M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

La Cour suprême de Russie interdit le mouvement LGBT en le qualifiant d’« extrémiste »

Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel

30 novembre 2023, Moscou (LifeSiteNews) — La plus haute cour du gouvernement russe a officiellement déclaré le « mouvement social LGBT international » comme « extrémiste », interdisant ses activités.

Lors d’une audience tenue le 30 novembre, la Cour suprême de Russie a approuvé une requête déposée par le ministère de la Justice au début du mois demandant que le mouvement soit considéré comme extrémiste et qu’il lui soit donc interdit de mener des actions officielles dans le pays.

Bien que les actes spécifiques inclus dans la désignation par le ministère du « mouvement social LGBT international » ne soient pas clairs, l’arrêt de la Cour suprême ouvre probablement la porte à la fermeture des organisations LGBT et à la surveillance de leurs dirigeants et de leurs membres par les forces de l’ordre.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Comme l’a précédemment rapporté Radio Free Europe/Radio Liberty, cette décision est le résultat d’un procès intenté par le ministère de la Justice, qui a déclaré que « divers signes et manifestations d’orientation extrémiste, y compris l’incitation à la discorde sociale et religieuse, ont été identifiés dans les activités du mouvement LGBT opérant sur le territoire de la Fédération de Russie ».

La décision a été accueillie par une réaction publique de la part des partisans gauchistes des LGBT, y compris de l’Organisation des Nations Unies (ONU), notoirement pro-LGBT, dont le responsable des « droits de l’homme », Volker Turk, s’est empressé d’exiger du gouvernement qu’il « abroge immédiatement » ce qu’il a décrit comme des « restrictions inappropriées » à l’encontre des « personnes LGBT ».

Cette décision est la dernière en date des mesures prises par le gouvernement russe pour réduire l’impact de l’agenda LGBT dans le pays. Depuis 2013, le Kremlin, dirigé par le président Vladimir Poutine, a modifié la législation et la politique russes afin d’interdire que les « relations sexuelles non traditionnelles » soient montrées publiquement à des mineurs. Plus récemment, en 2020, le gouvernement a interdit le « mariage » homosexuel.

L’offensive contre l’agenda radicalement libéral qui étouffe le monde occidental a semblé s’intensifier après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.

Auparavant, M. Poutine a fait des commentaires qui suggèrent moins un désaccord moral avec l’homosexualité et le transgenrisme que la crainte d’un endoctrinement des mineurs par une propagande agressive qui contredit les convictions conservatrices de la majorité des citoyens du pays.

En 2019, M. Poutine a déclaré aux médias que le gouvernement russe n’avait « aucun problème avec les personnes LGBT » et qu’il était favorable à ce qu’on les laisse vivre comme elles l’entendent. Il a poursuivi ses commentaires apparemment positifs sur le fait de « laisser tout le monde être heureux » en soulignant qu’il est « excessif » d’enseigner aux enfants qu’ils « peuvent jouer cinq ou six rôles de genre ».

Si certains conservateurs ont salué les efforts de l’administration de M. Poutine comme une adhésion indispensable aux valeurs traditionnelles, sa condamnation de l’attaque du programme LGBT contre la société et sa critique de la sexualisation des enfants ont été accompagnées de points de vue contradictoires sur d’autres valeurs traditionnelles.

En ce qui concerne l’avortement, le gouvernement Poutine n’a pas été à la hauteur des valeurs conservatrices traditionnelles qu’il a soutenues dans des domaines tels que l’idéologie du genre. La Russie a été le premier pays à légaliser l’avortement en 1920, et son président en exercice a exprimé son soutien au meurtre des enfants à naître, se décrivant lui-même en 2017 comme indéfectiblement « pro-choix ».

La Russie autorise actuellement l’avortement jusqu’à 12 semaines de grossesse, une limite qui est repoussée de 10 semaines supplémentaires en cas de viol, et permet des exceptions pour l’avortement jusqu’à la naissance sous le terme générique de « nécessité médicale ».



Laissez un commentaire