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De la folie à l'état pur : La commission scolaire de Montréal ouvre ses portes à la théorie du genre

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Affiche à l'entrée d'une salle de toilettes universitaire (source)

Par Paul-André Deschesnes

La Commission scolaire de Montréal (CSDM) a annoncé le 21 mars 2016 une première au Québec : il faudra désormais accepter dans toutes les écoles le sexe auquel chaque enfant s’identifie.

Concrètement, cette nouvelle règlementation en conformité avec la théorie du genre suppose qu’à la maternelle, au primaire et au secondaire, c’est uniquement l’élève qui va choisir son sexe, indépendamment de ses attributs sexuels à la naissance.

D’après la présidente de la CSDM, il faut s’adapter aux nouvelles réalités modernes qui commandent de respecter les enfants et les parents. Le Comité de parents de la CSDM s’est dit «très heureux de l’arrivée de ces nouvelles directives» (Journal de Montréal, 22 mars 2016).

Les nouvelles consignes imposées de force aux enseignants sont en vigueur immédiatement sans aucun débat.

À partir d’aujourd’hui, un garçon peut décider qu’il est une fille, s’habiller en fille et porter un nouveau prénom féminin de son choix. Une fille peut également décider qu’elle est un garçon, s’habiller en garçon et porter un nouveau prénom masculin. Tout ce cirque sexuel doit être respecté à la lettre indépendamment du véritable sexe des enfants. Tous ces élèves transgenres pourront choisir la toilette et le vestiaire qui conviennent à leur nouvelle orientation sexuelle. Pour les cours d’éducation physique, le garçon qui s’identifie aux filles et qui s’habille en fille pourra suivre son cours avec les filles et vice versa.

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Quant au nouveau prénom choisi par ces élèves, le personnel de l’école doit l’utiliser, même si ces transgenres n’ont pas encore obtenu officiellement leur changement de nom.

Le code de vie de toutes les écoles de Montréal doit maintenant être revu et corrigé, car l’élève transgenre a le droit de s’habiller comme il le veut, même si cela ne correspond pas à son véritable sexe.

En attendant que l’on ajoute une troisième toilette où ce sera indiqué «neutre» sur la porte, l’élève transgenre pourra utiliser les toilettes et les salles de bain où c’est écrit «hommes» ou «femmes» selon sa préférence.

Actuellement, le gouvernement du Québec se prépare à déposer un projet de loi à la demande des groupes LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres) qui permettra à tous les enfants transgenres du Québec de changer d’identité sexuelle sans avoir à attendre leur majorité. Nous serons alors le seul endroit au monde à  aller aussi loin dans ce dossier  controversé et à permettre aux mineurs d’agir de la sorte.

En lisant cette incroyable nouvelle, je me suis mis dans la peau d’un garçon ou d’une fille de 5, 8,12 ou 15 ans en réfléchissant de la manière suivante : «Quand il m’a créé, le Bon Dieu s’est royalement trompé. Il m’a donné un corps de femme, mais dans la réalité, je suis plus heureux en homme. Je m’habille en homme, je raisonne en homme et je suis heureux avec les hommes. Voilà mon véritable genre».

«Quand le Bon Dieu m’a créé, il a véritablement manqué sa recette. Il m’a donné un corps d’homme. Pourtant, dans la réalité quotidienne, je suis une femme, je me sens femme, je suis heureux avec les femmes, je m’habille en femme et j’adore me maquiller comme les femmes. Voilà mon véritable genre».

D’après la présidente de la CSDM, Mme Catherine Harel-Bourdon, «cela est une question de droits, d’égalité et de respect des enfants» (Journal de Montréal, 22 mars 2016). Il y aurait, paraît-il, un nombre important d’enfants qui seraient très malheureux à la CSDM parce qu’ils sont transgenres. Enfin, tous vont pouvoir sortir du placard.

Mais, dans quel monde de FOU vivons-nous ? Des adultes vaccinés et consentants peuvent bien adhérer à toutes ces pirouettes sexuelles, c’est leur droit. Ici, nous avons affaire à des enfants du primaire et  à des adolescents du secondaire. Tout cela va se faire sur le seul et unique désir de l’enfant, sans aucune intervention de quelque spécialiste que ce soit, même pas des parents de l’enfant, semble-t-il.

Le Québec va bientôt être le leader mondial dans l’application de la théorie du genre. C’est épouvantable d’être rendu là ! Après avoir détruit la famille traditionnelle, nous nous attaquons maintenant à détruire l’âme et le corps de nos enfants. C’est tout simplement barbare et criminel.

Dans le journal Le Devoir du 3 mars 2016, on nous informait qu’il y a au Québec «une incroyable explosion de demandes pour un changement de sexe». Un nombre record de Québécois veulent retrouver enfin leur bonne identité sexuelle, car «la société a évolué». Mme Marie-Marcelle Godbout confiait au «Devoir» : «Je le savais, à cinq ans, que je n’étais pas un petit gars. J’ai toujours été une fille».

La fumeuse et odieuse théorie du genre fait actuellement son œuvre de destruction massive sur toute la planète. L’enseignement de l’Église catholique et le Pape François n’arrêtent pas de dénoncer cette diabolique théorie qui veut renverser l’ordre naturel de la création en décrétant que l’être humain est le seul et unique dieu.

Malheureusement, dans nos pays athées, on se moque éperdument du gros bon sens et des recommandations de l’Église. On préfère suivre la mode, les folies du monde, et vivre comme si Dieu n’existait pas au gré de nos fantaisies sexuelles, passions et perversions de tout acabit.

La victoire actuelle du Malin au niveau de la sexualité humaine prend une ampleur historique, mais ne durera pas très longtemps. Tout ce ridicule et pervers  château de cartes va bientôt s’écrouler, car on ne peut pas éternellement mépriser et ridiculiser les lois de Dieu sans en subir les terribles conséquences.



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