Doug Ford.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
14 février 2024 (LifeSiteNews) — Le Dr Jordan Peterson, psychologue canadien bien connu, a accusé le premier ministre de l’Ontario Doug Ford de se ranger du côté des « mutilateurs d’enfants » pour avoir refusé de présenter une loi semblable à celle que la première ministre de l’Alberta Danielle Smith s’apprête à adopter et qui interdira aux médecins de procéder à la « transition » chirurgicale ou chimique d’enfants.
« Vous devriez avoir honte de vous @fordnation », a écrit M. Peterson sur X (Twitter) dimanche, dans un message qui comprenait un lien vers un rapport du Toronto Star expliquant pourquoi M. Ford a choisi de ne pas suivre l’exemple de Mme Smith.
« Je dis cela en sachant très bien que vous êtes préférable à vos alternatives politiques, mais c’est un acte de lâcheté inexcusable ».
Peterson a ensuite poursuivi en disant à Ford : « Vous avez littéralement pris le parti des mutilateurs d’enfants au nom d’une fausse compassion qui déteste tout ce que vous et les conservateurs représentez hypothétiquement ».
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La semaine dernière, M. Ford a déclaré aux journalistes qui lui demandaient s’il suivrait l’exemple de Mme Smith en interdisant les chirurgies transgenres pour les mineurs, qu’il ne prendrait « aucune mesure similaire » dans sa province.
« Nous avons une loi ici, nous ne touchons à rien », a déclaré M. Ford, qui a essentiellement choisi de suivre le discours dominant selon lequel modifier chirurgicalement ou chimiquement le corps d’un enfant qui veut essayer d’être quelque chose d’autre que son sexe est en quelque sorte une forme de « soin ».
Le 31 janvier, Mme Smith a annoncé ce qui est peut-être la législation pro-famille la plus solide au Canada, protégeant les enfants contre les opérations chirurgicales « du haut et du bas » qui bouleversent leur vie, ainsi que contre d’autres formes extrêmes de l’idéologie transgenre.
Mme Smith a indiqué que son gouvernement, le Parti conservateur unifié (PCU), présentera bientôt un projet de loi qui, s’il est adopté, interdira aux médecins de la province de procéder à la « transition » médicale ou chirurgicale d’enfants de moins de 17 ans. La nouvelle loi rendra également obligatoire le consentement des parents pour les changements de pronoms à l’école. À l’automne, une autre loi interdira aux hommes qui prétendent être des femmes de participer à des compétitions sportives féminines.
La réglementation albertaine à venir comprend une interdiction des chirurgies dites « du haut » (mastectomies, constructions mammaires) ainsi que des chirurgies « du bas » (vaginoplasties, phalloplasties) pour les enfants de 17 ans et moins. Les bloqueurs de puberté et les hormones transsexuelles sont également réservés aux personnes âgées de 16 ans et plus, mais uniquement avec le consentement des parents.
Quant à M. Ford, la semaine dernière, son bureau a déclaré au Toronto Star qu’il était « clair que notre objectif reste de respecter les engagements que nous avons pris pendant la campagne ».
« Ce qui n’inclut pas la reproduction des changements dévoilés par le gouvernement de l’Alberta la semaine dernière », a ajouté le bureau.
LifeSiteNews a lancé une campagne Voter Voice pour remercier Mme Smith d’avoir pris l’initiative d’interdire aux médecins de procéder à la « transition » chimique ou chirurgicale des enfants.
La Coalition nationale pour la Vie (CNV) a salué la décision de Mme Smith d’introduire une législation interdisant aux médecins de « transitionner » chimiquement ou chirurgicalement des enfants, la qualifiant de « miracle politique ».