés en les jetant aux vautours…, ces derniers étant aujourd’hui remplacés par les instruments de l’avorteur servant à démembrer et aspirer l’enfant à naître pour le jeter à la poubelle, ou oui, l’expédier à différentes compagnies qui exploiteront lucrativement ces restes humains.

 

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