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Femmes «reconstruites»

Par Paul-André Deschesnes — photo : geudki/Pixabay

Une très sérieuse enquête du Journal de Montréal nous rapportait le 7 janvier 2019 des conclusions horribles à nous faire dresser les cheveux sur la tête : « Les chirurgies du sexe féminin ont la cote et sont en fulgurante progression au Québec ».

Pendant que les chirurgiens font fortune, les femmes [non pas toutes*] semblent adorer se faire charcuter en espérant garder une apparence de jeunesse éternelle, pour mieux séduire ceux qui recherchent des sensations ultimes.

La nouvelle mode diabolique, qui fait fureur actuellement dans notre Québec décadent, ce sont les chirurgies à connotation sexuelle (parties [...] intimes [...]). Il y a cinq ans, ce genre de « mutilation » n’existait presque pas. Nous avons beaucoup « évolué » ! Aujourd’hui, de nombreuses femmes exigent ces reconstructions, malgré les risques de complications post- opératoires.

Pour quels motifs ces jeunes femmes, et même plusieurs femmes d’âge mûr, paient-elles des sommes astronomiques pour ce genre de folie délirante ? « On est prêtes à tout pour ressembler à une star porno », ont-elles confié au Journal de Montréal.

Des psychologues et sexologues ont affirmé que la pornographie est omniprésente et de plus en plus populaire auprès des femmes. De leur côté, beaucoup d’hommes sont eux aussi accros aux films pornos. Alors, ils exigent que leurs partenaires sexuels ressemblent à ces putains démoniaques.

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Quelle « belle » société. Le corps des femmes est devenu un chantier de construction. C’est une « industrie » très rentable !

Au niveau de la pornographie, nous sommes vraiment sortis de la grande noirceur ! Notre gouvernement subventionne maintenant les productions cinématographiques québécoises à coups de millions de dollars, où le sexe, la violence et les blasphèmes règnent en maître. Les médias nous.

Toute cette cochonnerie sexuelle, cela fait partie, paraît-il, de notre nouvelle « culture » à la mode du temps présent. Les femmes doivent donc mutiler leur corps pour le rendre désirable. Est-ce assez fou ? Elles sont devenues esclaves des codes pornos. Pendant que la poupée Barbie fête cette année ses 60 ans d’existence, beaucoup de femmes perverties par toutes sortes d’idéologies sexuelles nauséabondes tombent dans le panneau de la « beauté » physique plastique, afin de devenir un objet sexuel ostentatoire, ridicule et pervers.

Nous sommes en face d’une épouvantable déshumanisation de la femme, pendant que les mouvements féministes gardent un silence complice dans ce dossier.

Nous avons accouché d’une société décadente où presque tout est à connotation sexuelle. Les spectacles érotiques pullulent un peu partout. Notre gouvernement fédéral parle sérieusement et ouvertement de légaliser la prostitution au Canada [...] L’an passé, la Fédération des femmes du Québec (FFQ), un organisme dirigé par un[...] transgenre qui devrait supposément défendre les femmes, a voté une résolution déclarant que la prostitution est une « profession honorable » et qu’il faut la « légaliser ».

Amis lecteurs, la coupe déborde. Après avoir fait la promotion de la théorie du genre, du mariage gai, de l’avortement, du droit de choisir son sexe, du refus systématique d’engendrer, de l’abolition des notions de père et mère pour parler plutôt de parents numéros 2,3.4, nous voilà arriver à l’obligation de reconstruire le corps de la femme. La bêtise humaine n’a plus aucune limite.

Non! Non! c’est une abomination! La grandeur et la beauté de la femme, c’est dans sa féminité, sa tendresse, son rôle de mère, sa différence et sa spiritualité. Voilà le plan de Dieu. La femme n’est surtout pas un objet pour s’amuser [...] telle que le crie haut et fort notre monde païen.

Dans son dernier roman, l’écrivain français, dit de droite, Michel Houellebecg, nous parle de la « décadence de l’homme occidental ». Le Journal de Montréal du 17 janvier 2019, sous la plume du sage chroniqueur Mathieu Bock-Côté, nous dit ceci : « Son dernier livre "Sérotonine" raconte l’effondrement d’un homme qui n’a pas su aimer. Houellebecq est l’écrivain qui a placé au cœur de la littérature la misère sexuelle occidentale. La libération sexuelle s’est retournée contre le commun des mortels. Nous vivons dans une société surstimulée sexuellement. Hommes et femmes ne savent plus s’aborder. La pornographie devient le refuge d’une sexualité fantasmée. »

La vierge Marie, à Fatima et à La Salette, a pleuré en voyant toutes les âmes qui tombent en enfer, « surtout à cause des péchés de fornication et d’impureté ». Aujourd’hui, on rigole et on se moque de cela. On ridiculise les messages du ciel. On a mis Dieu et ses commandements dehors pour les remplacer par le sexe tous azimuts. On a bâti une société malade de luxure, que l’on dit moderne, normale et très avancée. Dans ce dossier, même l’Église catholique [plutôt des personnes d'église*] a abdiqué et refuse de parler de « cela », sauf quelques courageuses exceptions, rectitude politique oblige.

L’heure est très grave. Il faut relever la tète, résister, prier, regarder la Sainte Famille dans les yeux, inviter le monde à la conversion, dénoncer les horreurs modernes en matière de sexualité et faire la promotion d’une véritable sexualité responsable basée sur l’amour humain et au service de la vie.

Au service du démon, l’homme moderne a décrété que Dieu n’existe pas et qu’il va refaire la création à sa manière, car il est dieu.

On ne doit pas négocier avec notre monde moderne en matière de sexualité. On ne doit surtout pas diluer le message du Christ et de l’Église. Il faut dénoncer le Mal sexuel omniprésent et faire la promotion du Bien et de la Vérité.


*A. H.



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