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Deux lettres dans les journaux pour condamner l'euthanasie

Sur le site du journal Le Quotidien du 30 janvier 2013:

 

(Définition réelle de l'euphémisme «Mourir dans la dignité»)

 

(...)Le comité d'experts veut-il faire de la mort un droit ? À ce sujet, ni la Déclaration universelle des droits de l'Homme, ni la Charte canadienne des droits et libertés, ni même la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, ne comportent un article reconnaissant le droit à la mort. Au contraire, ces documents juridiques reconnaissent le droit à la vie. Dans le même sens, la Cour européenne des droits de l'Homme et la Cour suprême des États-Unis ont reconnu que le droit à la mort n'existait pas. Ainsi, personne ne peut se réclamer d'un soi-disant droit à la mort ; ce droit n'existe pas. Par contre, il existe un droit à la vie, de même qu'un droit à la dignité.

 Contrairement aux prétentions du «Rapport Ménard», il est primordial de permettre aux personnes mourantes de vivre dans la dignité leurs derniers moments, non pas en les aidant à provoquer leur propre mort, mais en les aidant à vivre sereinement leurs derniers moments. Pour cela, il est impératif que l'État garantisse des soins sur les plans psychologique et spirituel, en plus de fournir des soins médicaux. Il importe donc que l'État protège et encourage la présence d'aumôniers dans les hôpitaux, car le secours de la religion est souvent la seule consolation qui reste à l'heure de la mort.

 Certes, il n'est pas nécessaire d'invoquer des motifs religieux pour reconnaître la valeur de la personne humaine et ainsi s'opposer à l'euthanasie, au suicide assisté ou à une quelconque aide médicale à mourir. Cependant, la vision chrétienne n'a pas à être disqualifiée. Pour les chrétiens, mourir dans la dignité, ce n'est pas mourir au moment que nous avons choisi. Au contraire, c'est mourir à l'heure que Dieu a choisi.

 Mourir dans la dignité, ce n'est pas recevoir une injection mortelle, comme la reçoive les animaux dont on se débarrasse une fois qu'ils sont trop malades. Au contraire, mourir dans la dignité, c'est recevoir les sacrements qui donnent la vie, entouré de l'amour des siens. Bref, mourir dans la dignité, ce n'est pas mourir selon les critères d'un rapport envoyé au gouvernement. Au contraire, mourir dans la dignité, c'est, selon moi, mourir chrétiennement.
 

Jacques Tremblay

 Sur le site du journal La Voix de l'Est du 30 janvier 2013:

(...)Voyez la contradiction: lorsqu'on fait la prévention du suicide auprès des jeunes et des moins jeunes, on dit que la vie est précieuse et qu'il faut continuer à se battre, peu importe les conditions. Mais avec ce projet de loi (Mourir dans la dignité), on lance un message contraire, comme quoi la vie vaut la peine d'être vécue seulement lorsque tout va bien. Qu'est-ce que vous pensez que vous laisserez en héritage comme valeurs aux générations pour l'avenir, avec un tel projet?

J'ai participé aux audiences publiques de la commission Mourir dans la dignité à Sherbrooke et les trois quarts des gens étaient contre ce projet. Même un centre de soins palliatifs qui est très reconnu en Estrie, disait à la commission de ne pas allez plus loin dans leur projet. De plus, le Collectif des Médecins du Refus Médical de l'Euthanasie (CMRME), qui est appuyé par plus de 300 médecins, dénonce les dangers de cet éventuel projet de loi.

Comme citoyen, il est tellement important que vous ayez le courage de vous opposer à ce projet de mort, qui deviendra un abattoir pour le peuple québécois. Dites à vos députés que vous n'êtes pas d'accord et demandez-leur de se tenir debout et de voter contre ce projet de loi, qui devrait être déposé en juin prochain. (...)
 

Sylvain Lamontagne

 

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