M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

L’Irlande confrontée à la libéralisation de l’avortement

Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)

C’est avec beaucoup de peine que nous avons vu la très catholique Irlande voter à une large majorité en faveur de l’avortement. La raison est simple ; le système fiscal de ce pays est si avantageux que de nombreuses entreprises s’y sont installées. En outre, comme dans tous les pays d’Europe, il a accueilli beaucoup d’immigrés. Il y a donc comme en France de nombreux médecins musulmans dans les services d’hospitalisation. Le tout encouragé par les forces les plus progressistes. Sauf que ces praticiens hospitaliers quel que soit leurs statuts, ont des problèmes de conscience face à l’avortement ; mais aussi plus généralement face à la libéralisation des mœurs et l’éducation sexuelle. Ce sont les mêmes que ceux des catholiques [jusqu’à quel point ?]. Selon le Dr Ali Selim, porte-parole du Centre de culture islamique de Dublin, l’avortement est inacceptable pour les musulmans, sauf en cas de nécessité impérieuse [pour les catholiques l’avortement est totalement interdit]. « Dans l’Islam, l’avortement est le moindre mal, pratiqué uniquement pour sauver la vie de la mère si toutes les autres options s’avèrent inutiles » [cependant l’avortement s’avérerait non « utile »], a-t-il déclaré à The Irish Catholic, ajoutant : « La vie est un cadeau de Dieu. »

La dépendance de l’Irlande face aux médecins musulmans dans les hôpitaux du pays pourrait faire dérailler les plans du gouvernement visant à mettre en place un service national d’avortement. Cette « minorité » entend ne pas se laisser faire. C’est déjà ce qui se passe dans 12 des 19 maternités publiques du pays.

En outre, plus de 90 % des médecins irlandais refusent de faire des avortements ; de nombreux hôpitaux ont du mal à trouver du personnel pour aider les médecins volontaires. Moins de 5 % des généralistes sont partant pour effectuer ce « travail ». Le London Times a rapporté que dans les petits hôpitaux, il était difficile pour les médecins de trouver du personnel prêt à participer aux procédures d’avortement, moins de 5 % des médecins généralistes accepteraient de faire ce « travail » ; soit 200 sur 4 000. Or la plupart sont installés et n’ont guère envie de changer de statut.

En fait le projet d’avortement du gouvernement semble inapplicable compte tenu du terrain médical qui s’y oppose. Malgré le résultat du référendum, les partisans de l’avortement découvrent que l’Irlande a peut-être voté contre le 8e amendement de la Constitution ; mais la plupart d’entre eux n’ont pas voté pour le système d’avortement. Ce sont deux choses différentes : les dirigeants sont en train de l’apprendre à leurs dépens.

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire