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Développement et Paix : la fin ou le renouveau?

Verra-t-on enfin la régénération de Développement et Paix?
Une crise secoue Développement et Paix. De nombreux laïcs et religieux quittent l’organisme. D’abord parce que le gouvernement fédéral a coupé généreusement dans les subventions. Aussi, parce que nombreux sont les membres de Développement et Paix qui ne peuvent supporter que l’organisme soit catholique et que les évêques aient leur mot à dire dans le choix des causes à supporter. Dont le choix de ne pas financer des organismes qui entre autres, font la promotion de l’avortement.
Pourtant, cela aurait été très simple de publier la liste des organismes et un relevé clair de l’utilisation des dons des fidèles. Faire preuve de transparence. Non, les fidèles devraient leur faire une confiance aveugle…
Et surtout, ne pas se préoccuper des enfants à naître, « une préoccupation sectaire, de droite ». Il est frappant de constater qu’aucun des « défenseurs » d’un Développement et Paix indépendant n’ait jamais proposé une solution au scandale du financement d’organismes douteux. De là à croire qu’ils partagent les idéologies pro-avortements devient une hypothèse plausible. Pourtant, s’ils avaient accepté de rassurer les catholiques, Développement et Paix n’en serait pas là aujourd’hui…
Si les membres de Développement et Paix n’ont pas d’autres opinions que celles présentées par Jean-Claude Leclerc, journaliste au journal Le Devoir, alors oui, il vaudrait mieux aider d’autres organismes plus efficaces et plus respectueux de la défense des droits de tous les êtres humains, sans exception. Voici un extrait de l’article du 26 novembre 2012, du journaliste spécialiste au Devoir des questions religieuses, même s’il n’y comprend rien :
Ainsi, à Valleyfield, le conseil diocésain de D & P a publié un communiqué dénonçant les « modifications » et l’intervention de la CECC. « Nous ne reconnaissons plus notre organisme », écrivent-ils. « Cet organisme laïc est pris en otage par un petit nombre d’évêques liés au pouvoir politique et à la droite religieuse. » Ils estiment ne plus pouvoir « garder silence et être complices du sabordage de Développement et Paix » et de « sa mission prophétique ».
Cette mission doit être une mission, disent-ils, « de transformation sociale et de signe d’espérance pour les femmes et les hommes les plus vulnérables ». Toujours solidaires de D & P, ils croient que l’organisme peut rester « un agent de dénonciation des structures de l’appauvrissement des pays du sud et une conscience sociale pour les gens d’ici ». Entre-temps la déchirure semble s’agrandir au sein de l’Église catholique.
Ainsi, au moment où les Communes allaient débattre de la motion d’un conservateur pro-vie, les évêques invitaient tous les députés à « prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine ». Ils encourageaient les catholiques du pays à prier pour que les parlementaires aient « la sagesse et le courage » de promouvoir le bien commun, « qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun ». Mais, auront noté des gens de D & P, ils restent cois sur le détournement de l’aide fédérale jusqu’ici réservée aux populations du tiers-monde. (…)
Dès lors, le rôle ambigu d’un épiscopat devenu plus proche d’une mouvance sectaire que de ses propres fidèles risque d’en blesser plus d’un.
Sectaire d’être catholique. Voilà ce que pensent nombre de militants de Développement et Paix, qui semblent n'avoir besoin du titre de catholique que pour soutirer l’argent des fidèles dans les paroisses. Mais ce titre de catholique ne doit être qu’une coquille vide. Ne parlons surtout pas de protection des plus pauvres, des enfants à naître, ni d’évangélisation! Les militants ne veulent pas en entendre parler et cela donnerait mauvaise presse à l’organisation.
La crise de Développement et Paix semble venir du refus de ses membres que cette organisation soit catholique. Ils veulent bien d’un Jésus, coéquipier de Che Gueverra, une mascotte rassurante, mais certainement pas de l’homme-Dieu qui a institué une Église pour guider les fidèles en matière de foi et de mœurs!
Et les fidèles catholiques en ont marre d’être pris pour des valises par des laïcs qui s’affirment peuple de Dieu, mais ne croient pas deux mots, ni des textes très clairs de Vatican II (ils préfèrent leurs fantasmes sur ce concile) ni du catéchisme de l’Église Catholique.
 « De quelques problèmes plus urgents » disait la 2e partie de la constitution Gaudium et Spes du Concile Vatican II. Parmi ces problèmes, au numéro 51, il est mentionné : « La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables. »
Il est normal de s’attendre à ce que des catholiques soient préoccupés par ce « problème plus urgent », ou du moins, si leur conscience n’est pas encore assez développée pour saisir toute l’importance de cette question, du moins, qu’ils ne favorisent pas une culture de mort en finançant des organismes qui ont parmi leurs nombreux objectifs, le « droit » de tuer les enfants à naître dans leurs pays!
On dit que Développement et Paix est en agonie; c'est peut-être vrai. Mais c'est justement grâce à cette crise qu'il y aura renouveau : "Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit." Espérons que la crise à Développement et Paix sera des plus salutaires et que parmi des organismes comme Amnistie Internationale ou l’Unicef qui ont trahi leur mission de défendre les plus faibles, Développement et Paix sera un modèle d’aide au développement et à la justice pour TOUS !
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