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Ex-avorteur, il s’efforce maintenant de sauver la vie des enfants à naître.

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Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

En 1976, le docteur Anthony Levatino recevait son diplôme d’obstétricien-gynécologue et il était totalement pro-avortement. Défenseur résolu du droit à l’avortement, il était d’avis que l’avortement relevait uniquement de la décision de la mère et de son médecin. 

« Beaucoup de personnes s’identifient comme pro-vie ou pro-choix mais bien peu se sentent touchées personnellement par cette étiquette ; j’aimerais bien qu’elles le soient, tout au moins lorsqu’elles ont à voter sur ce sujet », avouait le docteur Levatino devant un auditoire pro-vie (Pro-Life Action League). « Mais lorsque vous êtes obstétricien-gynécologue et que vous déclarez être pro-choix, cela devient encore plus personnel car c’est vous qui faites les avortements et c’est vous qui devez prendre la décision de les faire ou non ».

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Le docteur Levatino a appris à faire des avortements de premier et de second trimestre. À noter qu’il y a trente ou quarante ans, les avortements de second trimestre étaient plus dangereux car ils se faisaient par injection saline.

À cette époque, le couple Levatino faisait face à des problèmes d’infertilité et projetait une adoption tout en étant conscient de la difficulté d’adopter un nouveau-né.

«C’est la première fois que j’éprouvai des doutes sur le travail que je faisais car j’étais bien conscient que la rareté d’enfants à adopter provenait en partie de médecins comme moi qui les tuaient lors d’avortements », avoue le docteur Levatino.

Finalement, en 1978, le couple adopta leur fille Heather. Une fois l’adoption réglée, ils se rendirent compte que la nouvelle mère était enceinte et c’est ainsi que leur fils vint au monde 10 mois plus tard.

Le docteur Levatino, de son propre avis, filait alors une vie «parfaitement heureuse» et, mettant de côté ses premiers doutes, retourna sans ambages à son travail d’avorteur.

En 1981, après avoir terminé son stage de résidence, il s’associa à un cabinet de d’obstétriciens-gynécologues qui offrait également des services d’avortement. À l’époque, la méthode la plus courante utilisée pour les avortements de second trimestre était celle par injection saline, bien que cette méthode risque d’avorter des bébés bien en vie. Ces procédures étaient en outre dispendieuses, difficiles et exigeaient un travail d’accouchement de la part de la mère. Le docteur Levatino et ses collègues s’entraînèrent donc à utiliser la nouvelle méthode D&E (dilatation et évacuation) toujours en usage aujourd’hui.

Voici comment il décrit en ses propres termes cette procédure devenue routinière :

« Vous prenez un instrument en forme de pinces (forceps) et vous faites l’intervention chirurgicale qui est, à toute fin pratique, destinée à déchiqueter le fœtus en morceaux. La pompe d’aspiration n’est utilisée que pour le liquide. Il s’agit en fait de démembrer l’enfant morceau par morceau en utilisant des instruments chirurgicaux […]. Une procédure tout-à-fait hallucinante et qui vient vous chercher ! »

Durant quatre ans, le docteur Levatino a effectué 1 200 avortements dont plus de 100 de second trimestre en utilisant la méthode D&E.

Mais voici que tout changea en 1984, par une belle journée de juin, alors que la famille recevait des amis à la maison. On entendit soudain un bruit de freinage de pneus ; Heather, qui jouait avec d’autres enfants dans la rue, venait de se faire frapper.

« Elle était dans un piteux état, explique-t-il, et nous fîmes tout ce qu’il était possible de faire mais elle mourut finalement dans  nos bras lors du transport à l’hôpital. »

Quelque temps après, le docteur Levatino retourna à son travail.  Puis vint la journée où il eut à effectuer sa première D&E depuis l’accident ; tout portait à croire que ce serait une autre procédure comme les précédentes … mais il n’en fut rien.

« Je commençai l’avortement. Je saisis la pince en question et je me mis littéralement à dépecer en extrayant un bras, une jambe. Regardant ces petits membres dans ma pince, j’expérimentai un haut le cœur, mais vous savez lorsque l’on débute un avortement on ne peut s’arrêter tant que tous les membres du bébé ne sont pas là devant soi sinon la patiente risque l’infection, l’hémorragie et même la mort. C’est pourquoi je dus terminer l’avortement.»

A la fin de cet avortement, le docteur Levatino avait complètement changé d’avis face à son travail :

« Pour la première fois de ma vie, après avoir effectué tous ces avortements, la vue de cette matière visqueuse sur la table me fit prendre conscience que cela était  tout ce qui restait du fils ou de la fille de quelqu’un et cette idée m’était insupportable. Je ne pouvais plus me voir comme un bon médecin ni comprendre comment j’avais pu aider cette femme à passer à travers sa crise de cette façon. Je ne voyais plus les 600 dollars que j’avais gagnés pour ces dernières 15 minutes. Tout ce que je pouvais voir c’était le fils ou la fille de quelqu’un. La perte de ma propre fille me faisait voir ces choses d’un regard différent. » 

Le docteur Levatino cessa à ce moment d’effectuer des avortements de second trimestre mais continua néanmoins d’en faire de premier trimestre pour quelques mois.

« Les gens sont portés à mettre les médecins sur un piédestal, expliqua-t-il, et à les prendre pour des personnes intelligentes mais, en réalité, nous ne sommes pas différents des autres ».

Le docteur Levatino se rendit compte que tuer un fœtus de 20 semaines n’était pas différent d’en tuer un de neuf ou de deux semaines. Il comprit qu’il s’agissait toujours d’un être humain quelle que soit sa  grosseur. Il a donc cessé de faire des avortements en février 1985 et nous assure qu’il n’est pas prêt à en faire un autre.

Décidé à ne jamais rejoindre le mouvement pro-vie, étant donnée la fausse image transmise par les médias, il accepta néanmoins d’aller à un repas organisé par ce mouvement et il y rencontra des bénévoles intelligents dont la vie était consacrée à défendre les enfants à naître. 

C’est alors que le docteur Levatino commença à parler publiquement contre l’avortement, surtout auprès des jeunes, en décrivant explicitement le processus d’une telle intervention.

Le docteur Levatino s’est également adressé personnellement aux membres du Congrès américain afin que le gouvernement mette fin à la légalisation de l’avortement.



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