Par Fr. Mark Hodges de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Albuquerque, New Mexico, 10 mai 2016 (LifeSite News) - Dégoùtée de la tendance universitaire pour la tenue d'une ''Sex Week'', une étudiante de l'Université de New Mexico (UNM) a décidé de répondre positivement cette année.
Sade Patterson, présidente des étudiants pro-vie UNM, était outragée d'être témoin depuis deux ans d'une Semaine-Sexualité UNM glorifiant une promiscuité d'auto-destuction et autres perversions.
"La tendance à l'objectification et au manque de sens de responsabilité devenait flagrant", écrivait Patterson dans ''The College Fix''. ''Il était clair que les organisateurs avaient un plan: enseigner à mes pairs que tout va, et qu'il n'y a aucune conséquence.''
Elle n'était pas la seule outragée. Il y avait plusieurs étudiants décents dérangés par cette activité. La différence avec Patterson c'est qu'elle prit cette affaire en mains. En mars, elle organisa ''La semaine de la VRAIE sexualité'' avec fermeté et honnêteté, traitant de sexualité selon une perspective morale.
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La sexualité biologique y était discutée. Comment la sexualité influence les esprits et les relations. Les liens chimiques que la sexualité crée littéralement dans les cerveaux des participants. L'abstinence, les diverses méthodes d'une planification familiale naturelle, les ratés fréquents des méthodes de contraception et comment la contraception hormonale affecte négativement le corps de la femme. ''CareNet'' donna gratuitement des tests de grossesse et de STD, et conseilla des femmes confuses, poussées et exaspérées par ce monde, trop jeunes pour des expériences personnelles aussi tragiques.
De plus, des séances furent tenues pour les femmes enceintes et les étudiants-parents, offrant espoir, aide et information pour trouver du soutien. (Sachez que) près de 4.8 millions de sous-gradués sont parents. Sade elle-même, lors de son juniorat, donna naissance à son fils Daniel. D'autres femmes ayant donné naissance au collégial partagèrent leurs histoires.
D'autres sujets traitaient de comment guérir du viol ou d'agression sexuelle, et des séances où des femmes ayant subi l'avortement partagèrent leurs histoires de regrets, de pardons et de guérisons, ainsi qu'une classe d'auto-défense pour femmes. Plus d'une vingtaine d'organisations montèrent des tables offrant de l'information sur des cliniques-santé, des centres de grossesse, des programmes parentaux, de l'assistance en soins pour enfants, des conseillers, des mises en garde contre les agressions sexuelles, et plus.
''La semaine de la VRAIE sexualité'' de Sade fut dénoncée par les féministes qui en déchiraient les pancartes publicitaires, harcelaient les étudiants à ne pas participer, tenaient des sessions ''pro-avortement, appelaient l'évènement ''homophobique'' et demandaient au président de l'université d'annuler l'évènement. Ils montèrent une table affublée d'organes génitaux et y donnaient des condoms.
''Mais le résultat le plus gratifiant de cette semaine fut de voir des étudiantes qui recevaient allègrement nos informations et repartaient avec une vue positive de la sexualité et de leur valeur en tant que femme,'' a écrit Sade dans ''The College Fix''. ''Ce fut un temps de guérison, d'espoir, de responsabilisation et d'amour.''
Patterson a dit à LifeSite News, ''Ma motivation s'appuyait sur mon insatisfaction suite aux deux ''Sex Weeks'' précédents sur mon campus. Les deux semaines avaient objectifié le corps, manqué d'éducation à la sexualité et n'offraient aucun soutien, elles faisaient la promotion d'avortements et d'orgies...je me sentais responsable d'offrir des alternatives aux étudiant(e)s.''
''J'ai été choisie pour être une Associée Wilberforce (Membre associé des leaders d'étudiants Pro-Vie d'Amérique) à l'été 2015,'' expliqua Sade. ''(À ce titre) on a à concevoir notre propre projet pour changer la culture de notre campus faisant promotion de mort à un campus valorisant la vie. J'ai choisi de tenir ''La semaine de la VRAIE sexualité'' parce que les étudiants méritent des options affirmant la vie quand ils se retrouvent dans des situations difficiles.''
Elle a dit qu'elle a choisi simplement les sujets proches de son expérience. ''Plusieurs des sujets réflétaient mes propres expériences ou celles des autres qui travaillaient avec moi. Vous verrez que j'ai tenu une soirée-soutien aux grossesses et à la parentalité parce que je suis une parente aux études et je voulais que d'autres, hommes et femmes, connaissent le soutien et les options disponibles,'' a-t-elle expliqué.''Guérir d'une agression sexuelle était important pour moi parce que j'en ai subi dans le passé et je ne suis pas complètement guérie de cette expérience. Je sais que plusieurs femmes se cachent dans le noir et sont honteuses d'un tel assaut. Elles ont besoin de se sentir forte pour trouver la guérison et être perçue gagnante plutôt que victime.''
Au niveau pratique, Sade avait un accès gratuit aux salles de bals dans l'édifice de l'Union des étudiants, lequel fournissait les chaises, les tables, l'équipement sonore et l'espace. Elle acheta la nourriture par le service de banquets UNM, payée avec approbation de l'université. Sade et son équipe créèrent les annonces dans le journal étudiant (payées avec approbation de l'université), sur les écrans dans l'édifice de l'union des étudiants (gratuit), et vingt étudiants membres pro-vie ont distribué pancartes et pamphlets.
Pour dénicher ses orateurs, Sade s'addressa à ses amis, ses compagnons de travail, des professionnels avec qui elle était en contact, ansi qu'à des volontaires de son centre local de crise pour grossesses. Les organisations aidèrent ''parce que nous étions déjà partenaires avec elles ou parce que j'avais utilisé leurs services moi-même et savais comme elles sont importantes,'' expliqua Sade.
Sade émet un avis aux autres qui voudraient commencer une alternative positive à la culture primée de promiscuité. ''Les High Schools et les campus de collèges devraient contacter ''Students for Life of America'' pour voir comment ils peuvent fonder un club pro-vie'', a-t-elle avisé. ''je suggèrerais de tenir un mois, une semaine ou une soirée, offrant une éducation à la (vraie) sexualité aux étudiants.
Elle encourage toute organisation pro-vie à connaître, à offrir ses services, et à s'associer avec les organisations locales affirmant la vie. ''La raison pour laquelle nous avons attiré tant d'organisations et d'orateurs, c'est parce que nous nous sommes concentrés à nous associer avec les organisations locales sur et hors campus durant la dernière année,'' a dit Sade. ''Apprenez comment établir des relations avec d'autres groupes et organisations et vérifiez si elles sont prêtes à participer à votre mission!''
Sade a entrepris un autre projet, un ''Kit de départ'' pour ''La Semaine de la VRAIE Sexualité'', pour aider d'autres organisations pro-vie à travers le pays.
Patterson admet que créer, organiser, et commanditer ''La Semaine de la VRAIE Sexualité'' fut une tâche très ardue. ''Tenir une semaine de la sexualité a été un projet de géant. J'en ai à peine dormi ou mangé, j'ai pris du retard d'une semaine dans mes études,'' a-t-elle confié, ''mais une fois terminé, j'ai été capable de regarder en arrière pour voir ce qui en restait et esquisser le sourire de la victoire.''
''Oui ce fut difficile, oui, nous avons eu de l'oppostion et des rebondissements. Mais nous avons eu un impact sur le campus et nous avons été capables d'offrir une éducation à la sexualité et de soutenir des étudiants de différentes vocations qui semblaient tomber dans de (tristes) failles.''
''Notre campus fait vraiment la promotion et supporte une culture de mort,'' déplore Patterson. ''J'avais l'obligation de changer cela, et j'ai agit du mieux que j'ai pu.''