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Les personnes démentes et l'euthanasie en Hollande

Sur le blog de Jeanne Smits du 29 août 2013:

(La Hollande permet aux médecins d'euthanasier une personne démente qui aurait permis de le faire par un testament écrit plusieurs années plus tôt...)

 

 

(...)
Comme le savent les lecteurs habituels de ce blog il s'agit d'une des tendances de plus en plus nettes de la pratique euthanasique aux Pays-Bas, où depuis quelques années et de manière croissante de personnes en voie de devenir démentes obtiennent des euthanasies qui sont ensuite approuvées par les commissions régionales d'évaluation qui ont la charge de vérifier la conformité à la loi de toutes les euthanasies qui doivent leur être déclarées après leur mise en œuvre. Et même, dans un cas qui a fait couler beaucoup d'encre aux Pays-Bas, une euthanasie sur une personne démente qui n'était plus en état d'exprimer sa propre volonté a été approuvée par l'une de ces commissions.
 
Alors même que la pression s'accroît pour faire accepter l'idée d'euthanasier les patients déments sur la foi d'une déclaration faite alors qu'ils étaient encore en mesure d'exprimer librement leur volonté, la suggestion du juge Peeters pourrait être interprétée comme une tentative de clarifier la situation et d'éviter les abus.
 
(...)
 
Mme Schippers souligne que la loi sur l'euthanasie ne prévoit en aucun cas une décision judiciaire préalable et insiste sur la validité des testaments de vie que les médecins doivent prendre en compte et interpréter au mieux – manière de dire que l'euthanasie des personnes démentes ou qui ne sont plus en état d'exprimer leur volonté est acceptable et pourrait, sinon devrait se développer.
 
Elle estime d'ailleurs que la vraie réponse à la question de la mise à mort de ces personnes passe par un meilleur dialogue entre patient et médecin de famille : ils doivent parler « régulièrement » du testament de vie et actualiser le texte dès que cela s'avère nécessaire. Le médecin est bien « par excellence la personne indiquée pour juger si la situation actuelle du patient correspond à une situation que ce dernier a décrit dans son testament de vie comme étant pour lui insupportable et sans perspectives ».
 
Bref, on fait interpréter une déclaration subjective par un tiers qui est supposé s'y conformer en conscience au point de donner la mort.
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