Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Le rapport La loi sur l’avortement aux États-Unis en comparaison avec le reste du monde, publié par le Family Research Center, souligne une vérité que nos dirigeants refusent d’admettre. « … si, comme toutes les recherches scientifiques l’indiquent, l’avortement tue un enfant innocent à naître, alors il devrait être interdit dans le monde entier. »
Sur l’avortement, la science est irréfutable. La conclusion est inévitable : l’avortement n’est fondé sur aucun argument valide :
« Comme la progression de la science prénatale vérifie continuellement que l’enfant à naître dans l’utérus est un être humain, l’affirmation que l’avortement est un droit humain devient de plus en plus détachée de la raison. »
Pourquoi les législateurs, les médecins, les présidents, les scientifiques, les avorteurs, les pro-avortement, les féministes ferment-ils les yeux à la réalité ? :
« La grande majorité des États restreignent les avortements, au moins dans une certaine mesure. La question est de savoir pourquoi. Pourquoi la plupart des pays européens limitent-ils l’avortement à 12 semaines ? Pourquoi de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud interdisent-ils l’avortement sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger ? Pourquoi 26 États dans le monde interdisent-ils l’avortement sans exception ? Et pourquoi la plupart des pays qui autorisent l’avortement pendant 40 semaines sont-ils des violateurs notoires des droits de l’homme ? »
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Il faut ici souligner le côté trompeur de ces lois qui limitent l’avortement dans le temps, lois dites « gestationnelles ». Non seulement sont-elles immorales, car permettant le meurtre d’enfants à naître jusqu’à un certain stade, mais il est souvent prévu des exceptions afin de « sauver la vie de la mère » (bien que les avortements ne soient pas techniquement « nécessaires » pour réaliser ce but affirment les médecins pro-vie), pour la « santé de la mère », pour raison eugénique, en cas de viol, etc. permettant d’avorter jusqu’à terme. Si bien que dans les pays occidentaux comme la France, le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne et autres, ayant pourtant des législations différentes, la quantité d’avortements est extrêmement élevée.
Il est aussi à remarquer que l’expansion de la pilule abortive (spécialement durant la « crise covid ») tend à contourner les illusoires limites des lois gestationnelles en ramenant les avortements à un stade beaucoup plus précoce.
Soit l’avortement est le meurtre d’un innocent, soit il ne l’est pas, mais non pas quelque part entre les deux, poursuit le rapport :
« La réponse réside dans la définition de ce qu’est l’avortement. Soit il s’agit du meurtre d’un enfant innocent à naître dans l’utérus, soit ce n’est pas le cas. Si ce n’est pas le cas, alors les restrictions à l’avortement de tous les États sauf six n’ont aucun sens logique. Mais si, comme toutes les recherches scientifiques l’indiquent, l’avortement tue un enfant innocent à naître, alors il devrait être interdit dans le monde entier. »