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Précisions sur l'acharnement thérapeutique

Qu’est-ce que l’acharnement thérapeutique? La définition bien que claire est concrètement mouvante puisque la technologie change et ce qui est un effort « proportionné » demain est possiblement « disproportionné » aujourd’hui.
En bioéthique, quatre critères sont reconnus pour donner une bonne grille d’évaluation.
 
1— « S’il n’y a pas d’autres remèdes suffisants, il est permis de recourir, avec l’accord du malade, aux moyens que procure la technique médicale la plus avancée, même s’ils en sont encore au stade expérimental et ne vont pas sans quelque risque »;
2— « Il est permis d’interrompre l’application de ces moyens, lorsque les résultats en sont décevants. Mais pour une telle décision, on tiendra compte du désir raisonnable du malade et de sa famille, ainsi que de l’avis des médecins particulièrement compétents »;
3— « Il est toujours permis de se contenter des moyens normaux que la médecine peut offrir. ON ne peut donc imposer à personne l’obligation de recourir à une technique déjà en usage, mais encore risquée ou très onéreuse »;
4— « Dans l’imminence d’une mort inévitable malgré les moyens employés, il est permis en conscience de prendre la décision de renoncer à des traitements qui ne procureraient qu’un sursis précaire et pénible, sans interrompre pourtant les soins normaux dus au malade en pareil cas. »
(Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration sur l’euthanasie, n.4)
Par soins normaux, il faut comprendre l’alimentation et l’hydratation (artificielle ou non), l’aspiration des sécrétions bronchiques, la détersion des ulcères de décubitus. Dans la charte des personnels de la santé du conseil Pontifical pour la pastorale des services de la santé revient sur ce thème : « L’alimentation et l’hydratation, même artificielle, rentrent dans les cures normales toujours dues au malade quand elles ne sont pas dangereuses pour lui : leur suspension indue pourrait revêtir la signification d’une véritable euthanasie. »
(Ces indications et citations sont tirées de : SCRECCIA, Elio. Manuel de Bioéthique, les fondements et l’éthique biomédicale, éditions Wilson et Lafleur, Montréal, 1999, p.778-779.)
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