En Irlande, tout collège devra enseigner la théorie du genre
Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo (modifiée) : Freepik
L’Irlande vient de changer son guide de l’Education sexuelle destiné aux 13-15 ans qui datait de vingt ans : désormais aucun collège ne pourra ne pas enseigner en priorité la théorie du genre. Le ministère vient de publier le SPHE (Social, Personal and Health (santé) Education) pour les prochaines années. Le collège devra enseigner aux élèves comment « l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont ressenties et exprimées de plusieurs manières ».
Pour le ministre, le collège doit parler des questions LGBTQ
La chose a été amenée en douceur. On a noté que certains accusaient cette nouvelle politique de promouvoir une « nouvelle théorie où chacun décide de son propre genre », alors que de « nombreux groupes » demandaient au contraire que les questions LGBTQ soient portées à la connaissance des élèves. Le ministre de l’Education, Mme Norma Foley, a tranché : les élèves au collège « méritent d’avoir accès à l’information ». Puis elle s’est livrée à un remarquable exercice de rhétorique.
L’Irlande va enseigner la théorie du genre
Elle a d’abord reconnu aux parents qui le souhaitent le droit de retirer leur enfant de tout enseignement contraire à leur conscience. Puis elle a noyé le poisson dans un flot de bons sentiments : « Nous sommes dans un monde qui change tous les jours, où nous voulons nous assurer que tous nos élèves sentent qu’ils ont voix au chapitre, et qu’ils sont acceptés et inclus dans l’école, et nous voulons aussi nous assurer que nos jeunes ont l’outillage nécessaire pour survivre dans le monde dans lequel nous vivons. » Avant de conclure, tranquille comme Baptiste, que malgré quelques discussions encore en cours « le consensus le plus large entre les écoles est que le programme sera enseigné ». Bien sûr, quelques parents militants pourront faire jouer l’objection de conscience, mais, dans l’Irlande naguère catholique, le collège devra enseigner la théorie du genre à la quasi-totalité d’une classe.
Pauline Mille
« Ce n’est pas une course » : Mon frère trisomique incarne d’une manière particulière le précieux don de la vie
Jacinta et Gabriel Hamilton.
Par Jacinta Hamilton — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Famille Hamilton
21 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le 21 mars marque la célébration de la Journée mondiale de la trisomie 21 — une célébration des innombrables individus qui bénissent notre monde avec cette condition.
Cependant, la lutte pour la reconnaissance de la valeur de toute vie se poursuit, et les statistiques sont stupéfiantes.
En Irlande, 95 % des bébés atteints du syndrome de Down seraient avortés. L’Islande prétend avoir « éliminé » le syndrome de Down en tuant 100 % des bébés trisomiques par avortement. Aux États-Unis, environ 74 % des futurs parents avortent leur enfant atteint du syndrome de Down.
Ce paysage brutal est en opposition totale avec les belles expériences des familles qui choisissent de donner la vie à des bébés atteints du syndrome de Down. En réalité, la trisomie 21 n’est pas une condamnation à mort. C’est une bénédiction.
Je crois que nous vivons un moment de grâce dans ce pays, où nous pouvons accorder une attention plus profonde à la vie humaine ayant des besoins particuliers. En fin de compte, je pense que ce sont les histoires personnelles et les visages associés au diagnostic qui changeront les cœurs.
Il y a quatorze ans, lorsque j’ai appris que mon petit frère était né avec le syndrome de Down et qu’il ferait certaines choses plus lentement que ses frères et sœurs, ma petite personne de huit ans s’est écriée spontanément : « Ce n’est pas une course ! »
Les mots ne peuvent exprimer la bénédiction que représente Gabriel pour ses parents, ses six frères et sœurs, ainsi que pour les nombreux autres membres de sa famille et ses amis. Ce jeune homme a eu une influence extrêmement puissante sur ceux qui le connaissent et l’aiment. Il rend la vie plus pleine et plus riche à tous points de vue !
Lire la suiteUn enseignant chrétien emprisonné pour avoir refusé d’utiliser des pronoms transgenres perd son appel pour réintégrer l’école
Enoch Burke entouré de safaimlle devant la cour à Dublin.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mars 2023, Dublin (LifeSiteNews) — Un enseignant chrétien d’une école irlandaise, licencié pour avoir refusé d’utiliser des pronoms transgenres, a perdu son appel contre les injonctions du tribunal l’empêchant de se rendre dans son école.
Enoch Burke a vu son appel rejeté par la Cour d’appel de Dublin le 7 mars, lors d’une audience qui s’est terminée par l’expulsion des membres de la famille Burke du tribunal, et l’arrestation et l’inculpation de l’un d’entre eux. Ses parents l’avaient rejoint pour assister aux résultats de son appel, ainsi que sa sœur et de ses deux frères, alors qu’Enoch contestait la décision de justice qui l’empêchait d’entrer dans l’école où il travaillait.
Burke était professeur d’histoire et d’allemand à l’école secondaire Wilson’s Hospital de l’Église d’Irlande à Multyfarnham, dans le comté de Westmeath. L’année dernière, il avait refusé de se conformer à l’ordre donné par le directeur de son école, le 9 mai, d’utiliser un nom et un pronom féminins pour un élève de sexe masculin qui était en cours de « transition ».
Le 22 août, il avait été mis en congé administratif rémunéré pendant que le conseil scolaire menait une procédure disciplinaire. Après que Burke ait ignoré cette mesure et ait continué à fréquenter l’école, il a reçu une ordonnance provisoire le 30 août pour l’empêcher d’entrer dans l’école, ce qu’il a également ignoré.
Les autorités scolaires ont convoqué la police et Burke a été arrêté pour outrage au tribunal le 5 septembre alors qu’il était assis dans une salle de classe vide de l’école. Il a été condamné à une peine de prison d’une durée indéterminée, jusqu’à ce qu’il purge son outrage au tribunal ou jusqu’à ce que le tribunal en décide autrement. Cependant, quelques jours avant Noël, il a été libéré par la Haute Cour, le juge ayant estimé que Burke utilisait son emprisonnement à des fins personnelles.
Burke avait passé 108 jours derrière les barreaux, mais après sa libération, le tribunal l’a averti qu’il serait condamné à une amende journalière de 700 euros s’il refusait d’obéir à l’injonction du tribunal lui interdisant l’accès à l’école.
Lire la suiteIrlande : suppression de l’« éventail des genres » du programme scolaire après une enquête auprès des parents
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Adobe Stock
27 février 2023 (LifeSiteNews) — Les lecteurs réguliers de cette colonne savent que, dans l’ensemble, je ne suis pas optimiste quant à la capacité des lanceurs d'alerte, des journalistes indépendants et des défenseurs à combattre avec succès l’idéologie du genre dans le système scolaire public des deux côtés de l’Atlantique.
Le mouvement transgenre s’est emparé des institutions, et bien qu’il y ait eu quelques replis encourageants au Royaume-Uni et ailleurs, la fenêtre d’Overton a tout au plus reculé de quelques centimètres.
Comme l’a fait remarquer Matt Walsh après la sortie de son documentaire « What is a Woman ? », la découverte la plus troublante qu’il a faite était de constater à quel point les jeunes avaient accepté les prémisses de l’idéologie du genre.
Cette sombre réserve mise à part, je noterai qu’il y a eu un certain nombre d’histoires encourageantes ces derniers temps. La plus récente vient d’être rapportée par Patrick O’Donoghue dans le Sunday Times, qui note qu’en réponse aux réactions des parents (gasp !), l’idée d’un « éventail des genres » sera retirée du programme scolaire irlandais :
Lire la suiteUn plan de cours visant à enseigner aux élèves de première année que l’identité sexuelle est « vécue le long d’un éventail » a été abandonné après consultation du public.
Le National Council for Curriculum and Assessment (NCCA) a accepté de modifier un « objectif d’apprentissage » dans un projet de nouveau programme d’éducation sociale, personnelle et sanitaire (SPHE), selon des documents consultés par le Sunday Times.
La proposition initiale visait à aider les élèves à « comprendre que l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre sont des éléments essentiels de l’identité humaine et que chacun d’entre eux est vécu dans un éventail ».
La spécification finale du programme d’études, qui doit encore être publiée, fait référence à un éventail plus large de caractéristiques comme déterminants de l’identité d’un élève. Il n’enseignera plus que l’identité et l’expression de genre se situent dans un éventail.
Persécution de la cause pro-vie et trahison
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
Alors que les premiers indices font état d’une baisse du nombre d’avortements [aux États-Unis] dans les mois qui ont suivi l’annulation de la décision Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis [1], une réaction brutale à cette décision a contribué à une aggravation significative de la situation en Europe. En France, un consensus est en train d’émerger à travers l’ensemble du spectre politique pour garantir l’accès à l’avortement par le biais de la Constitution. [2] En janvier, la Chambre des députés italienne, dominée par le gouvernement de coalition de Georgia Meloni, a voté à la quasi-unanimité pour interdire l’adoption de toute mesure qui restreindrait l’accès à l’avortement, même indirectement. [3] Et en Grande-Bretagne et en Irlande, les législateurs sont en train d’introduire des « zones tampons » qui criminaliseront toute activité pro-vie à proximité des centres d’avortement. L’aspect le plus sinistre de cette politique est sans doute l’imposition d’amendes punitives pour réprimer la prière, même silencieuse. Dans leur détermination à museler le mouvement pro-vie, les partisans des zones tampons ont fait du « crime de la pensée » une réalité.
La création de telles zones tampons est un objectif de longue date de l’industrie britannique de l’avortement, mais jusqu’à récemment, elles ne pouvaient être introduites que par le biais d’ordonnances de protection de l’espace public (Public Space Protection Orders, PSPO) et par le biais du pouvoir des autorités locales à l’endroit des comportements antisociaux. Bien que ce pouvoir soit assez large, un PSPO doit être renouvelé au bout de trois ans et peut alors être contesté. Le 13 octobre 2022, le conseil municipal de Bournemouth est la cinquième autorité locale d’Angleterre à instituer une zone tampon lorsqu’il a interdit les vigiles pro-vie près des locaux du British Pregnancy Advisory Service (BPAS) sur son territoire. Outre les activités habituellement associées aux manifestations pro-vie, les termes du PSPO punissent explicitement les membres du public qui « prient de manière audible, récitent les écritures, font des génuflexions, aspergent le sol d’eau bénite ou se croisent… » [4] Toute personne enfreignant le PSPO risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 £.
Le 6 décembre 2022, Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, se tenait seule près des locaux de BPAS dans le quartier de Kings Norton à Birmingham. [5] Bien qu’elle n’ait donné aucun signe extérieur de ses opinions sur l’avortement, la police avait reçu une plainte d’une personne qui soupçonnait Isabel de prier en silence. Interrogée, elle a refusé de nier qu’elle avait prié dans sa tête. Elle a été arrêtée, fouillée et emmenée au poste de police pour un interrogatoire plus poussé.
Puis, en janvier, un vétéran de 49 ans, dont le fils a été tué par avortement il y a 20 ans, a été condamné à une amende pour avoir enfreint la PSPO de Bournemouth. Adam Smith-Connor se tenait debout, le dos tourné à l’installation de BPAS, et priait en silence lorsqu’il a été arrêté.
Lire la suiteUn hôpital en Irlande : 95 % des bébés atteints de trisomie 21 sont avortés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ermolaev Alexandr/Adobe Stock
3 janvier 2023 (LifeSiteNews) — L’automne dernier, j’ai pu passer quelques semaines en Irlande, sur la route du Renewal Tour pour parler de mon livre « Patriots : The Untold Story of Ireland's Pro-Life Movement (Patriotes : L’histoire inédite du mouvement pro-vie en Irlande) », avec une brochette d’autres intervenants, détaillant une vision pour le renouvellement d’une culture de la vie.
Les militants irlandais de l’avortement, comme l’avaient prédit les pro-vie, ont continué à faire pression sans relâche en faveur d’un élargissement du régime d’avortement, en exigeant que des garanties fragiles — telles que la période d’attente de trois jours (au cours de laquelle 1 000 femmes changent d’avis chaque année) — soient supprimées.
Et puis il y a la guerre eugénique totale contre les personnes atteintes de trisomie 21.
Les sociétés qui réussissent à éliminer les personnes trisomiques changent littéralement leur paysage humain. En 2018, lorsque j’étais en Irlande pendant quelques semaines avant le référendum sur l’avortement, mes collègues et moi l’avons remarqué : dans des villes comme Dublin, il n’était pas du tout inhabituel de voir des personnes trisomiques. Elles font tout simplement partie de la société. Ce n’est que lorsque nous avons vu à quoi ressemblait la société irlandaise que nous avons réalisé à quoi la nôtre devrait ressembler — mais [chez nous], ces personnes sont aspirées du ventre de leur mère et enfermées dans des seaux à déchets biologiques, puis jetées à la poubelle.
Au Canada et dans d’autres pays occidentaux, presque tous les enfants recevant un diagnostic de trisomie 21 sont tués dans l’utérus. Pas certains, presque tous. L’Islande s’est vantée de guérir la trisomie, mais en fait elle a simplement éliminé ces personnes. Au Royaume-Uni, la limite pour un avortement est de 24 semaines — mais vous pouvez avorter jusqu’à la naissance si l’enfant est trisomique. Les Britanniques font une exception si vous voulez tuer l’une de ces personnes — et un procès intenté par Heidi Crowter, une jeune femme trisomique qui affirmait que cette loi ne respectait pas sa vie et celle des autres survivants de ce régime eugénique, n’a malheureusement pas abouti.
Lire la suiteUn évêque irlandais condamne un prêtre pour avoir qualifié de péchés l’avortement et l’homosexualité
Mgr Ray Browne (à gauche), le Père Sean Sheehy.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er novembre 2022, Listowel, Irlande (LifeSiteNews) — Un évêque catholique d’Irlande a présenté ses excuses pour la condamnation publique par un prêtre de la contraception, de l’avortement, de l’homosexualité et de « l’approche insensée du transgenrisme », affirmant que les paroles du prêtre « ne représentent pas la position chrétienne ».
Le père Sean Sheehy a prononcé un sermon la fin de semaine dernière alors qu’il remplaçait le curé de l’église St, Mary dans la paroisse de Listowel, dans le diocèse de Kerry.
Dans ses commentaires, qui se sont depuis largement répandus sur les médias sociaux, le prêtre s’est exprimé avec audace sur des questions telles que la contraception, l’avortement et la promotion de la sodomie et des activités homosexuelles.
« Ce qui est si triste aujourd’hui, c’est que vous entendez rarement parler du péché, mais il est endémique », a déclaré le père Sheehy. « Il est endémique. »
Le prêtre a énuméré les nombreuses façons dont la société irlandaise est mise à mal, notamment à l’endroit de la famille :
Nous le voyons par exemple dans la législation de nos gouvernements, nous le voyons dans la promotion de l’avortement. Nous le voyons dans l’exemple de cette approche insensée du transgenrisme. Nous le voyons, par exemple, dans la promotion du sexe entre deux hommes ou deux femmes. C’est un péché. C’est un péché mortel, et les gens ne semblent pas s’en rendre compte, mais c’est un fait.
Le père Sheehy a expliqué la nécessité de faire de telles déclarations, en disant que Dieu a confié « la responsabilité de rechercher ceux qui sont perdus ».
« Vous avez la responsabilité d’appeler les gens à prendre conscience du fait que le péché est destructeur, que le péché est nuisible et que le péché nous mènera en enfer », a déclaré M. Sheehy à la congrégation.
Lire la suiteIrlande : un professeur catholique emprisonné pour refus d’utiliser les pronoms « neutres » d’un élève transgenre
Enoch Burke sous l'escorte de gardiens de Garda.
Par Pour une école libre au Québec
En Irlande, un professeur catholique a été emprisonné lundi 5 septembre, rapporte le Daily Mail. Son tort ? Avoir refusé d’user des pronoms neutres d’un de ses élèves qui se dit transgenre. Enoch Burke, enseignant en allemand et histoire dans un établissement scolaire catholique irlandais, a été arrêté et traduit en justice. Devant le tribunal, il a affirmé avoir été suspendu par l’école pour avoir, en mai dernier, refusé d’appeler un de ses élèves « un garçon » comme étant « une fille ». Il a déclaré qu’une telle directive était « contraire aux Écritures » et allait à l’encontre de « l’éthique de [s]on école et de l’Église d’Irlande », et qu’il ne pourrait jamais l’accepter, car il n’est pas d’accord avec l’idéologie transgenre.
Emprisonné
À la suite de cette affaire, Enoch Burke avait été suspendu en août dernier, tout en conservant sa rémunération. Mais il est revenu à l’école, vendredi 2 septembre. C’est la police de l’établissement qui l’a arrêté lundi 5 septembre et l’a transféré au tribunal de Dublin. Le juge a demandé l’incarcération du professeur pour qu’il respecte la décision de l’école. L’enseignant, qui se défendait lui-même, a affirmé qu’il avait été suspendu à tort de son poste, expliquant que le processus disciplinaire utilisé pour le suspendre était entaché d’un vice de procédure et que l’injonction n’aurait pas dû être accordée. Enoch Burke a déclaré qu’il « aimait être enseignant » et qu’il appréciait l’école en elle-même, confirmant toutefois son opposition au traitement de l’élève souhaité par sa direction. Il a ajouté qu’il « ne voulait pas aller en prison » et qu’il respectait la loi. Cependant, se conformer aux ordres serait « un mépris » de ses propres croyances chrétiennes profondes qui, selon lui, lui sont « très chères ». Accepter de se conformer à l’ordonnance du tribunal, a-t-il dit, reviendrait à enfreindre sa propre morale, son éthique et ses opinions religieuses.
Sources : Daily Mail et VA.
L’Irlande envisage de pénaliser les pro-vie qui prient devant les centres d’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4Life
En Irlande, le ministre de la Santé Stephen Donnelly a annoncé le mois dernier qu’il avait l’autorisation de mettre en place des « zones d’accès sécurisé » autour des centres d’avortement. Affirmant que cela protégerait la « liberté » des femmes de se faire avorter, un projet de loi officiel va maintenant être rédigé et envoyé au ministère de la Santé — mais certains craignent qu’il ne porte atteinte à la liberté religieuse en interdisant la prière publique près des établissements pratiquant l’avortement.
Dans une déclaration publiée fin juillet, M. Donnelly a déclaré qu’il avait obtenu l’approbation du cabinet pour faire avancer le projet de loi. « Personne ne devrait être harcelé, insulté, intimidé ou gêné de quelque manière que ce soit, ou voir sa décision d’accéder à des services de santé légalement disponibles soumise à des tentatives d’influence non sollicitées par des étrangers », a-t-il déclaré. « Les rubriques du projet de loi [schéma général du projet de loi] désignent certains établissements de soins de santé en particulier et un périmètre de 100 mètres autour de ceux-ci comme des zones d’accès sécurisé. »
Il a ajouté : « Je m’engage à ce que le projet de loi soit rédigé le plus rapidement possible afin qu’il puisse être présenté à l’Oireachtas, et j’apprécierais le soutien à ce projet de loi lorsqu’il sera présenté. »
Le ministère de la Santé a déclaré que les sanctions en cas de violation de la loi proposée pourraient aller d’une simple amende à l’emprisonnement. Une version précédente du projet de loi, rédigée par le groupe pro-avortement Together for Safety, prévoyait une peine d’emprisonnement de six mois ou une amende de 3 000 € (environ 4 000 dollars canadiens).
M. Donnelly a critiqué les personnes qui manifestent ou prient à l’extérieur des centres d’avortement dans le but d’intimider les femmes et le personnel de ces centres. « Ces manifestations ont pris diverses formes. Elles ont notamment consisté à placer de petits cercueils blancs devant la maternité nationale et à afficher des images perturbantes ailleurs. Certaines manifestations ont eu lieu à l’extérieur des hôpitaux, tandis que d’autres se sont déroulées devant des cliniques de médecine générale », a-t-il déclaré. « Ces manifestations peuvent être source d’anxiété et de détresse pour les personnes qui accèdent aux services ou les fournissent. Elles cherchent à intimider et à dissuader les femmes d’accéder à ces services — et nos travailleurs de la santé de les fournir. »
Lire la suiteUn couple irlandais refuse de payer une amende pour avoir assisté à la messe pendant le confinement
Joe et Ann Ryan.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Catholic Arena/Twitter
5 mai 2022, Donamon, Irlande (LifeSiteNews) — Un couple catholique a déclaré qu’il préférait aller en prison plutôt que de payer une amende pour avoir enfreint les restrictions COVID-19 en allant à la messe.
Le couple catholique Jim Ryan, 64 ans, et sa femme Ann, 59 ans, ont enfreint la réglementation COVID-19 le dimanche des Rameaux 28 mars 2021, en conduisant à plus de 5 km de leur domicile.
En avril, le couple a été inculpé pour cette infraction présumée par le juge Raymond Finnegan au tribunal de district de Cavan. Selon le site Independant.ie, le juge a décidé qu’ils devaient payer chacun une amende de 300 €.
« J’irai en prison avant de la payer. Je préfère aller en prison, sans l’ombre d’un doute », a rapporté Jim, un pompier à la retraite. « Je n’ai pas l’intention de leur payer une amende parce que je vais à la messe ─ pour avoir fait ce que j’ai fait toute ma vie ».
Jusqu’à présent, le couple a mené une vie tranquille et respectueuse des lois dans son cottage en pierre bordant une voie ferrée à Donamon.
« Nous avons 64 et 59 ans », a déclaré Ann, une infirmière à la retraite, et « nous n’avons jamais eu de condamnation, nous sommes des gens qui vivent tranquillement et nous ne sommes affiliés à aucune organisation ».
« Nous sommes des Joe Soap ordinaires, mais avec une différence, nous honorons Dieu et nous croyons en Dieu », a poursuivi Ann.
Le couple a lutté pour pouvoir assister à la messe en personne en raison des restrictions du COVID-19. « À une occasion, nous sommes allés dans une église près d’ici et nous avons été mis à la porte », a déclaré Jim.
« Le prêtre filmait une messe pour la mettre sur Facebook et quand nous avons vu qu’elle était en cours, nous sommes entrés », se souvient-il. « Mais le prêtre est descendu vers moi et m’a dit que nous devions sortir de l’église ».
« Pour le bien du maintien de la paix, j’ai quitté l’église, mais telle était notre situation », a poursuivi Jim.
Lire la suite