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Joyeux Noël Canada : voici un pesticide anti-humain!

 (Texte LifeSiteNews, traduction CQV du 26 novembre 2013)
 

(Hoechst, une compagnie fidèle à sa tradition...)

(Photo : sans copyright)


Il n'y a pas de meilleure façon de célébrer Noël au Canada, d’après Santé Canada, que d'amener le RU-486 sur le marché canadien. Mais bien sûr, voyons, qui n’a pas envie d’une pilule abortive chimique dans son bas de Noël?

Dans un commentaire récent publié hier par le Journal de l'Association médicale canadienne, l’auteur Dr Sheila Dunn se plaint du manque d'accès des femmes à la « meilleure option connue pour l'avortement ». « Il n'est pas clair pourquoi personne n'a demandé à mettre en marché le mifépristone au Canada avant maintenant », écrit-elle. D'un point de vue économique, je suis entièrement d’accord. Pourquoi dépenser 80 millions de dollars issus de l'impôt des Canadiens pour des avortements chirurgicaux lorsque vous pouvez doubler ce prix en vendant des avortements chimiques aussi!

D'un point de vue médical, il n'est pas clair pour moi comment une personne qui se proclame médecin pourrait demander une telle chose dans une revue médicale renommée, sauf comme question rhétorique. Les études à travers le monde, les unes après les autres, ont déclaré à plusieurs reprises que ce produit abortif est parmi les plus dangereux. L’auteur féministe pro-choix Renate Klein a publié, plus tôt cette année, une nouvelle édition de son ouvrage « RU-486 : idées fausses, mythes et morale »: après que ce produit ait été sur le marché pendant plus de 20 ans, elle déclare que c’est une « méthode d'avortement non sécuritaire, de second ordre, avec des problèmes importants ».

En 2006, les études post-commercialisation aux États-Unis et en France, menées par la chercheuse Régine Sitruk-Ware, ont constaté que sur 1,5 million de femmes qui ont déclaré avoir pris ce produit, environ 150 000 ont eu une hémorragie sévère, 21 000 ont eu besoin d’un curetage et près de 4.000 ont eu besoin de transfusions sanguines.

Même les données de la Food and Drug Administration, recueillies en 2011, pointent du doigt 14 décès aux États-Unis causés par le RU-486, 58 cas de grossesses extra-utérines, 356 infections et 339 femmes nécessitant des transfusions sanguines. Étant donné que seulement 1-10 % de complications sont signalées à la FDA, les chiffres pourraient être jusqu'à 10 fois plus élevés.

Sans compter, en premier lieu, que la véritable raison pour laquelle les essais canadiens de la drogue ont été arrêtés, en 2001, était qu’une femme est décédée d'un choc septique huit jours après la prise de la pilule en raison d'une infection de l'utérus par le clostridium.

Peut-être que si Madame Dunn avait parlé avec Monty Patterson, la réponse à sa question deviendrait plus claire. Patterson a mis sur pied le site abortionpillrisks.org parce que sa fille Holly, âgée de 18 ans, est morte après avoir pris le RU-486 à la clinique locale de Planned Parenthood en Californie. « J'espère que toute femme qui pense mettre fin à une grossesse précoce avec la pilule d'avortement chimique sera en mesure de s’informer auprès de ceux qui en ont fait l'expérience réelle », a-t-elle dit. Ou peut-être pourrait-elle parler avec Norine Dworkin-McDaniel, auteur de l'article « J'ai été trahie par une pilule », publié dans le magazine Marie Claire en 2007. Après la prise du « médicament », McDaniel a saigné abondamment pendant 14 jours, des kystes énormes se sont développés sur ​​son cou, ses épaules et son dos, elle est devenue fatiguée de façon chronique et finalement déprimée. Après une visite chez son gynécologue, McDaniel a découvert que ce n'était pas une réaction inhabituelle à la drogue, apprenant qu’une femme sur trois connaît des effets secondaires semblables. Elle dit que cela lui a pris 9 mois pour se sentir elle-même à nouveau, et elle critique violemment la littérature qu’elle avait lue avant de prendre cette pilule, qui disait de s'attendre à « des crampes et à des saignements mineurs ».

Mais le Ru-486 n'est-il pas « sûr »? Lorsqu’une femme australienne est morte de septicémie après qu’on le lui ait prescrit dans une clinique Marie Stopes International, le journal The Australian a publié la preuve d'une étude affirmant que les complications dues au RU-486 sont beaucoup plus élevées que pour les avortements chirurgicaux standards. En tant que femme, il est triste de penser que nous sommes jetées à des loups qui réduisent la santé des femmes à une dispute à propos de quelle drogue ou intervention chirurgicale est « plus dangereuse ». Les deux procédures ont des conséquences dévastatrices.

Malgré toutes les preuves, on mentionne très peu les effets de la drogue sur le bébé à naître. Le RU-486 tue un être humain qui se développait très rapidement. Le cœur d'un bébé commence à battre après seulement 3 semaines de grossesse, c’est-à-dire 2 à 5 semaines avant que les avortements chimiques comme le RU-486 soient prescrits.

Ceci dit, cela ne surprendra personne que ce soit la compagnie Hoechst qui ait développé le RU-486 : Hoechst dont la société mère, IG Farben, a été impliquée dans la fabrication du Zyklon-B, gaz toxique utilisé dans les chambres à gaz d'Hitler pendant l’Holocauste. Ils ont appris de leurs erreurs cette fois. Admettre d’emblée qu’ils vont travailler à l'extermination humaine n'est pas une bonne stratégie de relation publique. Tout ce dont ils ont besoin maintenant, c’est de quelques médecins pro-« choix », d’une revue médicale, et les voilà en train de participer à la course.
 
Source.
 

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