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Marchons vers Québec!

 

L’«aide médicale à mourir» est le plus violent des meurtres.

Les pro-euthanasie vous parleront de compassion, de dignité, comme si la maladie pouvait l’atteindre. Ce qu’ils ne diront jamais, soit parce qu’ils ne l’ont pas expérimenté où parce qu’ils le dénient, c’est que l’euthanasie est l’un des gestes les plus violents qui puissent exister.

Car ce n’est pas seulement d’enlever la vie qui est en jeu. C’est d’accompagner ce geste de la profonde hypocrisie d’affirmer qu’on le fait par amour. Et de comparer cela justement au geste que l’on pose envers son chien. Si l’on euthanasie son chien, c’est JUSTEMENT parce qu’il ne vaut pas la peine de dépenser des sommes faramineuses pour le soigner, ou parce que l’on a pas le temps de l’accompagner dans sa vieillesse.

Dire que l’on veut traiter un membre de sa famille de la même façon que l’on traite son chien, c’est déjà avouer que l’on a pas la patience de l’aimer jusqu’au bout.

Certains s’écrieront qu’il faut être un monstre d’insensibilité pour vouloir laisser souffrir les personnes que l’on aime longtemps,  jusqu’à leur mort. Et ils ont raison. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que l’on ne meure jamais de cette façon dans les unités de soins palliatifs. L’expertise de ces équipes médicales formées pour soulager la douleur physique et morale permet à ces membres d’affirmer qu’ils contrôlent la douleur physique. Et que pour ce qui est de la souffrance morale d’une personne qui ne souffre pas physiquement, elle peut être également considérablement amoindrie par la certitude que, quels que soient les handicaps et limites que lui impose sa maladie, sa vieillesse, jamais aux yeux du personnel et de sa famille l’idée qu’elle ne soit pas digne du temps qu’on lui accorde ne leur viendra à l’esprit.

La personne en fin de vie conserve toute sa dignité et acquiescer à la demande d’une personne demandant à être euthanasiée, c’est effectivement lui concéder que son jugement sur elle-même comme étant une personne en perte de dignité est juste. Ce qui est objectivement faux. Ou alors il faut avouer publiquement que l’on considère toute personne atteinte d’une maladie, Alzheimer, trisomie, sclérose en plaques, cancer, sida, fracture, MTS, etc., comme ayant une dignité moindre que les autres. Seul le bien portant, jeune et beau a finalement la dignité d’être une personne à part entière…

Acquiescer à la demande d’euthanasie, c’est concéder qu’à nos yeux aussi, à nos yeux surtout, les quelques instants de vie de la personne qui est sous nos yeux n’ont plus de valeur, qu’elle n’a plus d’importance, en tout cas pas assez pour qu’on la supporte encore longtemps. La souffrance morale de la personne âgée qui a simplement besoin de se sentir aimée est insupportable. Nous ne pouvons supporter la pression morale de sa présence dans le besoin, alors qu’elle ne nous a pas demandé de la sauver ou de lui apporter ce qu’aucun être humain ne peut plus lui apporter, une espérance d’un avenir meilleur en cette vie.

La personne en fin de vie, une fois sa douleur soulagée, n’a besoin que d’une présence d’amour capable de lui dire qu’elle a toute sa vie devant elle, qu’elle a tout le temps dont elle a besoin pour partir… Pas un millième de seconde de moins. Elle partira quand ce qui est le plus profond à l’intérieur d’elle-même, certains diront la présence de Dieu, en aura décidé ainsi. Quand le moment sera venu.

La bataille contre l’euthanasie est une bataille contre cette violence immonde du geste de tuer avec l’apparence de la compassion, mais en réalité, avec cette insuffisance d’amour orgueilleux d’une société qui ne veut pas avouer qu’elle n’aime pas, qu’elle n’a pas le temps de laisser le temps à l’autre de partir, qu’elle n’en a plus les moyens financiers.

Pour tant d’autres raisons, soyons présents, demain, à Québec, devant le parlement, pour dire que nous aimons les personnes âgées, que nous aimons toute personne au point de ne jamais acquiescer à ce qui n’est en définitive, réellement, qu’une demande de suicide.

Non à l’« aide à mourir dans la dignité », non à l’euthanasie, non au suicide.

Demain, nous le dirons aux tenants de la bourse des soins de santé, au ministre des Finances, à la première ministre d’un gouvernement qui était prêt à euthanasier les patients avant même que des soins palliatifs universels ne soient mis en place pour tout le Québec. Ne l’oublions jamais, lorsqu’ils nous parleront de nouveau, d’« aide à mourir dans la dignité », et de compassion…

Que Dieu nous vienne en aide et

Marchons sur Québec!

 

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