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Finalement, pas de drapeau de la « fierté » au conseil scolaire catholique de Dufferin-Peel

Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Campaign Life Coalition/X

Je suis impressionnée et éblouie des merveilles que le Seigneur a accomplies.

Si vous vivez dans la région de Dufferin-Peel (Mississauga, Brampton, Caledon et environs), vous avez reçu des courriels incessants de ma part au cours des deux dernières semaines (désolée, mais c’était pour une bonne raison — je vous le promets).

Si vous vivez à l’extérieur de cette région, vous n’êtes probablement pas au courant que quelque chose d’incroyable est en train de se construire ici.

Depuis hier soir, le Dufferin-Peel Catholic District School Board, le deuxième plus grand conseil scolaire catholique du Canada, n’autorise plus le déploiement de drapeaux de la « fierté » LGBT, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ses bâtiments.

C’est l’histoire d’un conseil scolaire qui a changé de cap, résistant à des tactiques d’intimidation intenses, pour faire ce qui avait précédemment semblé impossible dans la culture d’aujourd’hui.

En juin 2024, je vous ai raconté comment le DPCDSB avait miraculeusement voté à 6 contre 3 pour faire cesser le déploiement du drapeau de la Fierté.

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Depuis 2021, en effet, le drapeau de la Fierté était hissé à l’extérieur du Centre d’éducation catholique (et d’une poignée d’autres bâtiments) et avant la réunion du conseil de juin 2024, neuf des administrateurs avaient voté en faveur du drapeau lors d’une réunion du comité... il s’agissait donc d’un revirement majeur de la politique.

Les activistes woke ont été furieux et ont commencé à se mobiliser. Des plans se préparaient.

Il y a un peu plus de deux semaines, nous avons appris que l’Ontario English Catholic Teachers' Association envoyait des délégués à la réunion du comité de révision des règlements et des politiques du conseil scolaire et demandait à tous ses membres d’y assister en personne, de signer une pétition et de communiquer avec les administrateurs pour que le drapeau de la fierté LGBT soit remis en place sur le mât.

Nous sommes donc passés à l’action pour défendre les acquis et tenir le cap.

Nous avons recruté nos propres délégués et participants, et le vote 6-3 contre le drapeau de la fierté s’est transformé en un vote 10-1 contre le drapeau de la fierté ! Ma propre administratrice, Brea Corbet, était la seule à résister.

Bien sûr, le lobby LGBTQ n’a pas accepté cette décision.

D’autres délégués ont été sollicités pour la réunion du conseil d’administration d’hier soir — des poids lourds comme l’ancienne première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne (responsable, entre autres, de notre désastreux programme d’éducation sexuelle), le conseiller municipal du quartier 2 de Mississauga Alvin Tedjo, et des représentants du « Countering Hate Committee » (Comité de lutte contre la haine), y compris le « Regional Hate Crime Coordinator at Peel Regional Police » (coordonnateur régional des crimes haineux à la police régionale de Peel).

La Coalition nationale pour la vie a de nouveau imploré ses partisans de se présenter et de prier pour que les administrateurs ne craquent pas sous la pression. Je me suis inscrite comme déléguée.

J’avais bon espoir de réussir. 10-1 est une marge assez sûre en ce qui concerne les marges... bien que les administrateurs se soient révélés influençables, et nous étions moins nombreux en délégation.

Ce qui s’est passé au cours de la réunion m’a complètement bouleversée.

En effet, même si le protocole existant sur les drapeaux empêchait le déploiement du drapeau de la Fierté à l’extérieur des bâtiments du DPCDSB, il permettait de le déployer à l’intérieur des bâtiments pendant la durée d’une célébration particulière (c’est-à-dire en juin, le mois de la Fierté).

Nous avons fait pression pour que cela change — et nous avons déclaré que c’était notre prochain objectif — mais je pensais qu’il faudrait plus de temps pour y parvenir.

Avec Wynne et d’autres politiciens qui interviennent (et un article d’opinion du Globe & Mail menaçant une fois de plus de retirer le financement public des écoles catholiques à cause de cette question), j’aurais été soulagée si nous avions réussi à préserver le statu quo.

Et pourtant, Dieu avait de plus grands projets !

La conseillère scolaire Paula Dametto-Giovannozzi — qui s’est montrée opiniâtre de la meilleure façon — a proposé un amendement au protocole sur le drapeau afin de ne permettre que l’affichage des drapeaux canadiens, provinciaux/territoriaux et du DPCDSB à l’intérieur des salles de classe, ce qui a eu pour effet de retirer le drapeau de la Fierté des terrains du DPCDSB.

Sa motion a été adoptée par 9 voix contre 1. (La conseillère Brea Corbet est restée la seule dissidente ; le conseiller Herman Viloria était absent et n’a pas été autorisé à se joindre virtuellement à la réunion, même s’il le souhaitait).

La nuit a été longue et les délibérations du conseil ont été difficiles à suivre, de sorte que la plupart des parents n’ont pas immédiatement réalisé l’importance de ce qui s’était passé. Pour ma part, j’ai eu les larmes aux yeux.

Nous n’avons pas de vidéo des parents qui crient et applaudissent triomphalement, comme en juin dernier, mais ne vous y trompez pas, le Saint-Esprit était en action dans cette salle et c’était un miracle, du genre David contre Goliath.

La bataille est gagnée, mais la guerre n’est pas terminée.

Il y a toujours plus à faire.

Comme nous l’avons appris hier soir, même si les drapeaux de la Fierté sont désormais totalement interdits, les enseignants peuvent toujours porter des cordons arc-en-ciel ou d’autres symboles de la Fierté (seul le protocole relatif aux drapeaux a été débattu). Le programme d’éducation sexuelle de Kathleen Wynne (maintenant Doug Ford) est toujours un gâchis.

Mais reprenez espoir, mes frères et sœurs en Jésus-Christ !

Il s’agit d’un Conseil scolaire qui est lentement récupéré pour la gloire de Dieu. Quelles autres merveilles peut-il nous réserver ?

Il y a trop de personnes à remercier.

Merci, Jésus, Vous êtes fidèle.

Merci à l’archidiocèse de Toronto, qui nous a guidés et a réaffirmé que la Croix et le Sacré-Cœur de Jésus sont les seuls symboles nécessaires pour exprimer l’amour et l’inclusion. (Envoyez vous-même un « merci » à Son Éminence le cardinal Frank Leo en envoyant un courriel à [email protected].) L’implication de nos évêques peut faire une différence (parfois la différence). Demandez-leur d’intervenir auprès de votre conseil scolaire catholique !

Merci à la conseillère Paula Dametto-Giovannozzi, qui prouve qu’il suffit parfois d’un ou deux représentants élus dévoués pour défendre la cause pro-famille, et d’autres suivront.

Merci à nos alliés — CitizenGO, Hands Off Our Kids, Action4Canada, PAFE, Right to Life Mississauga & Area, et tout autre groupe que j’ai oublié de mentionner — qui ont joué un rôle indispensable dans cette lutte. Nous l’avons fait ensemble.

Merci au clergé, à une grande variété de paroisses, aux sections de la CWL, aux groupes de mères et aux groupes de prière qui ont entendu notre appel et reconnu cette occasion de mettre la foi en action.

Merci à tous ceux qui ont eu le courage d’être délégués, qui ont contacté leurs administrateurs, qui ont bravé le froid et la neige pour assister, assis ou debout, à des réunions de plusieurs heures ou, plus particulièrement, qui ont tourné leurs regards vers le Seigneur dans une prière fervente. Certains sont même arrivés tôt pour prier le chapelet. Vous m’inspirez.

...

Gardez l’œil ouvert lorsque vous visiterez votre école locale — peut-être lors de la prochaine conférence parents-enseignants ou si vous vous y rendez pour voter. (L’école primaire catholique de mon quartier, par exemple, sert de bureau de vote). Veuillez signaler tout drapeau de la Fierté au DPCDSB, car même en vertu de l’ancien protocole sur les drapeaux, ils ne devraient pas être arborés en ce moment.

Quel que soit votre lieu de résidence, je vous encourage à prendre cette remarquable nouvelle comme une invitation à vous impliquer auprès de votre commission scolaire locale !

Renseignez-vous pour savoir s’ils célèbrent la Fierté. Écrivez à votre conseiller scolaire. Soyez délégué à la prochaine réunion du conseil.

Si vous êtes pessimiste parce que vous savez déjà à quoi ressemble votre conseil scolaire, envisagez de vous présenter vous-même au poste de conseiller scolaire. En Ontario, les élections des conseils scolaires auront lieu l’année prochaine, alors c’est le moment de commencer à s’organiser. Contactez-nous — nous vous aiderons ! Reprenons nos écoles !

Continuez à prier. Certains délégués, ainsi que des membres du personnel et des élèves, ont probablement été dévastés par les résultats d’hier soir et ont l’impression d’avoir perdu ou se sentent attaqués dans leur identité même. Le retrait du drapeau de la Fierté est, en fait, une décision prise pour eux et non contre eux, mais je suis sûre qu’ils ne le ressentent pas ainsi. Priez pour qu’ils trouvent une paix durable en Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie.

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