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Nous avons déjà connu une révolution sexuelle. Cela ne s'est pas bien passé

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Par Eric Metaxas (Breakpoint) - traduit par Campagne Québec-Vie

14 septembre 2016 - Combien de fois n'avez-vous pas entendu de la part des progressistes sexuels que ceux d'entre nous qui tiennent une morale sexuelle et familiale traditionnelle sont contre l'histoire?

Toutefois, un nouveau livre pointe cette vérité : les protagonistes de la révolution sexuelle adhèrent en réalité à une morale sexuelle dépassée que l'histoire a enterrée il y a des milliers d'années, sur les ruines fangeuses du Forum romain.

Nul doute qu'aujourd'hui, la civilisation occidentale est en train de subir un changement culturel dramatique. En quelques années seulement, notre société a sapé les fondements du mariage et obscurci sa signification anthropologique et politique. Désormais les hommes peuvent devenir des femmes; des hommes matures sont les bienvenus dans les salles de bain des femmes ou des jeunes filles. Sans surprise, nous assistons à une normalisaton progressive de la polygamie, de la pédophilie, et de l'inceste.

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C'est précisément en de telles circonstances que nous avons besoin de recul historique. C'est ce que nous aide à faire le nouveau livre du pasteur luthérien Matthew Rueger: Moralité sexuelle dans un monde post-chrétien. Dans cet essai, Rueger montre comment la morale sexuelle chrétienne s'est heurtée au monde païen de l'ancienne Rome. Des notions comme l'amour oblatif, la chasteté sexuelle, et la fidélité conjugale étaient étrangères, et même scandaleuses aux gens de cette époque.

Thèses à l'appui, Rueger donne en détail la vision de la sexualité romaine qui a prévalu pendant une centaine d'années. Femmes et enfants étaient considérés comme des objets sexuels; les esclaves, mâle ou femelle, pouvait être violés; il existait une prostitution généralisée, et la prédation sexuelle était commune. La moralité chrétienne sexuelle était perçue comme répressive par les licencieux, mais elle était un cadeau de Dieu pour toutes ces victimes.

Rueger écrit: "Ceux qui revendiquent être progressifs et avant-gardistes à propos de la sexualité, en acceptant les nouvelles vues sur la sexualité et le mariage homosexuel, sont profondément désinformés. Les conceptions contemporaines de la sexualité sont simplement un retour à un ordre plus ancien et largement moins aimant du monde.

Mais elles sont aussi un retour à un ordre plus ancien et plus appauvrissant des relations entre êtres humains. Imaginez la réaction d'une esclave romaine païenne à qui on expliquait pour la première fois qu'elle avait de la valeur, pas une valeur monétaire comme une marchandise appréciée ou rejetée par son propriétaire, mais une valeur éternelle en raison de sa condition d'être humain créé à l'image de Dieu.

Ou bien imaginer le choc de  conscience d'un romain incroyant, marié, quand il apprit que Dieu s'était incarné, qu'il avait pris chair! Et donc que la manière dont il traite son corps et le corps des autres importe à Dieu. Importe immensément.

Mes amis, nous ne pouvons pas regarder ailleurs et ignorer cette reviviscence païenne de la sexualité, et sa conception étriquée des êtres humains. Ainsi que Rueger le souligne, le Christ et son Église ont radicalement transformé un monde sexuellement plus cruel et chaotique que le nôtre.

Portez votre regard vers ces anciens croyants qui sont venus avant nous: plutôt que de succomber et se compromettre avec l'esprit du siècle, les nouveaux convertis de l’Église primitive comprirent que la moralité chrétienne est basée sur la pureté et l'amour du Christ qui englobe et emplit tout. Les chrétiens ne pouvaient plus vivre comme les Grecs et les Romains. Leur vision du monde et leur posture personnelle étaient différentes. Ils étaient un avec le Christ de cœur et d'âme. Leur conviction particulière, selon Rueger, ne les empêchait pas de souffrir; elle les prédisposait à la persécution.

Il est assez clair que cela se vérifie pour nous aujourd'hui. Ou bien nous nous agenouillerons devant cette sexualité païenne nouvelle manière, ou bien dans ce monde indigent nous défendrons la liberté que procure le plan de Dieu sur la sexualité humaine.



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