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Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Quelles leçons tirer du drame que fût 2020? Pour le savoir, il faut d’abord constater quelques faits :
Fait numéro 1 : Aux alentours de décembre 2019 en Amérique du Nord, et bien avant à d’autres endroits, un virus nommé Sars-cov-2, qui provoque une maladie pulmonaire nommée covid 19, était largement répandu. Oui, vous avez bien lu : le virus était largement présent en Amérique du Nord au moins à partir de décembre 2019. Le journaliste Tucker Carlson, citant une récente étude du Center for Disease Control, avait annoncé cette nouvelle sur son émission de grande écoute sur la chaîne Fox News le mercredi 2 décembre 2020 :
Dans une étude publiée lundi [le 30 novembre 2020], les chercheurs ont testé 39 échantillons de sang des États de Californie, de Washington et de l’Oregon. Ce sang a été collecté entre le 13 et le 16 décembre 2019.
À l’époque, personne aux États-Unis n’avait entendu parler du COVID-19. Le gouvernement chinois n’a même reconnu son existence que le 31 décembre [2019]. Et pourtant, chacun de ces échantillons qui viennent d’être testés est revenu positif pour les anticorps anti-coronavirus — tous.
Gardez à l’esprit que les anticorps ne se développent pas avant au moins une semaine après l’exposition au virus. Cela signifie que le coronavirus de Wuhan était transmis à l’ensemble de la population américaine bien plus tôt, peut-être des mois plus tôt qu’on ne nous l’avait dit.
Qu’est-ce que ça veut dire exactement? Et comment est-ce arrivé?
Nous ne savons pas encore comment cela s’est passé, mais nous savons avec certitude que cela s’est produit. Le CDC a trouvé des dizaines d’échantillons positifs supplémentaires à partir de tests sanguins effectués à partir de la fin décembre [2019], et ils les ont trouvés dans de nombreuses autres régions du pays, à travers le pays : Le Michigan, l’Iowa et le Massachusetts.
L’analyse des tests dans d’autres pays a montré une propagation encore plus précoce du virus. Les scientifiques connaissent désormais que le virus, le coronavirus s’est propagé en Italie dès septembre [2019] dernier et en Amérique du Sud deux mois plus tard en novembre [2019].
Fait numéro 2 : Ce virus est comparable à une grippe saisonnière sévère : il a un taux de mortalité de 2 à 3 décès par mille infections (la grippe sévère ayant un taux de mortalité de 1 décès pour mille infections). Que le coronavirus ait ce taux de fatalité relativement modeste est démontré entre autres par une étude de l’épidémiologiste John Ioannidis, de l’université de Stanford, qui est publiée sur le site de l’Organisme mondial de la Santé. La dangerosité varie avec l’âge, allant de quasi-impossibilité d’un décès pour les moins de 50 ans et allant à près de 5 % en moyenne (1 chance sur 20) pour les plus de 70 ans, la moyenne d’âge des décès tournant autour de 85 ans (sources).
Fait numéro 3 : Il y a eu au Québec (ainsi que dans d’autres localités), un grand pic de décès au printemps de 2020, même si, comme je l’ai affirmé plus haut, le virus était largement répandu bien avant. Si le virus était spécialement dangereux, nous aurions ressenti sa présence dès décembre, lors de son apparition chez nous. (Au Québec, le virus était probablement présent vers la mi-décembre, comme pour les États-Unis, avec lesquels le Québec et le Canada ont des échanges significatifs et constants.) Cependant, nous savons que le virus n’est pas spécialement dangereux. Et les données entre décembre et mars le prouvent : tout en étant largement répandu, le virus ne faisait aucun ravage. Le pic de décès n’a commencé au Québec à faire son apparition qu’au milieu du mois de mars. Mais pourquoi alors à ce moment précis?
La réponse est assommante : ce sont les mesures sanitaires elles-mêmes, mises en place dès la mi-mars, qui semblent avoir causé la plupart des décès « excédants » observés en mars, avril et mai. Cela, je l’ai expliqué dans ma lettre ouverte à Joanne Castonguay (Commissaire à la santé du Québec), message qui a aussi été envoyé à la Coroner en chef du Québec, Pascale Descary. Je cite l’essentiel :
À notre avis, les personnes vulnérables décédées au Québec ce printemps en nombre plus élevé que la normale ne sont pas uniquement, ni même pour la plupart, mortes d’un virus ayant un taux de létalité avoisinant celui d’une forte grippe saisonnière; elles sont en majorité décédées pour d’autres raisons, parmi lesquelles :
- une grossière négligence, provoquée entre autres par un manque criant de main-d’œuvre dans les établissements de soins de longue durée, lui-même suscité en grande partie par une campagne de peur médiatique qui a semé la panique chez les employés de ces centres ;
- une situation de stress causée par l’isolement et les autres mesures sanitaires, affaiblissant le système immunitaire de personnes déjà très fragiles, et les rendant plus susceptibles de succomber à des maladies en temps normal relativement bénignes ;
- une politique de « triage » des personnes aînées, leur refusant en une période de pandémie un accès à des services hospitaliers qui leur étaient habituellement accordés ;
- une contamination des établissements pour personnes âgées par des personnes âgées malades qu’on a évacuées des hôpitaux (pour « libérer » 7000 lits, dont ceux de 1400 patients toujours malades), en anticipation d’une « vague » de malades plus « prioritaires » qui n’est jamais venue;
- une suspension de plusieurs interventions chirurgicales et autres, toujours afin de « libérer » des lits pour faire face à la crise, temps d’arrêt dans les soins qui a pu indirectement causer plusieurs décès ce printemps;
- la mise sur pied de protocoles à consonance euthanasique;
Faisons un petit résumé. Le drame de 2020 n’est pas celui d’un virus meurtrier. Il est plutôt celui d’un virus, pas si dangereux que cela, qui a servi de prétexte pour mettre en place des « mesures sanitaires » qui, elles, sont probablement responsables d’une grande part des décès « excédentaires » observés au printemps. La question qui s’impose devient alors : Pourquoi ? Pourquoi la grande majorité des gouvernements du monde se sont-ils alors précipités à instaurer des mesures sanitaires n’ayant que pour effet de provoquer la mort des plus vulnérables ? À quelle fin ? C’est la question de l’année !
Mais voici que le 13 décembre, à l’occasion de la fête de Notre-Dame de la Guadeloupe, le Cardinal Burke nous donne une réponse, à l’instar des autres lanceurs d’alertes : le virus « a été utilisé par certaines forces, hostiles aux familles et à la liberté des nations, pour faire avancer leur programme maléfique. Ces forces nous disent que nous sommes maintenant les sujets de ce qu’on appelle le Great Reset, la “grande réinitialisation”, cette “nouvelle normalité” qui nous est imposée par leur manipulation des citoyens et des nations au moyen de l’ignorance et de la peur. » (Plus sur le « great reset »/la grande remise à zéro, ici) Et le Cardinal de conclure que l’essentiel de la tragédie de 2020, c’est d’avoir oublié Dieu pour idolâtrer la déesse « santé » : « Voici que nous sommes censés trouver dans une maladie et dans sa prévention la façon de comprendre et de diriger nos vies, plutôt qu’en Dieu et dans son dessein pour notre salut. »
Et voilà, donc, en somme, le drame de 2020 : Notre société, ayant déjà largement rompue avec Dieu, ayant mis au centre de son existence non le Créateur mais la créature (l’idéologie, l’argent, le pouvoir, etc.), s’est vu affolée par la présence d’un virus d’une létalité comparable à une grippe saisonnière sévère. Pire, la « crise » qui s’ensuit a toutes les marques d’une manipulation dirigée par de hautes instances internationales. Le drame, en somme, s’agit non d’un virus relativement bénin, mais d’une société maligne et corrompue, car détournée, et cela, il y a des décennies voire des siècles, de Dieu et poursuivant avec acharnement des chimères telles « le progrès » ainsi que les « droits » de l’homme sans Dieu.
La solution, donc, pour un 2021 moins délirant, ne peut que passer par une conversion, personnelle et sociétale, à Dieu et son Église, sans quoi, nous risquons à l’avenir d’être plongés dans de nouveaux et encore plus profonds drames. Il faut tout faire pour que les individus, mais aussi les associations, les familles et oui, même les États, tirent leur inspiration du Christ. Depuis plusieurs années, Campagne Québec-Vie ne fait que marteler cette nécessité de conversion personnelle et sociale et de la promouvoir de diverses façons, pour le plus grand bien de tous. Ceci doit être de nouveau notre priorité en 2021.
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Pour la Vie,
Georges Buscemi
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