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Prédateur sexuel emprisonné après avoir affirmé être « transgenre » pour pouvoir agresser des femmes dans des refuges

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TORONTO, le 4 mars 2014 (LifeSiteNews.com) – Un homme prétendant être « transgenre » afin d’accéder à deux refuges de Toronto pour agresser des femmes a été emprisonné « indéfiniment » la semaine dernière après avoir été déclaré par un juge comme étant un « délinquant dangereux ».

Les leaders pro-famille soulignent que c’est exactement le type d’incident contre lequel ils avaient mis en garde, au moment où le gouvernement de l’Ontario adoptait son projet de loi « Identité sexuelle » (Gender Identity Bill), surnommé le « projet de loi des toilettes » (Bathroom Bill).

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Christopher Hambrook, de 37 ans, a profité des « droits » juridiques toujours croissants pour les personnes qui « s’identifient » avec le sexe opposé à leur sexe biologique. Sous le nom de « Jessica », il a été en mesure d’accéder à des refuges pour les femmes, où il a agressé sexuellement plusieurs femmes en 2012, comme rapporte le Toronto Sun.

La cour a entendu comment une femme se réveilla pour trouver M. Hambrook en train de l’agresser sur son lit. « Ses collants avaient été tirés vers le bas, au-delà de ses fesses et son maillot de bain avait été tiré vers le côté », révèlent les documents judiciaires. « Elle a crié à l’accusé, exigeant de savoir ce qu’il faisait. Il a tout simplement couvert son visage avec ses mains, a dit ‘oups!’ et a commencé à glousser ».

La cour a également entendu le témoignage selon lequel Hambrook a terrorisé une femme sourde vivant à l’abri. « L’accusé a saisi la main de la plaignante et de force l’a placée sur sa zone d’entrejambe, alors que son pénis était en érection ».

La même femme sourde a raconté que Hambrook l’épiait à travers une ouverture entre la porte et son cadre, alors qu’elle se douchait.

Le juge John McMahon a imposé la peine de prison « indéterminée » en raison de la longue histoire de crimes sexuels de M. Hambrook.

Hambrook était un ancien danseur érotique (stripper) et prostitué à Québec, avant de déménager à Toronto en 2009 et faire semblant d’être une femme. Alors qu’il était à Montréal, il a fait quatre ans de prison en 2002 pour une agression sexuelle d’une fillette de cinq ans, qui était fille d’un ami de la famille, et pour le viol d’une femme de 27 ans souffrant de troubles mentaux, alors qu’il était en liberté conditionnelle, rapporte le Toronto Sun.

L’accusation a réussi à convaincre que les pulsions sexuelles hors contrôle de Hambrook mettent le public en grand danger, et qu’une peine d’emprisonnement indéterminée était la seule façon de protéger le public.

Le Juge McMahon a affirmé : « Je suis convaincu qu’il n’y a pas une moindre mesure qui aurait pu adéquatement protéger le public de Cristopher Hambrook ».

L’Ontario a modifié son Code des droits humains pour inclure « l’identité sexuelle » et « l’expression sexuelle » dans la liste des motifs de discrimination interdits. Les auteurs du projet de loi avaient dit à l’époque que la soi-disant « loi de Toby » (Toby’s Law) « ouvrirait la porte au ‘changement social’ au Canada ».

Les défenseurs de la famille avait fait valoir à l’époque que ce projet de loi parrainé par le NPD créerait un droit légal pour un homme se faisant appeler « transgenre » d’utiliser des salles et des installations destinées aux femmes, avec l’intention d’exploiter les femmes.

Le projet a ensuite été surnommé le « projet de loi des toilettes » par ses détracteurs. Permettre à un homme se faisant appeler « transgenre » d’entrer dans l’aire réservée aux femmes s’est déjà révélé problématique aux États-Unis.

En 2012, un collège de l’État de Washington a décidé qu’on n’empêcherait pas un homme de 45 ans se présentant comme une « femme transgenre » de se prélasser nu dans un vestiaire pour femmes, dans un secteur fréquenté par des filles âgées d’à peine six ans. De filles adolescentes de l’équipe de natation d’une école secondaire utilisaient les installations quand ils ont vu « Colleen » Francis exposer délibérément les organes génitaux masculins à travers la fenêtre de verre dans un sauna. La police a dit à une mère indignée que l’université ne pouvait pas empêcher l’homme d’utiliser les installations.

Briam Rushfeldt, président de Canada Family Action, a déclaré à LifeSiteNews que la méthode utilisée par Hambrook pour gagner l’accès légal aux refuges pour femmes démontre que la législation sur l’identité de genre est intrinsèquement viciée.

« La loi de l’Ontario est dangereuse. Il est inacceptable qu’un pays permette une loi qui met ses citoyens à risque. Cela prouve que la loi a été mal planifiée et exécutée, et le gouvernement devrait être tenu légalement responsable pour ces crimes ».

Jack Fonseca, de Campaign Life Coalition a dit à LifeSiteNews « qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un cerveau de chirurgien pour prédire que laisser entrer les hommes dans les salles de bain des femmes, et dans d’autres espaces privés, conduirait éventuellement à des agressions sexuelles ».

« J’aurais souhaité qu’on n’ait pas à dire ‘Je vous l’avais dit’; mais les dirigeants et les députés des partis de l’Ontario ont été avertis que ce projet de loi mettrait les femmes en danger et qu’il devait être rejeté ».

« Bien sûr, cette loi ne pouvait que rendre plus facile pour les violeurs et les voyeurs de s’en prendre aux femmes, tout en se faisant passer pour « transgenre ».

Fonseca a appelé à une abrogation de la loi.

« Si cette loi dangereuse n’est pas abrogée, nous verrons une augmentation des prédateurs mâles attaquant les femmes dans les espaces où elles méritent le droit à la vie privée, comme dans les salles de bain, les vestiaires, et les refuges pour femmes ».

M. Fonseca s’est directement adressé au leader progressiste-conservateur Tim Hudak, qui a donné son appui à ce projet de loi, en disant qu’il devrait « prendre la responsabilité personnelle pour les tentatives de viol sur ces pauvres femmes dans les refuges ».

« Hudak ne peut pas échapper aux reproches, au blâme : Il a appuyé cette absurde loi ».

Mme Christina Blizzard, de l’agence QMI, a écrit dans un article d’opinion, la semaine dernière, que les femmes ont un « droit à la protection ».

« Ceci est une mauvaise loi qui permet à des prédateurs hétérosexuels d’avoir accès aux femmes dans leurs moments les plus personnels. Des précautions supplémentaires doivent être prises pour protéger les femmes à risque dans des situations vulnérables, telles celles qui utilisent les refuges pour sans abri ».

Ezra Levant a déclaré que cette loi sur l’identité sexuelle en Ontario a fait en sorte que la province devienne un « aimant pour les violeurs ».

« Au lieu de protéger les femmes en Ontario, au lieu d’être une loi pour protéger les femmes, cette loi ‘sert’ les femmes à un violeur nommé ‘Jessica’ », a-t-il dit lors de son émission The Source.

Une version fédérale du projet de loi sur l’identité de genre est en attente au Sénat, dû au fait que la troisième et finale lecture n’a pas eu lieu, après que les Conservateurs aient fermé le parlement pour une pause estivale.

Fonseca a déclaré que la législation fédérale met les femmes à risque au Canada.

« Nous exhortons tous les Canadiens intéressés à téléphoner, à envoyer des emails, et à écrire aux sénateurs canadiens, pour souligner que la version ontarienne de cette loi a permis à M. Hambrook d’agresser sexuellement deux femmes, et pour s'assurer que les sénateurs ne fassent pas l’erreur d’accorder une couverture juridique à de potentiels violeurs au niveau fédéral ».

« Dites aux sénateurs de rejeter le projet de loi C-279 quand le temps sera venu de le faire».

Contactez les sénateurs du Canada en cliquant ici.



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