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La maternelle 4 ans, où le rêve de Pauline Marois de «protéger» les enfants de l'influence parentale...

Sur le site du Journal de Montréal du 22 janvier 2013, cet article intéressant de Mario Dumont :

(Mario Dumont, politicien et journaliste perspicace)

 

Du berceau à l’université
 
Je reconnais à Pauline Marois une cohérence en matière de petite enfance. C’est elle qui a amorcé la mise en place des centres de la petite enfance (CPE), à titre de ministre de la Famille. C’est aussi elle qui avait instauré la maternelle à temps plein. CPE, maternelle à temps plein et maintenant prématernelle: il s’agit d’initiatives qui sont toutes appuyées par la thèse que la prévention du décrochage scolaire doit se faire en bas âge.
 
Selon cette école de pensée, le jeune qui n’a pas été assez stimulé dans son enfance arrive à l’école avec une faiblesse qui va créer un retard tout au long de son parcours. Il perdra l’intérêt et la motivation, d’où la fatalité du décrochage à l’adolescence. Sans rejeter totalement cette vision, je crois qu’on en a beaucoup exagéré les bienfaits. J’ai parfois l’impression qu’avec Pauline Marois au pouvoir pendant 20 ans, on finirait par mettre l’État en charge de l’enfant dès sa sortie de la pouponnière pour ne jamais le lâcher… jusqu’à l’université gratuite!
 
Objectif oublié
 
Les CPE ont amélioré les conditions de travail des éducatrices et augmenté le nombre de places disponibles. Mais l’objectif d’investir des sommes aussi colossales visait la réduction du décrochage scolaire. Intervenir dès la petite enfance pour garantir la réussite scolaire! Personne ne parle plus de cet objectif, pour la simple et bonne raison que cela ne s’est pas produit. Le décrochage n’a pas diminué.
 

Les garderies mises en place par Pauline Marois n'ont produit aucun changement dans la lutte au décrochage scolaire. Malgré ce fait, le gouvernement Marois veut continuer dans cette optique de scolarisation, le plus tôt possible, des enfants.

C'est la preuve d'une pensée idéologique incapable de voir la réalité. Ou alors c'est que la lutte au décrochage n'est pas la véritable raison du système de garderie Marois.

Si le gouvernement refuse de donner des compensations aux parents qui gardent leurs enfants à la maison, c'est peut-être là la véritable motivation du gouvernement Marois : les parents ont une influence dangereuse sur les enfants et le gouvernement doit retirer le plus tôt possible ces enfants du milieu familial.

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