Le Mandalorien dans la série Le Mandalorien de Disney Plus.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Pxfuel
L’actrice Gina Carano, entre autres célèbre pour le rôle qu’elle tient dans la série Le Mandalorien de La Guerre des étoiles, s’est vue enjoindre par une meute LGBT de rajouter dans sa présentation Twitter ses pronoms préférés, bien qu’elle ne dise pas transgenre. Selon LifeSiteNews :
Depuis des semaines, l’actrice et professionnelle d’arts martiaux mixtes Gina Carano (qui incarne la mercenaire Cara Dune dans la série Disney Plus) se voit enjointe d’ajouter ses « pronoms préférés » à sa présentation Twitter, un geste dit de solidarité avec les personnes « transgenres ». Les trolls pro-transgenre ont répondu à son refus par un torrent d’insultes, d’obscénités et d’appels auprès de Disney afin qu’il la renvoie […]
Je précise tout de suite que je ne suis pas des admirateurs de Gina Carano, ni de La Guerre des étoiles, cet univers où de petits monstres verts hideux aux oreilles pointues sont parmi principaux « bons », et, plus grave, qui fonctionne sur la philosophie du yin et du yang, c’est-à-dire l’équilibre entre une force « bonne » et une force « mauvaise ». Mais que l’actrice soit célèbre à tort ou à raison, elle est précisément la cible d’une campagne de propagande LGBT à cause de sa renommée. Ajoutons à cela que le dernier épisode de la série Le Mandalorien mettait en scène un baiser homosexuel.
C’est donc face à un groupe de pression, qui a déjà voulu lui faire endosser le message de Black Lives Matter (ce à quoi elle a également résisté), que Gina Carano se trouve. Un usager de Twitter souligne que « la campagne d’intimidation sur les pronoms a été lancée par le même groupe qui avait harcelé Gina dans le cadre de leur campagne “Dites BLM/ACAB” ». Et, continue-t-il, « des activistes radicaux exigent que les célébrités mettent des pronoms dans leur biographie, sous peine de harcèlement ».
|
|
Une réponse moqueuse, rapporte LifeSiteNews :
« Vous n’êtes qu’un déchet transphobe, vous, idiote gonflée », lançait quelqu’un sur Twitter. « Hollywood devrait la mettre sur la liste noire », déclarait un autre. D’autres ont envoyé des tweets au président de la Walt Disney Company, Bob Iger, et aux médias sociaux officiels de Disney et de Star Wars exigeant qu’elle fût retirée du plateau.
Mais Carano résista, allant jusqu’à se moquer de ces demandes en ajoutant temporairement « beep/bop/boop » dans sa biographie à la place :
Beep/bop/boop ne vise en rien à se moquer de l’amour des personnes transgenres, mais bien plutôt à dénoncer la mentalité d’intimidation de la foule qui couvrent les voix de nombreuses causes authentiques.
Je veux que les gens sachent qu’on peut prendre la haine avec un sourire. Alors BOOP [ez] vous des malentendus.
― Gina Carano (@ginacarano) 14 septembre 2020*
Apparemment, ce « beep/bop/boop » serait une parodie des bruits qu’émet le robot R2-D2 (de La Guerre des étoiles), si l’on se fie au compte Twitter de l’actrice. On peut voir dans ce Tweet, comme dans le suivant, que Gina Carano semble être sympathique aux transgenres, puisqu’elle emploie le mot « amour » à leur sujet et que l’expression « vies transgenres » pourrait aussi bien signifier leur mode de vie que leur vie, ou du moins ne semble pas être opposée à la folie qu’implique le transgenrisme. Je ne dis donc pas que c’est un modèle. Il n’empêche qu’elle présente une forme de résistance à l’oppression qu’exercent les groupes LGBT. D’après LifeSiteNews :
« Je ne suis pas du tout contre les vies transgenres. Ils ont besoin de trouver une représentation moins abusive », écrivait Carano dans d’autres tweets. « Je ne pense pas que les trans aimeraient que vous tous essayiez de forcer une femme à mettre quelque chose dans sa biographie par le biais du harcèlement et d’insultes TOUS LES JOURS pendant des MOIS. Comme “transphobe” raciste, “salope”, “saugrenue”, “j’espère que tu vas mourir”, “j’espère que tu vas perdre ta carrière”, “tu es grosse, tu es moche” ».
Vous l’aurez remarqué, la « liberté » de faire n’importe quoi, dont se réclament les divers promoteurs des travers moraux compris dans le sigle LGBT, n’est pas reconnue à ceux qui n’adhèrent pas d’une manière ou d’une autre à leur club. La liberté n’est qu’un prétexte, c’est le vice qu’ils veulent… pour tous.
*Les citations provenant de tweets ont été nettoyées de la plupart des sigles, insignes et adresses, gênant la lisibilité, y étant accolés. ― A. H.