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Procréation assistée : malgré l'évidence de dérives dénoncées, le gouvernement est allé de l'avant. Pourquoi?

Dès les débuts du programme de procréation assistée, on a accepté pratiquement toutes les demandes sans trop poser de questions. Pourquoi? Sur le site du Journal La Presse du 15 juillet 2010, cet article d'Ariane Krol :

( À gauche, un livre de Dominique Forget apportant des questions troublantes. Dans une entrevue, l'auteure affirmait : « Jusqu'où nous mèneront les technologies de la procréation assistée? Aussi loin, semble-t-il, que le désir d'enfant saura les pousser, conclut l'auteure. Et le désir d'enfant, ai-je découvert, du moins chez certaines personnes, ne semble pratiquement pas avoir de limites (...) »)

Québec n'est pas seulement le premier État en Amérique du Nord à payer pour les traitements de procréation assistée. Il est l'un de ceux qui offrira l'accès le plus étendu au monde. Une largesse étonnante dans le contexte de nos finances publiques.
 
La loi a été conçue de façon à n'exclure personne, nous a-t-on expliqué au ministère de la Santé. Toutes les femmes en âge de procréer qui sont incapables de concevoir sans l'aide des techniques de reproduction y auront accès. Ça inclut les couples infertiles, mais aussi les femmes seules ou homosexuelles, ainsi que celles qui sont à un âge où la fertilité naturelle diminue de beaucoup.
 
Pour le traitement le plus coûteux, la fameuse fertilisation in vitro (FIV), l'État couvrira trois cycles d'implantation. Et une femme qui a eu un enfant grâce à cette technique et en désire d'autres aura droit à de nouvelles séries de traitements.
 
(...),il est possible d'offrir des traitements à ceux qui souffrent de réels problèmes d'infertilité, sans pour autant tenir un coûteux bar ouvert. Pourquoi ce gouvernement, qui peine à assumer la couverture des soins essentiels, tient-il tant à payer des services qui ne répondent pas à des problèmes médicaux, mais à des situations normales - pas de fécondation possible en l'absence de spermatozoïdes, baisse de fécondité avec l'âge?
 
Ce n'est pas parce qu'un service est couvert par le régime public qu'il doit être offert à toutes celles qui pourraient s'en prévaloir. La RAMQ ne paye pas de bande gastrique aux femmes qui veulent perdre 15 kg. Pourquoi paierait-il une insémination artificielle à celles dont l'absence de géniteur est le seul obstacle à la maternité?
 
(...)
 
Le programme québécois fera sans doute augmenter la natalité. Mais quand donc avons-nous décidé de privilégier ces technologies pour régler nos problèmes de démographie? Et de prendre l'argent dans le réseau de la santé? Jamais. Ce débat-là n'a pas eu lieu. Et à en juger par les réactions, ce n'est pas l'idée du siècle.

Et même si le gouvernement réfléchit actuellement sur la question, parions qu'il n'y aura toujours pas de débat. Quel gouvernement osera mettre sur la table la question de la procréation médicalement assistée pour des partenaires de même sexe, fabriquant ainsi volontairement des orphelins de père ou de mère?

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